Ah, les rageurs... Ces gens aigris qui ne cessent de se plaindre pour tout et pour rien. Vous en connaissez? Moi, oui. Et s'ils sont actifs toute l'année, ils sont particulièrement virulents à l'approche des fêtes de fin d'année. Il faut croire que la magie de Noël a le don de leur provoquer une crise d'eczéma. Preuve en sont les différentes réactions au sein de la rédaction alors que le célèbre «It's tiiiiime» de Mariah Carey a résonné sur les réseaux sociaux mercredi 1er novembre.
Les aigris de service, comme j'aime les appeler, sont ainsi sortis de leur tanière et croyez-moi, ils prennent leur rôle de rabat-joie très au sérieux. Si pour certains il est bien trop tôt pour décorer son balcon de guirlandes ou se dandiner sur All I Want For Christmas Is You, pour d'autres (dont moi), c'est plutôt cool et ça donne le sourire. Et bonne nouvelle, une étude très officielle est venue confirmer mes dires et leur fermer le clapet.
Ce lundi 6 novembre s'est avéré moins terrible que prévu lorsque j'ai lu l'article de Vanity Fair. Selon l'étude, prendre de l'avance sur ses décorations de Noël aurait de nombreux bienfaits «dans un monde rempli de stress et d’anxiété».
Steve McKeown, l'un des experts à l'origine de l'étude, dit même que «les décorations de Noël sont simplement un ancrage ou un chemin vers ces vieux souvenirs d’enfance remplis de magie et d’excitation». Mais le groupe d'experts, constitué entre autres de psychothérapeutes et de psychologues, va encore plus loin puisqu'ils affirment qu'installer et admirer les décorations de Noël boosterait la dopamine, soit l'hormone du plaisir.
Autrement dit, si vous n'aimez pas Noël, c'est que vous avez certainement eu une enfance pourrave. Et en ce qui me concerne, je ne laisserai plus jamais personne critiquer mon obsession assumée pour les décorations de Noël, mon sourire béat devant les vitrines illuminées, ni même le fait que mon sapin est déjà confortablement installé dans le coin de mon salon.
Allez courage, il vous reste encore du temps pour vous rattraper et enfin essayer d'apprécier la magie de Noël. Car c'est (seulement ou déjà) dans 43 jours.