Will Smith projetait de rejoindre Marbella, en Espagne. Hélas, un vol annulé à la dernière minute l'a immobilisé plusieurs heures dans une ville où il n'avait jamais mis les pieds: Zurich. Dimanche matin, vers 5h30, après une nuit involontaire dans la capitale suisse de l'économie, le Prince de Bel-Air a partagé sa déambulation au cœur d'une Zurich vidée de ses habitants. Un silence qui a subjugué la star hollywoodienne.
Après avoir filmé plusieurs rues désertes au centre-ville, Will engueulera une corneille hissée au sommet d'un poteau électrique qui brisait la tranquillité du moment avec ses traditionnels croassements.
Qu'il traverse la Limmat par le pont Rodolphe Brun, salue une grappe de cygnes et leurs bébés ou s'extasie devant la beauté de la place Münsterhof, Will Smith ne tarit pas d'éloges pour notre petite métropole nationale: «C'est juste fantastique». Jusqu'à une vitrine dans laquelle sont alignés des dizaines de couteaux de l'armée suisse, qui feront marrer l'acteur de I Am Legend.
Mais malgré la beauté qui l'entoure, c'est l'ambiance postapocalyptique qui sidère réellement l'Américain: «Jamais vu ça... Je n'ai jamais marché dans une ville comme ça...». Une ville morte, qui lui rappelle justement l'ambiance de ce film catastrophe sorti en 2007 et dans lequel il se retrouve notamment face à un mannequin effrayant, qu'il baptise Fred. Au point de rejouer la scène au beau milieu de Zurich.
A 5h30 du matin, un dimanche, Will Smith a sans doute croisé plus de fêtards qui revenaient de boîte que de cadres de l'UBS en route pour le boulot. Les rares humains que la star a croisés se sont-ils rendu compte qu'il frôlait une star mondiale, abandonnée à elle-même, à l'aube, en Suisse?
Au final, comme nous vous le disions en début d'article, Will Smith a pu prendre son vol pour rejoindre Marbella. Quelques heures plus tard, il publiera une nouvelle vidéo Instagram dans laquelle on le voit fringué comme le pape, ready to retourner la Costa del Sol et donner de son temps à la fondation Starlite, en compagnie de... Antonio Banderas.