Le texte déposé en juillet par des élus républicains à la suite de la tentative d'assassinat contre l'ex-président lors d'un meeting à Butler, en Pennsylvanie (nord-est), a été approuvé à l'unanimité vendredi.
Il donne instruction au directeur du Secret Service, chargé de la protection des hautes personnalités politiques américaines «d'appliquer les mêmes critères pour déterminer le nombre d'agents nécessaires à la protection des présidents, vice-présidents, principaux candidats à la présidence et à la vice-présidence». Pour être adopté, le texte doit encore être voté par le Sénat.
Ce vote intervient cinq jours après la tentative présumée d'assassinat contre le candidat républicain à l'élection présidentielle du 5 novembre alors qu'il faisait une partie de golf en Floride. Un suspect repéré aux alentours et qui a pris la fuite, Ryan Routh, 58 ans, a été arrêté le jour même et inculpé à ce stade de détention illégale d'arme à feu.
Bien qu'un ex-président ne bénéficie plus du même niveau de protection qu'un président en exercice, le Secret Service a renforcé sur instruction de Joe Biden son dispositif autour de Donald Trump comme de son adversaire démocrate, la vice-présidente Kamala Harris, après l'assassinat manqué de Butler, a indiqué lundi le directeur par intérim du Secret Service, Ronald Rowe. Lequel a mentionné la présence notamment de contre-tireurs d'élite, d'équipes de contre-assaut et de drones. (mbr/ats)