Après la tristesse, l'effroi. Selon un communiqué de la police cantonale vaudoise, l'incendie qui a ravagé une villa d'Yverdon, jeudi, ne serait qu’accessoire. Les premiers résultats conduisent la procureure en charge de l’instruction pénale à privilégier l’hypothèse d’un drame familial qui se serait produit à huis clos.
«L’examen médico-légal des cinq victimes a permis de relever, sur chacune, des impacts consécutifs à des tirs d’arme à feu pouvant conduire au décès. Une arme a été retrouvée à proximité du père qui pourrait être l’auteur des quatre autres homicides avant de mettre fin à ses jours.» La police précise que l’intervention d'un tiers semble exclue.
L'incendie, qui s'est rapidement propagé, aurait été amplifié par ce que les enquêteurs estiment être de l'essence, retrouvée dans différentes pièces de la maison. Les corps ont été identifiés, il s'agit bien de la famille qui vivait là: trois fillettes de 5, 9 et 13 ans, de leur maman de 40 ans et du père âgé de 45 ans.
Les investigations sont menées par les enquêteurs de la brigade criminelle, de la cellule incendie et la brigade de police scientifique de la police de sûreté, sous l’égide du Ministère public. L'enquête se poursuit.