Pour vous aussi, c'est bientôt l'heure du souper de boîte? Vous penserez à garder un œil sur Chantal de la compta et Jérôme du bureau du fond. Et sur n'importe qui d'autre, d'ailleurs. Car il semblerait qu'une petite moitié de vos collègues va se retrouver sous une branche de gui (ou dans l'ascenseur, qui sait).
En tout cas, ils sont un paquet à confesser avoir déjà joué avec la guirlande ou les boules d'un(e) collègue. Et la majorité n’en éprouve absolument aucun regret, selon une récente enquête réalisée par le site spécialisé dans les rencontres extraconjugales Ashley Madison.
Le souper de boîte, ce moment de l’année où tout le monde prétend être là pour «renforcer la cohésion d’équipe», pour le team building, et pour admirer le pull moche de Noël de Chantal ou la cravate qui clignote de Jérôme... est en réalité un terrain fertile pour des excès bien moins avouables.
Selon l'enquête, réalisée auprès de 5105 membres d’Ashley Madison en novembre dernier, ce sont ainsi 40% des répondants qui reconnaissent avoir eu une liaison à l’occasion de cette petite sauterie so corporate. L’objet du désir? Un(e) collègue dans 78% des cas, mais parfois aussi, quand les +1 sont de la partie, les conjoint(e)s des collaborateurs (39%). Ou même un(e) supérieur(e) hiérarchique pour 24% des personnes sondées.
Le plus piquant dans tout ceci? Ils sont 93% des intéressés à déclarer ne rien regretter. La culpabilité n’est pas invitée à la soirée, on la laisse au vestiaire, et vive la magie de Noël.
Les fêtes de fin d'année au bureau, mélange d’ambiance festive, de tenues plus apprêtées que d’habitude, et, disons-le, d’un peu trop d’alcool, offrent un cocktail explosif pour ceux qui flirtent avec les limites. D’après l’étude, les aventures prennent diverses formes: baisers furtifs (63%), caresses intimes (54%), sexe oral (58%) ou relations sexuelles complètes (68%).
Pour les plus audacieux, certaines de ces escapades se déroulent même au beau milieu de la soirée (13,6%), quand d'autres préfèrent le confort plus discret d’une chambre d’hôtel (25%).
Mais pourquoi tant de tentations? Près de 59% des sondés expliquent leur écart par une simple attirance pour un(e) collègue. D'autres se laissent porter par l’euphorie festive (52%), l’insatisfaction dans leur relation principale (26%) ou, plus simplement, par les effets désinhibants de l’alcool (22%).
Si l’idée peut choquer les âmes sensibles, les aventures lors des fêtes d’entreprise ne semblent pas être un secret franchement bien gardé: 55% des répondants connaissent quelqu’un qui a déjà franchi le pas. Et pour ceux qui n’ont pas encore succombé à la tentation, les envies sont bel et bien là. Pas moins de 61% admettent rêver d’une liaison de Noël, même s'ils jugent que les complications potentielles, notamment le risque de se faire pincer, rendent ces relations un brin trop risquées pour être savourées pleinement.
D’ailleurs, ces risques sont perçus de manière inégale selon le genre: près de 30% des répondants au sondage pensent que les femmes subiraient des conséquences plus graves qu’un homme si une infidélité venait à être dévoilée.
Au-delà des statistiques et de ce qu'elles révèlent de vos collègues de bureau, une chose est sûre: à l’approche des soupers de boîte, ce genre de sondage risque de rendre les pauses café un peu plus malaisantes... ou croustillantes, c'est selon. Champagne?