On a vu le film qui a scotché le Japon
Depuis ses débuts sur nos écrans en 2021 avec Le Train de l'Infini , Demon Slayer s’est imposé comme un phénomène mondial. Peu de licences de shonen peuvent se targuer d’une telle popularité. Avec ce nouvel opus, le studio Ufotable confirme sa maîtrise technique et artistique en poussant l’animation à un niveau rarement atteint.
Adaptant la première partie de l’arc final du manga, avec des suites prévues en 2027 et 2029, le film plonge Tanjiro et ses compagnons dans une forteresse surnaturelle créé par Muzan Kibutsuji, le grand antagoniste de la saga.
👁️ 👁️ Kibutsuji Muzan... (via Demon Slayer: Kimetsu no Yaiba) @DemonSlayerUSA pic.twitter.com/hHxVZqC1c0
— Crunchyroll (@Crunchyroll) May 1, 2025
Chaque plan est travaillé avec un soin minutieux: explosions de lumière, ondes d'électricité crépitantes, mouvements de katanas parfaitement chorégraphiés et décors soigneusement pensés… le film transforme chaque combat en véritable ballet hypnotique.
L'œuvre porte bien son nom: tout au long des combats, les visuels voyagent à travers une Forteresse Infinie, qui semble se déployer sans limites dans toutes les directions. Chaque plan crée un sentiment d’ampleur vertigineuse. On y parcourt des couloirs qui s’étirent jusqu'à la distorsion, des escaliers et ponts qui se croisent en se démultipliant sans cesse.
La bande Annonce en VF 👇
Autant d’action que d’émotion
Les combats, notamment celui opposant Akaza, Giyu et Tanjiro, sont à la fois spectaculaires et chargés d’émotion. L’alternance entre scènes d’action et flashbacks offre de la profondeur aux personnages, bien que les dialogues frôlent parfois la répétition.
Akaza, en particulier, se distingue comme l’un des antagonistes les plus réussis de la saga et son traitement dans le film renforce encore l’impact de ses confrontations. Le flashback consacré à son histoire occupe une part importante du récit, mais parvient à s’intégrer avec justesse au déroulement du film.
La puissance visuelle est renforcée par une bande-son immersive: les effets sonores accompagnant les techniques spéciales du souffle de l'eau pour Giyu et du feu pour Tanjiro nous tiennent encore plus en haleine.
Just watched Demon Slayer: Infinity Castle and yeah… Ufotable went absolutely insane with this one. Here’s a quick review: fights, voice acting, music, story pacing, scene stealers...
— ✨ (@MISSSKYFLOWER) September 12, 2025
let’s go. 🧵🔥
(Spoiler warning ⚠️)#DemonSlayerInfinityCastle pic.twitter.com/sh6ouNS4jO
Le doublage, nuancé et expressif, amplifie pleinement l’impact dramatique et l’énergie des scènes. Même les spectateurs moins familiers avec la série pourraient être happés par cette expérience sensorielle, tant l’animation devient un véritable spectacle.
Une intrigue simple, mais efficace
Côté scénario, La Forteresse Infinie ne cherche pas à révolutionner le genre. L’intrigue reste simple et fidèle à l’esprit du shonen: les affrontements spectaculaires et les enjeux mêlant fierté, honneur et détermination restent fidèlement ancrés dans les codes du genre. Quelques longueurs se font sentir, mais elles n’amoindrissent pas l’expérience globale. L’équilibre entre action et moments émotionnels permet de renforcer l’attachement aux personnages et de donner du relief à l’histoire.
En somme, Demon Slayer: La Forteresse Infinie est un tour de force visuel qui justifie pleinement sa réputation. Si le rythme peut paraître un peu étiré par moments, la beauté de l’animation, la puissance des combats et la richesse émotionnelle des personnages en font un film incontournable pour les amateurs d’animation et les fans de la saga. La Forteresse Infinie ne se contente pas de séduire: elle transforme chaque scène en expérience cinématographique mémorable.