Ce n'est un secret pour personne: Michael Wolff, auteur de plusieurs livres sur le président américain, n'est plus en odeur de sainteté auprès du chef de l'Etat et de son administration. (Le directeur de la communication le qualifie par exemple de «sac à merde».)
Ce qui n'était pas le cas avant la publication de ses ouvrages à charge, durant le premier mandat du milliardaire. Ainsi, le journaliste a eu un accès quasi inespéré aux coulisses du pouvoir américain.
Récemment, Michael Wolff s'est fendu de quelques confidences sur Donald Trump sur le podcast «Inside Trump's Head» du Daily Beast, qui s'intéresse à l'homme derrière les portes closes. Parmi les étrangetés du président qui ont fait le plus transpirer le Secret Service, l'agence chargée d'assurer sa sécurité, l'auteur cite notamment celle d'avoir posé un verrou sur la porte de sa chambre à coucher.
«C'était une confrontation», se souvient le journaliste, ajoutant que le Secret Service a fini par «exiger qu'il soit retiré». A une autre occasion, poursuit-il, Donald Trump se serait mis en colère après que le personnel domestique de la Maison-Blanche ait changé ses draps.
Parmi les autres habitudes un peu moins curieuses abordées au cours de l'interview, Michael Wolff cite celle d'être au téléphone au lit «jusqu'au dernier moment» et de parler.
Le journaliste a par ailleurs admis qu'il n'a jamais connu quelqu'un d'aussi bavard: «Vous pouvez donc vous asseoir avec lui, rester assis avec lui pendant des heures, et vous n'aurez jamais, jamais, jamais l'occasion d'en placer une.» (mbr)