Trump relance la question du Groenland par téléphone: «Pas à vendre»
Lors d'un entretien téléphonique avec Donald Trump, elle a fait référence aux propos du premier ministre groenlandais, Mute Egede, qui avait déclaré que «le Groenland n’était pas à vendre» et que son indépendance relevait exclusivement de sa propre décision.
Ces échanges interviennent après que le président américain élu a évoqué la possibilité de prendre le contrôle du Groenland, allant jusqu’à refuser d’exclure une intervention militaire pour s’emparer également du canal de Panama.
Peu après, le vice-président élu JD Vance, dans une interview ce week-end à la chaîne Fox News, a fait remarquer que les Etats-Unis avaient déjà «des troupes au Groenland», dans une base militaire située au nord-ouest de la grande île.
Coopération et sécurité dans l’Arctique
Malgré ces tensions, Mette Frederiksen a souligné au cours de cet appel l’importance de renforcer la sécurité dans l’Arctique, une région stratégique où les Etats-Unis disposent déjà d’une base militaire au nord-ouest du Groenland. De son côté, Mute Egede s’est dit favorable à un dialogue accru avec Washington, évoquant des opportunités de coopération avec l’administration Trump.
Le Groenland, riche en ressources minières et pétrolières inexploitées, voit dans ces discussions une occasion de renforcer ses liens avec les Etats-Unis, tout en poursuivant son chemin vers une indépendance vis-à-vis du Danemark. Pour rappel, Donald Trump avait déjà exprimé son désir d’acquérir le Groenland en 2019, une offre fermement rejetée à l’époque par Copenhague et Nuuk. (mbr avec ats)