Ce n'est un secret pour personne. Donald Trump n'est pas fin gastronome. Il y aurait un recueil de poèmes à écrire sur son amour pour le filet-o-fish, le Diet Coke (selon la légende, personne ne l'a jamais vu boire un verre d'eau) et le gâteau au chocolat. Double supplément glace à la vanille, sinon ce n’est pas drôle. Un régime qui inquiète ses proches, alors que le septuagénaire s'apprête à rempiler pour quatre ans supplémentaires à la Maison-Blanche.
A commencer par le gourou autoproclamé de la santé, Robert F. Kennedy Jr. Si l'ancien candidat indépendant à la Maison-Blanche, qui abreuve son public avec ses convictions controversées sur les vaccins, a raison sur un point, c'est que vivre à base de Coca et de McDonald's n'est pas franchement la première recommandation de l'OMS pour augmenter son espérance de vie.
RFK Jr., qui a entre-temps prêté allégeance à Donald Trump, n'a pas hésité à déposer ses angoisses, cette semaine, sur les ondes d'un podcast. Son constat?
«Immangeable», «toxique», «poison»: les mots ne manquent pas dans la bouche de l'ancien candidat, quand il s'agit de décrire la bouffe servie à bord de Trump Force One, tout au long de la course à la Maison-Blanche. «La nourriture de campagne est toujours mauvaise, mais la nourriture dans cet avion est comme du poison», a-t-il déploré.
Une opinion partagée il y a quelques semaines par l'ancien cuisinier de la Maison-Blanche, Andre Rush, dans le tabloïd TMZ. Le chef, qui a également oeuvré sous les administrations de Bill Clinton, de George W. Bush et de Barack Obama, ne tarit pas d'anecdotes sur les habitudes alimentaires du 45e président des Etats-Unis.
Autant dire qu'à l'époque, le cuistot n'avait pas tellement à se prendre la tête sur le menu à proposer.
Quant à savoir si, comme le veut la légende, le chef s'est vu demandé de concocter un hamburger «comme chez McDonald's»… Andre Rush nie farouchement. Heureusement, selon lui, car il se serait contenté de répondre: «Vous n'avez qu'à commander cette cochonnerie».
S'il n'était pas le meilleur client pour des plats élaborés, Donald Trump n'en restait pas moins toujours «amical et élogieux» à l’égard du personnel, ajoute Andre Rush. Avant de lâcher un ultime conseil à l'intention de l'équipe de la Maison-Blanche: si le chef de la première puissance mondiale ne veut pas s'y mettre de lui-même, ce sera au personnel de cuisine de faire preuve de créativité et de tromper le président pour qu'il mange plus sainement.
Nul doute que Melania Trump veillera au grain. La première dame et ex-mannequin, qu'on dit à l'origine des régimes qui ont permis à l'ancien et futur président américain de se délester de plusieurs kilos au fil des ans, n'a pas son pareil quand il s'agit de rabrouer sa moitié sur ses choix alimentaires.