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On a testé la Cupra Born VZ électrique et on a pris du plaisir

Cupra Born VZ
Fidèle à son ADN, Cupra donne à sa Born un vrai caractère sportif.Image: Cupra
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On a testé la nouvelle Cupra sportive et on a pris du plaisir

Cupra injecte une bonne dose d’adrénaline dans sa compacte électrique avec la nouvelle Born VZ. Forte de 326 ch, d’un look et de commandes affûtées, elle promet des sensations dignes d’une GTI, mais en mode zéro émission.
13.05.2025, 09:2813.05.2025, 09:28
Jerome Marchon
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Le segment des GTI thermiques a été sacrifié sur l’autel des normes CO₂ et autres malus. Pourtant, même électrique, Cupra croit toujours au plaisir de conduite et le place au centre du débat avec la Born VZ: une version dopée de sa compacte électrique lancée en 2022.

Des chiffres et des attributs qui exaltent

Déjà badgée VZ à l’origine, avec 230 ch sous le capot à l’époque, cette appellation (abréviation de Veloz, rapide en espagnol) n’était jusqu’ici qu’un clin d’œil. Mais désormais, la promesse est sérieuse: 326 ch, 545 Nm, et un seul moteur qui propulse les roues arrière. Caramba!

Cupra Born VZ
Jantes et coloris spécifiques distinguent la Born VZ de la gamme classique.Image: Cupra

Avec cette fiche technique, la Born VZ devient la propulsion électrique la plus puissante du groupe Volkswagen, aux côtés de la VW ID.3 GTX Performance avec des spécifications identiques, mais à l'accoutrement plus placide. La Born, elle, assume son tempérament au sang chaud avec ses lignes tortueuses et ses touches cuivrées, fidèles au design expressif de la marque espagnole.

Cupra Born VZ
Regard acéré et bouclier souligné de cuivre. La Born VZ annonce la couleur.Image: Cupra

Du punch et du contrôle

Sur la route, le changement avec l'ancienne Born VZ de 230 ch est flagrant. La pédale de droite déclenche des accélérations franches et le train arrière répond avec enthousiasme. Cupra a peaufiné les commandes: la direction est ferme, précise et plus informative, même si elle pourrait en donner encore plus.

La pédale de frein, elle, gagne en ressenti. C'est un vrai progrès face à la version de base, bien que les sensations au freinage sur une auto électrique soient toujours un peu plus timides que sur une thermique. Mais on s’y fait vite.

Cupra Born VZ
Les commandes ont aussi bénéficié d'une attention particulière.Image: Cupra

Le châssis a également droit à son lot d’évolutions: suspension DCC Sport adaptative selon 5 modes de conduite, nouvelles barres antiroulis et amortisseurs optimisés. Le résultat est convaincant: la Born VZ tient le pavé, vire à plat et ménage ses occupants.

Dans les courbes, elle donne presque l’illusion d’une petite sportive idéale. Presque, car l’électronique bride rapidement les velléités de survirage. Et avec un poids flirtant avec les deux tonnes (1 999 kg), il est difficile de la faire danser aussi librement qu’une GTI thermique.

Cupra Born VZ
Les virages ne lui font pas peur!Image: Cupra

Une batterie à la hauteur

Côté énergie, la Born VZ intègre une batterie lithium-ion de 79 kWh utiles, contre 77 auparavant, grâce à une nouvelle configuration des cellules. Elle offre une autonomie annoncée entre 508 et 599 km en cycle WLTP.

Cupra Born VZ
L'autonomie permet d'envisager sans crainte de longs trajets.Image: Cupra

Disons-le clairement, c’est énorme pour une compacte électrique; dans la réalité, il conviendra de tabler entre 350 et 450 km suivant la topographie du trajet, la lourdeur du pied droit et l’enthousiasme du pilote au volant. Des valeurs assez éloignées de la promesse, mais qui restent très bonnes au demeurant.

Avec une puissance de charge maximale de 185 kW en courant continu, les 10 à 80% de batterie se récupèrent en 26 minutes sur borne rapide. Comptez 8 heures 30 sur une Wallbox en 11 kW pour une recharge complète.

Style léché et ergonomie perfectible

L’habitacle ne manque pas de caractère non plus: inserts cuivrés, Alcantara, sièges baquets «Cup», la sportivité s’affiche aussi à l’intérieur. Notez au passage que les sièges baquets bénéficient, pour leur structure, d'une technologie faite de matériaux végétaux recyclés inventée et produite par la société fribourgeoise BComp.

Cupra Born VZ
De magnifiques sièges baquets qui embarquent de la technologie romande! Cocorico!Image: Cupra

La position de conduite est bonne, les sièges assurent un très bon maintien et l’écran central passe à 12,9 pouces avec une réorganisation de l'affichage.

Mais hélas, l’ergonomie générale reste laborieuse: fonctions uniquement accessibles via l’écran, commandes tactiles peu intuitives, boutons capacitifs au volant… Le style prend ici trop souvent le pas sur la logique et les aspects pratiques.

Cupra Born VZ
Au centre du tableau de bord, l'énorme écran de 12,9 pouces centralise toutes les commandes secondaires.Image: Cupra

Des innovations qui font plaisir

Nous notons quelques nouveautés bienvenues, comme un nouveau commodo sur la colonne de direction pour la sélection de la marche, des palettes au volant pour la régénération sur trois niveaux et des acquis préservés, tels que l'habitacle arrière toujours aussi spacieux pour une compacte. Le coffre, lui, affiche 385 litres, dans la moyenne du segment.

Cupra Born VZ
La Born VZ fait plus que de la figuration, démontrant que durabilité et plaisir de conduite peuvent cohabiter.Image: Cupra

Affichée à partir de 46 900 francs, la Cupra Born VZ ne révolutionne pas encore la sportivité électrique, mais s’en approche franchement.

Vive, affûtée et bien plus engageante que la version standard, elle incarne une vraie alternative électrique pour les amateurs de conduite. Pas parfaite certes, la masse et l’électronique restent un frein à la folie, mais diablement séduisante. Olé!

A propos de l'auteur

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Jérôme Marchon est ...
... un fan passionné de voitures depuis son plus jeune âge. Sa carrière professionnelle a pourtant commencé dans la finance. En parallèle de celle-ci, il contribue à créer un blog sur l'automobile, avant de fonder sa propre page, avant de prendre le poste de rédacteur en chef de la «Revue automobile». Depuis 2018, il travaille en tant qu'indépendant et écrit pour différents médias automobiles et généraux (print et web), en Suisse comme à l'étranger. Jérôme Marchon travaille également comme traducteur et conseiller en contenu rédactionnel pour des événements automobiles et des constructeurs automobiles.
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