Ces nouveaux départs font suite aux employés du gouvernement américain et les membres de leur famille en février. Cette fois-ci, les diplomates «non essentiels» sont concernés. Principalement pour raison de sécurité de ressortissants américains pendant cette période de trouble en Birmanie.
L'ambassade des Etats-Unis en Birmanie restera néanmoins ouverte au public et continuera de fournir des services consulaires limités.
Les généraux birmans poursuivent la répression meurtrière. Ils jouent la carte de la peur pour essayer d'en finir avec les manifestations en faveur du rétablissement de la démocratie.
521 personnes, dont beaucoup d'étudiants et des adolescents, ont été tuées par les forces de sécurité ces deux derniers mois, d'après l'Association d'assistance aux prisonniers politiques (AAPP). Ce chiffre pourrait être bien supérieur, des centaines de Birmans arrêtés ayant été portés disparus.
Les Etats-Unis et le Royaume-Uni ont annoncé une nouvelle salve de sanctions ces derniers jours. (ats)