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Genève: une fresque dénonce les investissements de Credit Suisse

A Genève, une fresque dénonce les investissements de Credit Suisse

Une fresque represente la lutte contre le Line 3, un projet d'oleoduc mene par l'entreprise canadienne Enbrid, realisee par des militants du collectif BreakFree, est photographiee sur la pla ...
Image: KEYSTONE
Le collectif BreakFree, qui milite contre les énergies fossiles, multiplie les actions pour dénoncer la stratégie d'investissement de Credit Suisse.
07.05.2021, 16:0407.05.2021, 16:21
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Des militants pour le climat ont peint, vendredi, une fresque à la Place Bel-Air à Genève, afin de dénoncer les investissements de Credit Suisse dans les énergies fossiles. Dans leur viseur: la construction d'un oléoduc transportant du pétrole bitumeux.

La grande fresque, dont la réalisation a été perturbée par la météo, représente la lutte contre le Line 3, un projet d'oléoduc mené par l'entreprise canadienne Enbridge. Le collectif BreakFree, à l'origine de l'opération avec la Grève pour l'Avenir et les féministes d'Abya Yala Suiza, reproche à Credit Suisse d'avoir accordé des prêts à Enbridge.

760'000 barils de pétrole

Selon BreakFree, la construction de l'oléoduc, traversant le Minnesota aux Etats-unis, a commencé en décembre dernier. Le projet, qui vise à acheminer 760'000 barils de pétrole bitumeux par jour, depuis Edmonton au Canada jusqu'au Wisconsin, menace l'aquifère des Grands Lacs, ajoute le collectif. Sur place, la résistance du peuple autochtone Anishinaabe s'organise. L'oléoduc traverse leurs réserves.

Même si Credit Suisse ne finance pas directement ce genre de projet, il les soutient en accordant des prêts aux sociétés qui les réalisent, a relevé Guillaume Durin, du collectif BreakFree. De son côté, Credit Suisse assure prendre le climat et le respect des droits autochtones très au sérieux. (ats)

Grève pour le climat à Berne, en images

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Grève pour le climat à Berne, en images
Plusieurs dizaines d'activistes du climat ont observé un sit-in vendredi au centre de Berne à l'occasion de la grève internationale du climat.
source: sda / anthony anex
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