Tous les suspects ont été placés en détention provisoire, précise-t-elle.
Il s’agit de jeunes adultes, qui fréquentent ces établissements, âgés de 18 à 23 ans, dont deux femmes, une Suissesse et une Croate, et deux hommes, un Suisse et un Chilien, indique la police cantonale. Ils sont tous domiciliés dans la région lausannoise et sont pour l'heure au bénéfice de la présomption d'innocence.
Ces quatre arrestations concernent les fausses alertes à la bombe, commises au gymnase de Renens, le 12 mars et à l'École professionnelle commerciale de Lausanne (EPCL), le 24 mars.
Les procureures en charge des instructions pénales vont demander la mise en détention provisoire de ces quatre suspects au Tribunal des mesures de contraintes, pour une période de trois mois, durée qui pourra être prolongée au besoin.
Les actes considérés sont des atteintes graves à la sécurité publique. Leurs conséquences peuvent aussi être très lourdes pour les auteurs, indique la police.
Une condamnation pénale et une inscription de celle-ci dans le casier judiciaire pourraient entraver les perspectives professionnelles de ces jeunes. De plus, la police et les services d'urgence mobilisés facturent aux auteurs leurs frais d'intervention, qui se chiffrent à des montants de l'ordre de 10 000 à 15 000 francs par cas. (ats)