Indy est comme tout le monde dans les films d'horreur: elle voit des fantômes. Cette chienne et son maître Todd (Shane Jensen) quittent la ville pour déménager à la campagne, dans une maison. On a pourtant prévenu Todd que la demeure était hantée, mais ça ne l'a pas impressionné. Indy, elle, n'a pas vraiment eu son mot à dire et voit petit à petit son maître se faire posséder par des entités surnaturelles.
Cette histoire, si elle était tenue par des acteurs humains, n'a rien d'original, mais le fait que le personnage principal soit un animal à quatre pattes permet de voir les choses d'un nouvel angle: d'abord, les chiens sont normalement sacrifiés rapidement dans les films d'horreur, eux qui anticipent le danger et se précipitent pour protéger leurs maîtres. Là, la caméra va suivre Indy proche du sol, c'est-à-dire à hauteur de chien. Une mise en scène qui peut apporter son lot d'angoisses.
Mais le point de vue du chien peut avoir des limites: peut-on tenir en haleine le public avec ce genre de mise en scène pendant 1 heure 12? Il semblerait que oui. Les premières critiques sont élogieuses. Le film a été acclamé lors de son avant-première au SXSW Film Festival à Austin au Texas en mars dernier. Il affiche déjà 95% d’avis positifs sur Rotten Tomatoes.
Good Boy marque les débuts du réalisateur Ben Leonberg et, pour choisir son principal protagoniste, il n'est pas allé chercher bien loin puisque Indy est son propre chien.
Good Boy sortira au cinéma aux Etats-Unis le 3 octobre et au Royaume-Uni le 10 octobre. Pour le moment, aucune sortie en Suisse n'a été communiquée.