Manor Lords est un jeu contemplatif, mais également une expérience qui peut devenir exigeante. Après des années d’attente, et un essai réussi sur Steam, j’ai la chance de parcourir les forêts luxuriantes de Manor Lords depuis quelques jours.
Sachez qu’ici, je vais vous livrer mon ressenti sur cette version «accès anticipé» après ma première dizaine d’heures. Je ne vais pas passer le jeu au peigne fin, mais vous parler de ma manière de jouer et comment j’appréhende cette expérience qui vaut le détour. De plus, il n’y a pas de note aujourd’hui, cet article est un premier avis. Le test final arrivera d’ici quelques semaines. Dernière information cruciale, cette version est celle que vous allez découvrir au moment où le jeu sera lancé en accès anticipé dans le monde entier, à savoir le 26 avril prochain sur PC.
Vous savez ce que j’aime dans un jeu comme Age of Empires? C’est prendre le temps de développer mon petit village, voir ma colonie grandir et améliorer les technologies. La guerre est bien sûr une partie importante, mais ce n’est pas ce que je recherche. Manor Lords met exactement l’accent sur ces aspects là. Vous allez pouvoir faire évoluer votre petit groupe de personnes à un rythme de croisière digne d’un dimanche assis sur une terrasse, à contempler la nature.
Je regarde mes villageois planter des graines, partir à la chasse, couper du bois, de jour comme de nuit, à travers les différents mois de l’année. Tout ceci à une vitesse presque naturelle. C’est paisible et calme, mais il y a un gros plus. J’y viens juste après.
Si je peux passer des heures à contempler mon «royaume» grandir, c’est grâce aux animations. C’est si complet, bien effectué et si varié que j’ai l’impression de voir des PNJs dans un titre comme The Witcher s’animer à côté de moi. Vous pouvez calquer mes dires sur des dizaines de personnes en mouvement à travers une carte gigantesque.
Tout comme dans Microsoft Flight Simulator, où des véhicules sont placés de manière procédurale sur les routes, ces animations donnent véritablement vie à toute la scène.
Manor Lords est en partie connu pour sa plastique. Le jeu est beau, même très beau pour une aventure de gestion/stratégie. Son niveau de zoom est indécent, alors que les changements panoramiques offrent des paysages à couper le souffle, avec parfois l’impression d’être devant un vrai rendu que plutôt un jeu.
La pluie se reflète dans chaque flaque d’eau, sur chaque texture et influe bien évidemment sur vos personnages et vos ressources.
Si j’aime les jeux de gestion calmes et apaisants, je n’aime pas pour autant quand ils sont trop difficiles, pire encore, trop punitifs. Ici notre développeur a mis les petits plats dans les grands et nous propose une approche bien complète, mais jamais compliquée.
Attention tout de même, certains actes ou décisions peuvent s'avérer fatales. Petit coup de cœur pour les potagers, que vous pouvez faire pousser à l’arrière des maisons. Une fonctionnalité qui ouvre des possibilités avec une approche plutôt adorable pour le genre.
Je n’ai pas encore exploré tous les aspects de la gestion. Mon petit village grandit gentiment, et une fois que l’hiver sera passé, je compte conquérir de nouvelles zones. J’ai besoin de ressources que je n’ai malheureusement pas dans ma région. Je vais me renforcer et partir découvrir d’autres horizons, former de nouvelles familles ailleurs.
Les combats sont une possibilité; au moment de lancer une partie, vous allez pouvoir choisir d’avoir des affrontements, ou simplement faire évoluer votre ville tel un bac à sable géant moyenâgeux. Pour ce premier avis, je laisse la guerre de côté, je me garde ce chapitre pour mon test final.
Petite précision, sachez que la version «accès anticipé» vous laissera la possibilité d’affronter un autre ennemi, ou alors de vous faire envahir de manière constante par des brigands. Ce sera alors à vous de vous défendre, et d’aller conquérir les autres territoires. Avec pour mission de faire cesser les attaques. Un mode survie qui s’annonce plutôt difficile, destiné à celles et ceux qui maitrisent la gestion des ressources et l’agrandissement des terres.
Testé sur un Lenovo Legion Tower 7i de huitième génération.