Un Suisse d’une vingtaine d’années a vécu plusieurs jours de captivité à Valence, dans la Drôme, en France, avant d’être libéré par l’unité d’élite française du GIGN. L’affaire, qui mêle enlèvement, séquestration et cryptomonnaies, a conduit à l’interpellation de sept suspects.
Dimanche 31 août, les forces spéciales sont intervenues dans une maison proche de la gare TGV de Valence. A l’intérieur, elles ont découvert la victime ligotée et retenue contre son gré. Son enlèvement avait eu lieu quelques jours plus tôt dans des circonstances qui restent encore à éclaircir.
Selon les informations du Dauphiné Libéré, les ravisseurs auraient transité par un snack-bar situé rue d’Asti, dans le quartier de Fontbarlettes. L’établissement aurait servi de point de rencontre, mais son gérant serait totalement étranger à l’affaire. Cette piste a mené les enquêteurs sur la trace du groupe suspecté.
L’opération du GIGN s’est déroulée en appui à la section de recherches de Grenoble, en charge de l’enquête. Celle-ci explore le rôle des cryptomonnaies dans ce dossier. Le mobile précis reste flou, mais l’affaire s’inscrirait dans un contexte de cryptomonnaies.
Sept hommes, tous soupçonnés d’avoir participé à la séquestration, ont été placés en garde à vue. Ils doivent être présentés ce jeudi 4 septembre au parquet de la Juridiction interrégionale spécialisée (JIRS) de Lyon, compétente pour traiter les affaires de criminalité organisée. (jah)