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Pas d'appel prévu entre Macron et Poutine ++ Réseau électrique d'Odessa touché

Suivez en direct les dernières infos sur la guerre de la Russie contre l'Ukraine et ses implications en Suisse ainsi que dans le monde
19.12.2025, 15:2326.12.2025, 12:51
Team watson
Team watson
  • En février 2022, Vladimir Poutine déclenche une guerre contre l'Ukraine, en violation du droit international.
  • Le front semble figé, malgré une légère avancée russe. Moscou continue de bombarder les villes ukrainiennes.
  • L'Administration Trump fait des pieds et des mains pour obtenir un accord de paix, sans succès majeur.
  • Aucune négociation de paix directe entre les deux pays en conflit n'est concrètement agendée pour l'heure.
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12:49
Pas d'appel prévu «pour l'instant» entre Macron et Poutine
Il n'y a pas eu d'échange récent entre Emmanuel Macron et Vladimir Poutine et il n'y a pas «pour l'instant» d'entretien prévu, a fait savoir vendredi l'Elysée alors que Paris et Moscou, dont les relations sont au plus bas, ont récemment manifesté publiquement leur intérêt d'un contact direct au sommet. «Il n'y a pas eu d'échange" entre les présidents français et russe»«, il n'y a pas pour l'instant de projet d'appel» entre eux et «il n'y a pas de projet de voyage d'Emmanuel Macron à Moscou», a indiqué l'Elysée.



Même si aucun contact n'est prévu à ce stade, Macron «reste mobilisé», a assuré la présidence française. «Il est à l'initiative» sur «le soutien à l'Ukraine de manière très opérationnelle», a-t-elle souligné, se félicitant que le Conseil européen a entériné la semaine dernière un prêt de 90 milliards d'euros pour aider Kiev. Macron reste aussi «déterminé» à «consolider l'unité entre l'Ukraine, l'Europe et les Etats-Unis» concernant la nouvelle mouture du plan américain, négocié depuis des semaines entre Washington et Kiev.
12:28
La Russie retarde ses exportations d’armement
La Russie retarde, selon ses propres déclarations, l’exportation d’armes et de matériel militaire afin de privilégier l’approvisionnement de ses forces armées. C’est ce qu’a rapporté l’agence de presse Interfax, citant le premier vice-premier ministre Denis Manturow.
12:28
Une attaque russe touche le réseau électrique près d’Odessa
Selon les autorités ukrainiennes, l’armée russe a attaqué à l’aide de drones deux installations d’approvisionnement en électricité dans la région d’Odessa, sur la mer Noire. D’importants dégâts ont été causés, a indiqué sur Telegram l’énergéticien concerné, DTEK. «La remise en état des installations prendra du temps.» Aucun détail n’a été fourni sur la nature des infrastructures visées ni sur les localités touchées.
8:22
Zelensky affirme qu'il rencontrera Trump «dans un avenir proche»
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a affirmé vendredi qu'il rencontrerait prochainement le dirigeant américain Donald Trump, dans le cadre des efforts visant à mettre fin à la guerre avec la Russie. «Nous avons convenu d'une rencontre au plus haut niveau - avec le président Trump dans un avenir proche. Beaucoup de choses peuvent être décidées avant le Nouvel An», a déclaré Zelensky sur les réseaux sociaux.

5:51
Russie: 6 ans de prison pour le chef d'un parti de gauche radicale
La justice russe a condamné Sergueï Oudaltsov, chef d'un parti de gauche radicale, à six ans de prison pour «justification du terrorisme», ont rapporté jeudi les médias locaux. Il purgera sa peine dans une colonie pénitentiaire de haute sécurité. Placé en détention provisoire depuis janvier 2024, Oudaltsov fera appel et a annoncé entamer une grève de la faim, a rapporté l'agence de presse russe Interfax.

Depuis l'attaque à grande échelle contre l'Ukraine en février 2022, les autorités russes mènent une répression débridée qui vise principalement ceux s'opposant à cette offensive, mais qui concerne également d'autres voix soutenant l'attaque tout en restant des critiques du pouvoir. Sergueï Oudaltsov, 48 ans, s'est ainsi déclaré favorable à l'offensive russe en Ukraine de 2022, tout comme il avait soutenu l'annexion de la péninsule ukrainienne de Crimée en 2014, mais il s'est opposé à d'autres politiques menées par le Kremlin.



Les accusations exactes le visant sont classifiées, mais il avait affirmé à la presse, au début de l'affaire, être poursuivi pour avoir publié un message soutenant un groupe de marxistes russes, eux-mêmes poursuivis pour «terrorisme». Le ministère public avait requis sept ans de prison, tandis que la défense souhaitait qu'il soit acquitté.

Le parti qu'il dirige, Front de gauche, défend une idéologie communiste et admire le dictateur soviétique Joseph Staline et la période soviétique. Mais contrairement au parti communiste russe (KPRF), dont la direction est inféodée au Kremlin, les partisans du Front de gauche se sont montrés, par le passé, très critiques à l'égard du président russe Vladimir Poutine.
22:31
Kiev frappe une raffinerie avec le missile Storm Shadow
L'Ukraine a utilisé des missiles britanniques Storm Shadow pour attaquer une importante raffinerie en Russie jeudi, a annoncé l'état-major des forces armées ukrainiennes.

La raffinerie de Novoshakhtinsk a été frappée par plusieurs missiles qui ont entraîné «plusieurs explosions», a dit l'état-major dans une communication sur X. Ce type d'arme a déjà été utilisé à plusieurs reprises sur le territoire russe.

«Des unités de la force aérienne des forces armées d'Ukraine ont frappé avec succès l'usine de produits pétroliers de Novoshakhtinsk dans la région de Rostov de la Fédération de Russie avec des missiles de croisière Storm Shadow tirées depuis les airs», selon ce communiqué.

L'état-major a expliqué que la raffinerie de Novoshakhtinsk est l'une des principales fournisseuses de produits pétroliers dans le sud de la Russie et «est directement impliquée dans l'approvisionnement des forces armées de la Fédération de Russie», notamment en carburant diesel et en kérosène pour l'aviation.

L'Ukraine, qui subit quotidiennement des attaques russes de missiles et drones à long rayon d'action, réplique en frappant des installations et infrastructures énergétiques.
18:32
Zelensky a parlé avec les émissaires américains Witkoff et Kushner
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a annoncé jeudi avoir discuté au téléphone avec les émissaires américains Steve Witkoff et Jared Kushner, après avoir révélé la veille les détails du nouveau plan américain visant à mettre fin à la guerre avec la Russie.

«Nous avons discuté de certains détails importants du travail en cours. Il existe de bonnes idées qui peuvent contribuer à un résultat commun et à une paix durable», a indiqué Volodymyr Zelensky sur Facebook.

Il a affirmé avoir eu une «très bonne conversation» avec les émissaires américains et les a remerciés pour «leur approche constructive, leur travail intensif et leurs paroles aimables».

«J'espère que les ententes conclues aujourd'hui à l'occasion de Noël et les idées dont nous avons discuté s'avéreront utiles», a poursuivi Volodymyr Zelensky.

Le président ukrainien avait révélé mercredi la nouvelle mouture du plan américain visant à mettre fin à la guerre entre la Russie et l'Ukraine, négociée depuis des semaines entre Washington et Kiev.
13:31
Appel du pape à renouer le dialogue
Le pape Léon XIV a appelé jeudi l'Ukraine et la Russie à trouver «le courage de dialoguer de manière sincère, directe et respectueuse». Il s'est exprimé lors de sa bénédiction «Urbi et Orbi» du jour de Noël, au Vatican.



«Nous prions tout particulièrement pour le peuple ukrainien meurtri: que le bruit des armes cesse et que les parties impliquées, soutenues par l'engagement de la communauté internationale, trouvent le courage de dialoguer de manière sincère, directe et respectueuse», a-t-il déclaré.

Moscou et Kiev négocient séparément depuis plusieurs semaines le plan américain pour mettre fin à près de quatre ans de guerre, qui prévoit un gel du front sans régler la question d'une possible cession de territoires à Moscou.
8:22
Vol «planifié» de bombardiers russes au nord de la Scandinavie
Des bombardiers stratégiques russes ont effectué un vol «planifié» au-dessus des mers de Norvège et de Barents, dans l'Arctique. Conséquence: des «avions de chasse de pays étrangers» ont dû les escorter, a indiqué jeudi le ministère de la Défense, cité par les agences.

Ni la date de ces vols de Tu-95, capables de transporter des armes nucléaires, ni les pays qui ont déployé leur aviation pour les surveiller n'ont été précisés.

En Asie à la mi-décembre
Le ministère a affirmé que de tels vols avaient lieu régulièrement dans de nombreuses régions du monde et se déroulaient en respect du droit international.

A la mi-décembre, la Corée du Sud et le Japon avaient critiqué le vol d'avions militaires russes et chinois proches de leur territoire, qui les avaient conduits à se mobiliser en urgence.

Ces patrouilles impliquaient, selon Tokyo, deux Tu-95 qui avaient survolé la mer du Japon pour retrouver deux bombardiers chinois H-6 en mer de Chine orientale, avant de voler conjointement autour du Japon.
7:44
Poutine salue l'«amitié invincible» avec Pyongyang
Vladimir Poutine a fait l'éloge jeudi d'une «amitié invincible» entre Russie et Corée du Nord dans une lettre de voeux adressée à Kim Jong-un. Les deux pays se sont rapprochés sur fond de guerre en Ukraine.

Le président russe affirme que la participation de soldats nord-coréens à l'effort de guerre prouve la «fraternité militante» des deux Etats, dans cette lettre reçue la semaine dernière par Pyongyang.

«L'entrée héroïque des soldats de l'armée populaire coréenne dans les combats pour libérer la région de Koursk des occupants et les activités ultérieures des ingénieurs coréens sur le sol russe ont clairement prouvé cette amitié invincible», a écrit Poutine, selon l'agence de presse officielle nord-coréenne KCNA.

Les liens solides entre Pyongyang et Moscou «contribueront à l'établissement d'un ordre juste dans un monde multipolaire», a abondé le président russe.
19:53
Le plan américain prévoit un gel du front
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a annoncé avoir obtenu des Etats-Unis une révision de leur plan pour terminer la guerre avec la Russie. Il prévoit désormais un gel du front tout en laissant de côté les questions territoriales et deux exigences clés de Moscou.

La version initiale de ce texte avait été présentée par Washington il y a près d'un mois. Kiev estimait qu'elle faisait la part belle aux demandes du Kremlin.

Après d'âpres négociations entre Ukrainiens et Américains, le plan n'impose plus un retrait ukrainien de la région du Donbass ni un engagement juridique de l'Ukraine qu'elle n'intégrera pas l'Otan. Il s'agissait de deux demandes importantes de Moscou dont l'accord est loin d'être acquis.

Volodymyr Zelensky a présenté aux journalistes, dont ceux de l'AFP, cette nouvelle mouture en 20 points destinée à mettre fin au pire conflit sur le sol européen depuis la Deuxième Guerre mondiale.

Ce texte doit désormais être étudié par la Russie. Interrogé à ce sujet mercredi, le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a indiqué que Moscou était en train de «formuler sa position» et refusé d'en commenter les détails.

Selon le président ukrainien, le texte ne prévoit plus aucun retrait immédiat des troupes ukrainiennes des quelque 20% du territoire encore sous leur contrôle dans la région orientale de Donetsk - métropole du Donbass -, objectif prioritaire de l'armée russe.

«Nous sommes dans une situation où les Russes veulent que nous nous retirions de la région de Donetsk, tandis que les Américains tentent de trouver une solution», a déclaré Volodymyr Zelensky.

Le nouveau document propose ainsi un gel du front aux lignes actuelles et que soient ouvertes des discussions sur la création de possibles zones démilitarisées, qualifiées de «zones économiques spéciales» par les négociateurs américains.
14:22
Un Colombien condamné à 19 ans de prison en Ukraine occupée
Un tribunal russe en Ukraine occupée a condamné mercredi à 19 ans de prison un ressortissant colombien accusé de «mercenariat» après avoir combattu au sein de l'armée ukrainienne contre Moscou. La Cour suprême de Donetsk, une ville de l'est de l'Ukraine sous contrôle russe, a reconnu coupable Oscar Mauricio Blanco Lopez d'avoir participé «en tant que mercenaire à un conflit armé», a indiqué le Parquet général russe dans un communiqué.

Selon cette source, cet homme de 42 ans avait signé un contrat avec l'armée ukrainienne en mai 2024 pour participer à «des combats contre les forces armées russes». Il a été fait prisonnier par les soldats russes dans la région de Donetsk en décembre 2024, selon le Parquet.
9:27
Zelensky détaille la dernière version du plan de paix américain
Volodymyr Zelensky a affirmé qu'il s'attendait à une réponse mercredi de la Russie sur la dernière mouture du plan américain visant à mettre fin à la guerre en Ukraine, négociée depuis des semaines entre Kiev et Washington. «Nous aurons une réaction des Russes après que les Américains leur auront parlé», a-t-il déclaré aux journalistes, dont ceux de l'AFP, dans des commentaires diffusés mercredi.

Le président ukrainien a affirmé que la dernière version du plan américain prévoit de geler le front sur les lignes actuelles et d'ouvrir des discussions sur la création de zones démilitarisées. «La ligne de déploiement des troupes à la date de cet accord est la ligne de contact reconnue de facto», a déclaré Zelensky, selon des propos diffusés mercredi. «Un groupe de travail se réunira pour déterminer le redéploiement de forces nécessaires pour mettre fin au conflit, ainsi que pour définir les paramètres des futures possibles zones économiques spéciales», a-t-il ajouté.



Washington propose en outre que la centrale nucléaire de Zaporijjia, occupée par la Russie dans le sud de l'Ukraine, soit exploitée conjointement par Moscou, Kiev et Washington, Zelensky se dit opposé à cette éventualité. «La centrale nucléaire de Zaporijjia serait exploitée conjointement par trois pays : l'Ukraine, les Etats-Unis et la Russie (...) Pour l'Ukraine, cela semble très inapproprié et pas tout à fait réaliste».

Le président ukrainien a assuré que la nouvelle version du plan n'exige pas que l'Ukraine renonce formellement à intégrer l'Otan, ce qui était une exigence majeure de Moscou.« C'est à l'Otan de décider si elle souhaite ou non accueillir l'Ukraine parmi ses membres. Et notre choix est fait. Nous avons renoncé à modifier la Constitution ukrainienne pour y inscrire que le pays ne rejoindra pas l'Otan», a déclaré Zelensky, faisant référence à une précédente version rédigée par les Etats-Unis qui exigeait de Kiev un engagement juridique à ne pas rejoindre l'Alliance.

La nouvelle mouture du document, qui a été envoyé à Moscou pour commentaires, stipule finalement que «l'Ukraine doit organiser des élections dès que possible après la signature de l'accord.»
9:19
La Suisse extrade un espion russe présumé vers l’Allemagne
Plus de sept mois après son arrestation dans le canton de Thurgovie, un agent russe présumé a été extradé mardi vers l’Allemagne. Le suspect a été présenté à Karlsruhe devant le juge d’instruction de la Cour fédérale allemande de justice.

L’homme a été placé en détention provisoire pour activité présumée d’agent au profit de la Russie, a indiqué le Ministère public allemand, cité par l'agence DPA. Selon ce dernier, l’accusé et deux complices auraient proposé à plusieurs personnes supposément mandatées par la Russie de commettre des attentats incendiaires et à l’explosif contre le transport de marchandises en Allemagne.
Les Ukrainiens devaient, «en se répartissant les tâches, envoyer depuis l’Allemagne à des destinataires en Ukraine des colis contenant des dispositifs explosifs ou incendiaires qui s’enflammeraient pendant le transport». L’un d’eux aurait déposé fin mars à Cologne deux colis tests contenant notamment des traceurs GPS. D’après l’enquête, l’ordre aurait été donné par l’homme désormais présenté à Karlsruhe. Celui-ci avait été arrêté à la mi-mai dans le canton de Thurgovie à la demande du parquet fédéral allemand.

Les deux complices, arrêtés également en mai, à Cologne et à Constance, ont déjà comparu devant la justice allemande. Tous deux ont été placés en détention provisoire.
5:55
Deux policiers tués par un engin explosif à Moscou
Deux agents de la police routière ont été tués dans la nuit de mardi à mercredi à Moscou dans une explosion survenue lorsqu'ils ont tenté d'arrêter une personne suspecte, a indiqué le Comité d'enquête russe dans un communiqué. «Un engin explosif a été mis en marche» au moment où les policiers se sont approchés de cette personne qui se trouvait près de leur véhicule de service, selon la même source.



«Deux policiers ont succombé à leurs blessures», indique le communiqué en précisant que la personne se trouvant à côté d'eux a également péri dans l'explosion. Une enquête pour «attentat à la vie» des membres des forces de l'ordre et «trafic d'explosifs» a été ouverte, a-t-il ajouté.

L'incident s'est produit dans la rue Eletskaïa, dans le sud de Moscou, à proximité de l'endroit où a été tué un général russe cette semaine. La zone a été bouclée par un important dispositif policier, selon les images diffusées par les télévisions russes.
5:51
Des ministres syriens discutent coopération militaire avec Moscou
Les ministres syriens des affaires étrangères et de la défense ont été reçus mardi à Moscou pour le président russe Vladimir Poutine avec lequel ils ont parlé coopération militaire, a indiqué l'agence publique syrienne. La Russie possède deux bases militaires en Syrie.

Le chef de la diplomatie syrienne Asaad al-Shaibani et le ministre de la défense Murhaf Abu Qasra ont évoqué avec Vladimir Poutine «des questions politiques, militaires et économiques d'intérêt commun, avec un accent particulier sur la coopération stratégique dans le domaine des industries militaires», a indiqué l'agence Sana. Il s'agit de «renforcer les capacités de défense de l'armée syrienne» et notamment d'en «moderniser les équipements militaires», afin de «soutenir la sécurité et la stabilité en Syrie et dans la région», selon la même source.

Les discussions ont également porté sur des projets économiques, notamment de reconstruction du pays ravagé par la guerre civile, selon Sana.
17:21
L'armée ukrainienne annonce avoir abandonné la ville de Siversk
L'armée ukrainienne a annoncé mardi s'être retirée de la ville de Siversk, dans l'est de l'Ukraine, face aux assauts des troupes russes. Elles avaient revendiqué la capture de cette localité le 11 décembre. «Afin de préserver la vie de nos soldats et la capacité de combat de nos unités, les défenseurs ukrainiens se sont retirés de la localité», a indiqué sur Telegram l'état-major de l'armée ukrainienne. Selon cette source, les soldats russes «ont réussi à avancer grâce à leur supériorité numérique et à la pression constante exercée par de petits groupes d'assaut dans des conditions météorologiques difficiles».

Les troupes de Moscou «disposent d'un avantage significatif en termes d'effectifs et d'équipement et, malgré des pertes importantes, poursuivent leurs opérations offensives», a ajouté l'état-major ukrainien. La Russie avait revendiqué il y a moins de deux semaines la prise de Siversk, des derniers verrous empêchant les forces russes de s'approcher des grandes cités régionales encore sous contrôle ukrainien de Kramatorsk et de Sloviansk.

Comptant environ 11 000 habitants avant la guerre, Siversk est aujourd'hui en grande partie détruite. Les forces russes s'en étaient approchées par trois côtés à partir de septembre 2025, avant de percer les défenses ukrainiennes locales entre novembre et décembre, selon des analystes militaires.

La Russie, qui occupe environ 19% du territoire ukrainien, a accéléré ses avancées en Ukraine ces derniers mois, revendiquant notamment la capture du noeud logistique clé de Pokrovsk. Elle a réalisé en novembre sa plus grande progression sur le front en Ukraine en un an, selon l'analyse par l'AFP des données fournies par l'Institut américain pour l'étude de la guerre (ISW), qui travaille avec le Critical Threats Project (CTP, une émanation de l'American Enterprise Institute), deux centres de réflexion américains spécialisés dans l'étude des conflits. Parallèlement, l'Ukraine et la Russie négocient séparément avec les Etats-Unis sur le plan américain visant à mettre fin à la guerre.
14:31
Une frappe russe à Tchernobyl pourrait provoquer un «mini-séisme»
Une frappe russe pourrait provoquer l’effondrement de l’abri antiradiations interne de la centrale nucléaire de Tchernobyl, aujourd’hui à l’arrêt, en Ukraine, a déclaré le directeur de la centrale Sergyi Tarakanov à l’AFP. «Si un missile ou un drone le touche directement, ou même tombe quelque part à proximité, par exemple un Iskander, Dieu nous en garde, cela provoquera un mini-séisme dans la zone», a-t-il expliqué à l’AFP, lors d’un entretien réalisé la semaine dernière. Il a ajouté que la réparation complète de la la partie extérieure endommagée de la centrale prendrait trois à quatre ans.

13:04
Lituanie: trois Russes condamnés pour avoir profané une statue
Un tribunal lituanien a condamné mardi à de la prison ferme trois hommes de nationalité russe. Ils ont profané, dans «l'intérêt de la Russie», la statue d'un héros de la résistance à l'occupation soviétique. Les trois hommes, âgés de 20 à 43 ans et dont deux possèdent également la nationalité estonienne, avaient recouvert de peinture rouge la statue d'Adolfas Ramanauskas-Vanagas à Merkine, dans le sud de la Lituanie, en janvier 2024. Jusqu'à son exécution en 1957, ce partisan a incarné la résistance à l'occupation du pays balte par l'URSS après la Seconde Guerre mondiale. Il a reçu en 2018 des funérailles nationales.

Le tribunal de Kaunas a condamné les prévenus à des peines allant de 2,5 à quatre ans de prison pour avoir «aidé un autre État ou son organisation à agir contre la République de Lituanie, d'avoir endommagé la propriété d'autrui et d'avoir commis un acte de vandalisme dans un lieu public». Malgré leurs dénégations, ils ont été reconnus coupables d'avoir agi «dans l'intention (...) de participer à des attaques hybrides» contre la Lituanie, au profit de la Russie et moyennant rétribution, précise un communiqué de la juridiction.

L'un d'eux a reconnu les faits tout en affirmant ignorer l'identité du commanditaire et de l'homme dont il devait vandaliser la statue, expliquant avoir été seulement motivé par l'argent, selon la presse locale.
13:03
Accusé de propagande pro-russe, cet ex-espion suisse va contester les sanctions
Jacques Baud va interpeller l'Union européenne (UE) pour contester les sanctions prises à son encontre dans le cadre de la guerre en Ukraine. L'ancien agent du Service de renseignements de la Confédération (SRC) est accusé de servir la propagande pro-russe. Ses avocats vont s'adresser directement au Conseil de l'UE. Contacté mardi par Keystone-ATS, Jacques Baud précise qu'il souhaite aussi déposer un recours auprès de la Cour de justice de l'UE.

Vivant à Bruxelles, l'ex du SRC indique avoir reçu lundi un appel de l'ambassadrice suisse à la Haye.« Elle m'a juste transmis des liens qui renvoient vers la page de l'UE qui traite de ces sanctions et des procédures de recours en général, que je connaissais déjà, mais ne m'a donné aucune information sur ce que la Suisse faisait ou comptait faire».



Lundi dans la NZZ, le Département fédéral des affaires étrangères avait indiqué «se renseigner auprès des autorités compétentes sur les voies de recours dont dispose M. Baud pour contester cette décision». L'UE a sanctionné Jacques Baud le 15 décembre.
12:20
Le chef de l’Otan met en garde : la sécurité de l’Europe dépend de l’Ukraine
Le secrétaire général de l’Otan, Mark Rutte, appelle à poursuivre le soutien à l’Ukraine — tout en mettant en garde contre les risques sécuritaires pour les Etats membres européens de l’Alliance. Afin d’empêcher le chef du Kremlin, Vladimir Poutine, de tenter une attaque contre un allié de l’Otan, il faut veiller à ce que l’Ukraine reste forte, a-t-il déclaré dans un entretien accordé à la Deutsche Presse-Agentur. Il a également rappelé la nécessité d’augmenter les dépenses de défense, comme décidé lors du sommet de l’Otan à La Haye.



«Si nous faisons ces deux choses, nous serons suffisamment forts pour nous défendre, et Poutine n’essaiera jamais», a affirmé Mark Rutte, évoquant l’éventualité d’une attaque russe.
Selon l’ancien chef du gouvernement néerlandais, le réarmement doit toutefois intervenir rapidement. D’après différentes évaluations des services de renseignement, la situation pourrait devenir dangereuse dès 2027, 2029 ou 2031, a-t-il indiqué.
12:18
La Pologne et ses alliés font décoller des avions de combat après des attaques contre l’ouest de l’Ukraine
La Pologne a mis en alerte son armée de l’air ainsi que celles de ses alliés en raison de frappes aériennes russes visant l’ouest de l’Ukraine, à proximité de la frontière. Des avions polonais et alliés ont décollé tôt mardi afin de garantir la sécurité de l’espace aérien polonais, a indiqué le commandement opérationnel des forces armées du pays membre de l'Otan sur la plateforme X. Des avions de combat ont également été engagés, tandis que les systèmes de défense aérienne et de surveillance radar au sol ont été placés en état d’alerte renforcée.
10:27
Deux morts après les frappes russes
Au moins deux personnes ont été tuées et plusieurs blessées mardi en Ukraine dans des frappes de drones et missiles russes ayant touché ses infrastructures énergétiques, provoquant de nouvelles coupures de courant. Selon le président Volodymyr Zelensky, 13 régions du pays ont été frappées par une vague de plus de 650 drones et 30 missiles, dont la capitale, Kiev, où l'alerte antiaérienne a sonné pendant plus de quatre heures.

Deux personnes ont été tuées, une dans la région de Kiev et l'autre dans celle de Khmelnytsky (ouest), selon le décompte des autorités locales, précisant que plus de dix personnes, dont des enfants, ont été blessées à travers le pays. Zelensky a estimé que ces nouvelles frappes« envoient un signal extrêmement clair sur les priorités de la Russie», au moment où des efforts diplomatiques sont mis en oeuvre par Washington pour mettre fin au conflit.

7:41
Ukraine: coupures de courant d'ampleur suite à des frappes russes
Les autorités ukrainiennes ont annoncé mardi des coupures de courant dans plusieurs régions du pays à la suite de frappes russes sur ses infrastructures. L'armée russe bombarde l'Ukraine quasiment toutes les nuits avec des missiles et des drones. «La Russie attaque une fois de plus nos infrastructures énergétiques. En conséquence, des coupures de courant d'urgence ont été déclenchées dans plusieurs régions d'Ukraine», a indiqué le ministère de l'énergie sur le réseau social Telegram.

L'opérateur électrique Ukrenergo a fait état d'une «attaque massive de missiles et de drones» et dit que les travaux de réparation démarreraient dès que la situation sécuritaire le permettrait. Il n'a pas été fait état de victime à ce stade.

5:52
La Finlande relève l'âge limite des réservistes face à la menace russe
La Finlande a annoncé lundi qu'elle relèvera l'âge limite des réservistes de son armée de 60 à 65 ans l'année prochaine, afin de renforcer la préparation militaire du pays face à la menace posée par la Russie voisine. Le ministre de la Défense, Antti Hakkanen, a déclaré que la réforme, qui entrera en vigueur le 1er janvier après avoir été promulguée par le président, entraînera une augmentation du nombre de conscrits de 125 000 sur cinq ans.

«Le nombre de réservistes finlandais sera d'environ un million en 2031», a précisé Hakkanen dans un communiqué. «Cette mesure, ainsi que les autres mesures que nous prenons pour renforcer notre défense, montrent que la Finlande prend en charge sa sécurité, aujourd'hui et à l'avenir», a ajouté le ministre.



Le service militaire est obligatoire pour tous les hommes en Finlande lorsqu'ils atteignent 18 ans. Il se fait sur la base du volontariat pour les femmes de ce pays nordique de 5,6 millions d'habitants. Les conscrits peuvent effectuer un service militaire de six, neuf ou 12 mois selon leur formation. La nouvelle limite d'âge s'appliquera aux personnes assujetties au service militaire dès l'entrée en vigueur de la loi.
15:54
La Russie fait état de «lents progrès»
La Russie a fait état lundi de «lents progrès» dans les négociations avec les Etats-Unis sur le plan visant à mettre fin à la guerre en Ukraine. Moscou dénonce toutefois les «tentatives malveillantes» de certains pays de faire échouer les pourparlers. «On observe de lents progrès. Ils s'accompagnent de tentatives extrêmement néfastes et malveillantes d'un groupe influent d'États visant à torpiller ces efforts et à faire dérailler le processus diplomatique», a déclaré le vice-ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Riabkov, cité par les agences de presse russes.



Il a loué l'intention du président Donald Trump de trouver «des solutions qui s'attaqueront aux causes profondes du conflit et qui seront durables», tout en critiquant l'attitude des Etats européens envers le plan de Washington, présenté il y a près d'un mois et qui fait depuis l'objet de négociations.

Une entente russo-américaine sur l'Ukraine, «c'est ce que redoutent tant nos adversaires à Bruxelles et dans plusieurs capitales européennes, qui, dans leurs pires cauchemars, ne peuvent qu'imaginer les résultats auxquels nous travaillons», a dit Segueï Riabkov. «Nous continuerons à avancer dans cette direction sans relâcher nos efforts», a-t-il ajouté.

De nouveaux pourparlers sur le plan des Etats-Unis se sont déroulés ce week-end en Floride, avec des rencontres séparées de responsables américains avec les émissaires russes et ukrainiens. Si ce dernier cycle de négociations n'a produit aucune percée significative, les Etats-Unis et l'Ukraine ont salué des échanges «productifs et constructifs».
11:47
La région d'Odessa de nouveau visée par des frappes russes
La région portuaire d'Odessa, dans le sud de l'Ukraine, a de nouveau été visée lundi par des frappes russes qui ont endommagé des infrastructures énergétiques et maritimes, après des attaques ukrainiennes sur des pétroliers liés à la Russie en mer Noire et Méditerranée. Ces dernières semaines, l'armée russe a frappé des ports, ponts et installations électriques dans cette région méridionale bordant la mer Noire. Le président russe Vladimir Poutine avait menacé d'intensifier les attaques sur les ports ukrainiens, en réponse aux opérations de Kiev.

Les frappes de lundi ont visé des «infrastructures énergétiques et industrielles» ainsi qu'un «entrepôt contenant des engrais et du matériel agricole» et fait un blessé, selon le gouverneur de la région d'Odessa, Oleg Kiper. Elle ont aussi privé d'électricité plus de 120'000 foyers, selon les autorités. L'opérateur électrique privé DTEK a indiqué travailler «en mode intensif» pour reconnecter le réseau.

«L'ennemi ne cesse de frapper la région d'Odessa. La Russie tente de détruire la logistique maritime en lançant des attaques systématiques contre les infrastructures portuaires et énergétiques», a affirmé sur Telegram le ministre de la Reconstruction, Oleksiï Kouleba.
8:22
Un général de l'état-major russe tué dans une explosion à Moscou
Un général de l'état-major russe a été tué lundi matin dans l'explosion d'une voiture dans le sud de Moscou, a annoncé le Comité d'enquête russe, en affirmant étudier une piste ukrainienne.

Une enquête pour «meurtre» du général-lieutenant Fanil Sarvarov, chef du département de la formation opérationnelle au sein de l'état-major, a été ouverte, a précisé le comité dans un communiqué. L'une des pistes étudiées est celle «liée» aux «services spéciaux ukrainiens», selon la même source.

22:51
Des négociations productives selon les Etats-Unis et l'Ukraine
Les délégations américaine et ukrainienne ont salué dimanche la tenue d'échanges «productifs et constructifs» lors de négociations organisées à Miami en présence d'alliés européens en vue de mettre fin à la guerre en Ukraine.

«Au cours des trois derniers jours en Floride, la délégation ukrainienne a tenu une série de réunions productives et constructives avec ses partenaires américains et européens» ont écrit Steve Witkoff, l'envoyé spécial de Donald Trump, et Roustem Oumerov, négociateur en chef de Kiev, sur le réseau social X.

Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, avait auparavant déclaré que les travaux se poursuivaient «sur les documents relatifs à la fin de la guerre, aux garanties de sécurité et à la reconstruction». «Chaque point est examiné en détail et la partie américaine se montre constructive», avait-il assuré.

Des négociateurs ukrainiens, européens et américains se trouvaient à Miami pour une série de discussions menées depuis vendredi par Steve Witkoff et Jared Kushner, le gendre du président américain.

Les Américains s'entretiennent également sur place avec l'émissaire russe Kirill Dmitriev pour tenter de trouver une issue au conflit en Ukraine, déclenché il y a près de quatre ans par l'invasion russe. Ce dernier a également salué dimanche le caractère constructif des échanges.

La présidence russe a affirmé par la voix de son conseiller diplomatique, Iouri Ouchakov, qu'une rencontre trilatérale Russie/Etats-Unis/Ukraine n'était «pas en cours de préparation», alors que les Ukrainiens avaient fait état d'une proposition de Washington en ce sens.
20:07
Nouvelles réunions américano-ukrainienne et américano-russe
Kiev a annoncé dimanche que les négociateurs ukrainiens allaient de nouveau s'entretenir à Miami avec leurs homologues américains qui reçoivent de leur côté séparément l'émissaire russe, pour évoquer un possible règlement du conflit en Ukraine.

La présidence russe a pour sa part affirmé le même jour, par la voix de son conseiller diplomatique, Iouri Ouchakov, qu'une rencontre trilatérale Russie/Etats-Unis/Ukraine n'était «pas en cours de préparation», alors que les Ukrainiens avaient fait état d'une proposition de Washington d'en organiser une.

«Troisième jour de travail. Aujourd'hui, avec le chef d'état-major des forces armées Andriï Gnatov, nous allons avoir une autre réunion avec la partie américaine», a déclaré le négociateur en chef de Kiev, Roustem Oumerov, qui est arrivé à Miami vendredi, le jour où les pourparlers ont commencé.

Dimanche toujours, les Américains, emmenés par Steve Witkoff, l'envoyé spécial de Donald Trump, et Jared Kushner, le gendre du président américain, parlent également dans cette ville du sud-est des Etats-Unis avec le représentant russe Kirill Dmitriev. Et ce pour la deuxième fois ce week-end.

«Les discussions se déroulent de manière constructive», a jugé cet émissaire de Moscou. Samedi, le président ukrainien Volodymyr Zelensky avait quant à lui appelé Washington à accentuer la pression sur la Russie.

«Les Etats-Unis doivent dire clairement: s'il n'y a pas de voie diplomatique, alors il y aura une pression totale», avait-il lancé devant la presse, jugeant que seuls les Américains étaient capables de persuader Moscou d'arrêter le conflit en Ukraine, déclenché il y a près de quatre ans.
17:22
Une nouvelle rencontre ukraino-américaine annoncée
Le négociateur en chef de Kiev, Roustem Oumerov, a annoncé dimanche que les envoyés ukrainiens allaient de nouveau rencontrer la partie américaine à Miami, où ils se trouvent depuis vendredi pour des discussions sur une possible résolution du conflit en Ukraine.

«Troisième jour de travail. Aujourd'hui, avec le chef d'état-major des forces armées Andriï Gnatov, nous allons avoir une autre réunion avec la partie américaine», a déclaré Roustem Oumerov sur Telegram, alors que les envoyés américains rencontrent également l'émissaire russe Kirill Dmitriev pour la deuxième fois dimanche.
11:28
«les discussions se déroulent de manière constructive» selon la Russie
L'émissaire russe Kirill Dmitriev arrivé samedi à Miami (Etats-Unis), a affirmé que «les discussions se déroulent de manière constructive» avec Witkoff et Kushner, et vont continuer dimanche, selon les agences de presse russe.

Iouri Ouchakov a également affirmé aux journalistes russes dimanche qu'il n'avait «pas vu» la proposition américaine de résolution du conflit après la rencontre entre Washington et les envoyés ukrainiens et européens.

Kirill Dmitriev «rentrera à Moscou, fera son rapport, et nous discuterons que faire ensuite», a affirmé l'aide du Kremlin.

Une table ronde réunissant toutes les parties serait une première depuis six mois, mais le président ukrainien s'était lui montré sceptique sur ses possibles débouchés. «Je ne suis pas sûr que quoi que ce soit de nouveau n'en émerge», a-t-il déclaré samedi aux journalistes, alors que de précédentes rencontres en Turquie cet été n'avaient abouti qu'à des échanges de prisonniers.
9:50
Une rencontre Etats-Unis-Ukraine-Russie «pas en cours de préparation»
Le Kremlin a affirmé dimanche qu'une rencontre entre les émissaires américains, ukrainiens et russes n'était «pas en préparation». Cela alors que des discussions séparées ont lieu depuis vendredi aux États-Unis sur une possible sortie du conflit en Ukraine.

«Pour l'instant, personne n'a parlé sérieusement de cette initiative, et elle n'est pas en cours de préparation, à ma connaissance», a déclaré à la presse le conseiller diplomatique de la présidence russe, Iouri Ouchakov, cité par des agences de presse russes.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a affirmé samedi que Washington avait proposé d'organiser une rencontre trilatérale, citant Roustem Oumerov, l'un des négociateurs clé de Kiev qui s'est rendu vendredi à Miami (Etats-Unis).

Des pourparlers menés par Steve Witkoff, l'envoyé spécial de Donald Trump, et Jared Kushner, le gendre du président américain, ont lieu ce week-end en Floride avec les envoyés ukrainiens et européens d'une part, et l'émissaire russe Kirill Dmitriev, arrivé samedi, d'autre part.
7:48
Poutine «prêt au dialogue avec Macron», selon son porte-parole
Le président russe Vladimir Poutine est «prêt au dialogue» avec son homologue français Emmanuel Macron, a déclaré dans la nuit de samedi à dimanche le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, à l'agence russe RIA Novosti.

«Il (M. Macron) a dit qu'il était prêt à parler avec Poutine. Il est probablement très important de rappeler ce que le président a dit lors de Ligne directe (ndlr: sa grande conférence de presse annuelle vendredi). Il a également exprimé le fait qu'il était prêt à engager le dialogue avec Macron», a expliqué M. Peskov.

Le porte-parole de la présidence russe faisait référence à une déclaration d'Emmanuel Macron vendredi matin à Bruxelles, à l'issue d'un sommet où l'Union européenne a trouvé un accord pour débloquer un prêt de 90 milliards d'euros pour soutenir l'Ukraine.

«Je pense qu'il va redevenir utile de parler à Vladimir Poutine», avait dit le président français devant la presse.
21:24
Ukraine: Zelensky appelle Trump à accentuer la pression sur Moscou
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a appelé samedi les États-Unis à accentuer la pression sur la Russie, au moment où des négociateurs se retrouvent à Miami pour de nouvelles discussions en vue de mettre fin à la guerre en Ukraine.

«Les Etats-Unis doivent dire clairement: s'il n'y a pas de voie diplomatique, alors il y aura une pression totale», a lancé le président ukrainien devant la presse à Kiev, citant la possibilité par exemple de fournir plus d'armes à l'Ukraine et d'étendre les sanctions contre la Russie.

Vladimir «Poutine ne sent pas encore le genre de pression qui devrait être mise en oeuvre», a-t-il poursuivi, jugeant que seuls les Américains étaient capables de persuader la Russie d'arrêter le conflit en Ukraine, qui dure depuis près de quatre ans.

«Je pense que les Etats-Unis et le président Trump ont cette force. Et je pense que nous ne devrions pas chercher d'alternatives aux Etats-Unis», a martelé Volodymyr Zelensky.

Au même moment, des négociateurs ukrainiens, européens et américains se trouvent à Miami, en Floride, pour participer à des pourparlers menés par Steve Witkoff, l'envoyé spécial de Donald Trump, et Jared Kushner, le gendre du président américain. L'émissaire russe Kirill Dmitriev est également arrivé à Miami samedi.
20:03
Pourparlers sur l'Ukraine: l'émissaire russe est arrivé à Miami
L'émissaire russe pour les questions économiques, Kirill Dmitriev, est arrivé samedi à Miami, aux Etats-Unis, où de nouvelles discussions ont commencé pour tenter de mettre fin au conflit en Ukraine, a confirmé une source russe à l'AFP.

Un peu plus tôt, Kirill Dmitriev avait affirmé dans des messages sur X qu'il était «en route».
18:55
Seuls les Etats-Unis peuvent persuader la Russie selon Zelensky
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé samedi que seuls les Etats-Unis étaient capables de persuader la Russie de mettre fin à la guerre en Ukraine. Une déclaration faite au moment où des envoyés de Kiev et de Moscou se sont rendus à Miami pour de nouvelles discussions.

«Je pense que les Etats-Unis et le président Trump ont cette force. Et je pense que nous ne devrions pas chercher d'alternatives aux Etats-Unis. Toute autre choix soulève des doutes» quant à la possibilité d'obtenir la paix, a déclaré M. Zelensky en réponse aux questions de journalistes.
18:53
Proposition américaine de négociations directes Ukraine-Russie
Les Etats-Unis ont proposé d'organiser les premières négociations en face-à-face entre l'Ukraine et la Russie depuis six mois, à Miami. De nouvelles discussions en vue de mettre la fin de la guerre doivent se dérouler, a assuré samedi Volodymyr Zelensky.

L'émissaire russe Kirill Dmitriev a dans le même temps annoncé qu'il se dirigeait vers cette ville de Floride où des équipes ukrainienne et européenne se trouvent déjà pour participer aux pourparlers menés par Steve Witkoff, l'envoyé spécial de Donald Trump, et Jared Kushner, le gendre du président américain.

Washington a «proposé un format, autant que je sache, Ukraine, Etats-Unis, Russie», a affirmé devant la presse à Kiev Volodymyr Zelensky, évoquant en outre une possible présence de représentants européens.

Il «serait logique d'avoir une telle réunion en commun» avec ces derniers, «une fois que nous aurons pris connaissance des résultats potentiels des réunions qui ont déjà eu lieu», a en effet estimé le chef de l'Etat ukrainien.

Il a par ailleurs averti que ce n'était pas à Vladimir Poutine de décider de l'organisation des élections en Ukraine. Le président russe avait suggéré la veille que la Russie pourrait cesser ses frappes en profondeur le jour où un scrutin aurait lieu.

«En route pour Miami», a de son côté écrit Kirill Dmitriev dans un message sur X qu'il a accompagné d'un emoji de colombe de la paix et d'une courte vidéo montrant le soleil matinal perçant les nuages au-dessus d'une plage bordée de palmiers.

«Alors que les bellicistes continuent de travailler d'arrache-pied pour saper le plan de paix américain pour l'Ukraine, je me suis souvenu de cette vidéo de ma précédente visite : la lumière perçant les nuages d'orage», a commenté l'envoyé russe.
15:07
Un nouveau drone retrouvé écrasé dans le nord-ouest de la Turquie
Un drone de provenance et d'origine inconnues, le deuxième en moins de 24 heures, a été découvert écrasé dans un champ du nord-ouest de la Turquie, ont rapporté samedi les médias turcs. Les autorités turques n'ont pas réagi ni commenté l'information pour le moment.

Selon plusieurs chaînes de télévision privées et le quotidien Cumhuriyet, qui publient des images présentées comme celles du drone accidenté, sans marque d'identification visible, l'engin a été découvert dans un champ vide à proximité de la ville de Balikesir, à trois heures au sud-ouest d'Istanbul.

Les chaînes Halk TV et Habertürk rapportent que le drone a été transporté à Ankara pour y être analysé. Il semble que l'accident remonte à plusieurs jours, selon plusieurs médias qui citent des paysans.

Il s'agit du second incident de ce type en moins de 24 heures et du troisième depuis lundi. Les deux précédents impliquaient des drones dont l'un au moins a été présenté comme «de fabrication russe» par les autorités. Vendredi, un drone a été retrouvé écrasé dans une zone rurale près d'Izmit, à l'est d'Istanbul, à 30 km des côtes de la mer Noire.
14:30
Les stocks d'huile d'une entreprise genevoise bombardés
Des stocks d'huile de tournesol d'Allseeds Switzerland, sise à Genève, ont été bombardés par la Russie près d'Odessa, a indiqué samedi son directeur à Keystone-ATS. Il a fait état d'un mort et deux blessés dans l'attaque. Des milliers de tonnes d'huile sont perdues.

«Nos installations dans le port de Pivdenniy, situé à 50 km à l'est d'Odessa, ont été bombardées la semaine dernière, hier soir et ce matin. Trois citernes sont actuellement encore en feu», a déclaré Kees Vrins. Selon lui, il est trop tôt pour donner un inventaire précis des dégâts.

«Pour le moment, on essaie d'éteindre le feu», a dit Kees Vrins. «Il y a beaucoup de dommages aussi dans les stocks voisins», a ajouté le responsable, sans pouvoir donner de détails. «Nous ne sommes pas assurés» pour de tels évènements, «les assureurs fuient face à ce type de risque», a-t-il précisé.

«Il s'agit de notre huitième bombardement depuis le début de la guerre», a déclaré Kees Vrins, dont l'entreprise est active en Ukraine dans le commerce de céréales, ainsi que d'huile de tournesol et de colza, depuis 28 ans.
10:13
Un émissaire russe en route pour Miami
L'émissaire russe pour les questions économiques, Kirill Dmitriev, a annoncé samedi qu'il se rendait à Miami (Etats-Unis), où une série de discussions ont débuté pour tenter de mettre fin à la guerre en Ukraine, qui va entrer en février dans sa cinquième année.

«En route pour Miami», a écrit M. Dmitriev dans un message sur le réseau social X, en ajoutant un emoji de pigeon et en joignant une courte vidéo montrant le soleil du matin perçant les nuages au-dessus d'une plage bordée de palmiers.
7:18
Washington dit ne pas vouloir imposer la paix
Le chef de la diplomatie américaine Marco Rubio a assuré vendredi qu'aucun accord ne sera imposé à l'Ukraine au moment où une série de discussions ont débuté à Miami pour tenter de mettre fin à la guerre, en présence d'alliés européens.

«En fin de compte, c'est à eux de conclure un accord. Nous ne pouvons pas forcer l'Ukraine à conclure un accord. Nous ne pouvons pas forcer la Russie à conclure un accord. Il faut qu'ils (le) veuillent», a affirmé Marco Rubio lors d'une conférence de presse de fin d'année à Washington.

«Ce que nous essayons de déterminer ici, c'est ce qui est acceptable pour l'Ukraine et ce qui est acceptable pour la Russie, et (...) voir si nous pouvons les rapprocher et les amener à conclure une sorte d'accord», a-t-il dit en soulignant que des «progrès» ont été accomplis mais qu'il restait du travail à faire.

Les pourparlers diplomatiques destinés à mettre fin au conflit, qui entrerait en février dans sa cinquième année, se sont accélérés ces dernières semaines à la suite de la publication d'un plan de l'administration Trump, sans aboutir à un cessez-le-feu.

La Russie continue de viser les infrastructures ukrainiennes et vendredi soir, une frappe de missile balistique russe a fait sept morts et quinze blessés dans la région d'Odessa, sur la mer Noire, a annoncé le gouverneur local Oleg Kiper.
22:43
Sept morts dans une frappe russe dans la région d'Odessa
Une frappe de missile balistique russe a fait sept morts et quinze blessés dans la région d'Odessa, sur la mer Noire, en Ukraine, a annoncé vendredi le gouverneur local. Elle a ajouté que l'attaque visait les infrastructures portuaires. «L'ennemi a frappé les infrastructures portuaires de la région d'Odessa: sept morts, quinze blessés», a déclaré le gouverneur régional d'Odessa, Oleg Kiper, sur les réseaux sociaux.
21:13
Nouvelles «consultations» sur l'Ukraine aux Etats-Unis
Les alliés européens de l'Ukraine participent vendredi à une nouvelle réunion aux Etats-Unis alors que Donald Trump fait pression dans les négociations sur un plan visant à mettre fin au conflit avec la Russie. L'émissaire américain Steve Witkoff et le gendre du président, Jared Kushner, organisent des discussions à Miami qui incluront le négociateur ukrainien Roustem Oumerov et des représentants de la France, du Royaume-Uni et de l'Allemagne.


Steve Witkoff.

Les pourparlers diplomatiques destinés à mettre fin au conflit, qui entrerait en février dans sa cinquième année, se sont accélérés ces dernières semaines à la suite de la publication d'un plan de l'administration Trump, sans aboutir à un cessez-le-feu. Le chef de la diplomatie américaine Marco Rubio a déclaré vendredi que Washington n'allait rien imposer. L'inclusion directe des Européens constitue une nouveauté par rapport aux précédentes réunions qui ont eu lieu ces dernières semaines entre Ukrainiens et Américains à Genève, Miami et Berlin.

«Nous ne pouvons pas forcer l'Ukraine à conclure un accord. Nous ne pouvons pas forcer la Russie à conclure un accord. Il faut qu'ils le veuillent», a-t-il dit. Selon un responsable de la Maison Blanche, la partie américaine doit rencontrer séparément durant le week-end en Floride la délégation russe alors que les efforts diplomatiques s'accentuent. «Nous entamerons une nouvelle série de consultations avec la partie américaine. À l'invitation de cette dernière, nos partenaires européens participent également à ce format», a dit sur X Roustem Oumerov, qui a ajouté que l'équipe ukrainienne était animée par «un esprit constructif».
21:10
Un drone russe s'écrase en Turquie
Un drone a été retrouvé écrasé vendredi dans le nord-ouest de la Turquie, ont indiqué les autorités turques. Elles estiment qu'il s'agit d'un drone militaire de fabrication russe. «Un drone considéré comme un Orlan-10 de fabrication russe, utilisé à des fins de reconnaissance et de surveillance, a été retrouvé», écrit le ministère turc dans un communiqué, en annonçant l'ouverture d'une enquête.

Selon les autorités turques, le drone a été identifié dans une zone rurale près d'Izmit, à l'est d'Istanbul, à trente km des côtes de la mer Noire faisant face à l'Ukraine et la Crimée annexée par la Russie depuis 2014. Sur des images partagées par les médias turcs, l'engin apparaît en un seul morceau, les ailes légèrement endommagées.

Un drone «hors de contrôle» en provenance de la mer Noire avait déjà été abattu lundi dans l'espace aérien turc, selon les autorités qui n'ont toujours pas indiqué l'origine précise de l'engin, ni le lieu exact de son interception. Le ministère turc de la Défense a toutefois affirmé jeudi avoir appelé l'Ukraine et la Russie à «faire preuve de plus de prudence» à la suite de cet incident.
15:18
La Russie pourrait interrompre ses frappes le jour de la présidentielle en Ukraine
Le président russe Vladimir Poutine a indiqué vendredi que la Russie pourrait interrompre ses frappes en profondeur en Ukraine le jour de la présidentielle si Kiev décidait d'organiser ce scrutin.

«Nous sommes prêts à réfléchir à la manière d'assurer la sécurité lors des élections en Ukraine, au moins en cessant, en nous abstenant de mener des frappes en profondeur sur le territoire le jour du scrutin», a déclaré Poutine lors de sa conférence de presse annuelle.

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15:17
L'extrême droite allemande, convaincue d'une victoire russe, dénonce l'aide de l'UE à l'Ukraine
Le parti prorusse Alternative pour l'Allemagne (AfD), première force d'opposition du pays, a dénoncé vendredi la décision européenne de prêter 90 milliards d'euros à l'Ukraine, jugeant que la Russie allait gagner sa guerre.

L'UE a décidé dans la nuit de financer l'effort de guerre de l'Ukraine pendant au moins deux ans via un emprunt en commun de 90 milliards d'euros, sans recours aux avoirs russes qui resteront, eux, gelés en Europe jusqu'au versement par Moscou de réparations à Kiev.
Prenant pour cible le chancelier allemand Friedrich Merz qui depuis des mois cherche une solution pérenne pour financer l'Ukraine, les deux codirigeants de l'AfD l'ont accusé de faire payer aux contribuables la poursuite de la guerre, déclenchée par l'invasion russe de 2022.
15:16
Devant Zelensky, le président polonais reproche leur ingratitude aux Ukrainiens
Devant Volodymyr Zelensky qu'il recevait vendredi à Varsovie, le président nationaliste polonais Karol Nawrocki a reproché aux Ukrainiens de ne pas être reconnaissants pour l'aide apportée depuis le début de l'invasion à grande échelle de l'Ukraine par la Russie.

La Pologne a accueilli plus d'un million de réfugiés depuis février 2022 et compte parmi les premiers fournisseurs d'armes de Kiev. C'est aussi le principal pays par lequel passe le soutien militaire et humanitaire occidental à son voisin.



«Les Polonais ont le sentiment (...) que notre effort, notre aide multiforme apportée à l'Ukraine depuis le début de l'invasion à grande échelle n'ont pas été dûment appréciés ni compris», a déclaré Nawrocki au cours d'une conférence de presse avec son homologue ukrainien.
15:12
Drone russe en Turquie?
Un drone a été retrouvé écrasé vendredi dans le nord-ouest de la Turquie, ont rapporté les médias locaux, quatre jours après que l'armée turque a abattu un drone entré dans son espace aérien depuis la mer Noire.

Interrogé par l'AFP, le ministère turc de la Défense n'a pas répondu dans l'immédiat.

Selon plusieurs médias, dont l'agence de presse privée DHA, le drone a été retrouvé en rase campagne près d'Izmit, à l'ouest d'Istanbul, à 30 km des côtes de la mer Noire faisant face à l'Ukraine et la Crimée annexée par la Russie depuis 2014.



Plusieurs experts ont affirmé sur X, images à l'appui, que l'engin est un drone militaire russe de type «Orlan 10».
12:52
Russie: la Banque centrale abaisse son taux directeur à 16%
La Banque centrale de Russie (BCR) a abaissé vendredi son taux directeur de 16,5% à 16% dans un contexte de ralentissement de la croissance, l'économie russe subissant les conséquences de l'offensive en Ukraine et des sanctions occidentales.

«Le 19 décembre 2025, le conseil d'administration de la Banque de Russie a décidé de réduire le taux directeur de 50 points de base, à 16%», a indiqué la BCR dans un communiqué, ajoutant qu'elle «maintiendra des conditions monétaires aussi strictes que nécessaires pour ramener l'inflation à l'objectif» de 4% par an, contre 6,6% enregistré en novembre.

L'explosion des dépenses militaires avec le lancement de l'offensive à grande échelle contre l'Ukraine en février 2022 avait d'abord permis de tirer la croissance, mais cela a aussi fortement stimulé l'inflation, pénalisant la croissance en rendant le coût de l'emprunt prohibitif.
12:29
L'Ukraine affirme avoir frappé un pétrolier de la «flotte fantôme» russe en Méditerranée avec des drones
L'Ukraine a frappé pour la première fois un pétrolier de la «flotte fantôme» russe «dans les eaux neutres» de la Méditerranée, a annoncé vendredi à l'AFP une source au sein des services de sécurité (SBU) ukrainien.

«Le SBU a frappé avec des drones aériens un pétrolier de la dénommée "flotte fantôme" russe, le QENDIL», a précisé cette source. «La Russie utilisait ce pétrolier pour contourner les sanctions» et financer «sa guerre contre l'Ukraine», a-t-elle affirmé.
12:24
Poutine ne se considère «pas responsable» pour les morts en Ukraine
Le président russe Vladimir Poutine a déclaré vendredi qu'il ne se considérait «pas responsable» pour les morts causées par le conflit en Ukraine déclenché par son pays il y a bientôt quatre ans.

«Nous ne nous considérons pas responsables pour la mort des gens, parce que nous n'avons pas commencé cette guerre», a-t-il déclaré lors de sa grande conférence de presse annuelle retransmise à la télévision, imputant la responsabilité du conflit aux autorités ukrainiennes.
12:16
Poutine : «la balle dans le camp» de l'Ukraine et des Occidentaux
Le président russe Vladimir Poutine a affirmé vendredi que «la balle est dans le camp» de l'Ukraine et des Occidentaux dans les négociations visant à mettre fin à la guerre. Il a estimé que Moscou avait accepté des «compromis» dans ce processus.
«La balle est entièrement dans le camp de nos adversaires occidentaux, les dirigeants du régime de Kiev et leurs sponsors européens en premier lieu», a déclaré Poutine lors de sa conférence de presse annuelle retransmise à la télévision. Il s'est dit prêt «à négocier et à mettre fin au conflit par des moyens pacifiques».

«Nous ne nous considérons pas responsables pour la mort des gens, parce que nous n'avons pas commencé cette guerre», a-t-il ajouté, imputant la responsabilité du conflit aux autorités ukrainiennes.
12:07
Avoirs russes pour financer l'Ukraine: mise en garde de Poutine
Le président russe Vladimir Poutine a prévenu vendredi que l'utilisation des avoirs russes pour financer l'Ukraine pourrait «avoir des conséquences lourdes», après un sommet des 27 jeudi sur le sujet qui n'a pas abouti à un accord.

«C'est un braquage. Mais pourquoi ce n'est pas possible de commettre ce braquage? Parce que les conséquences peuvent être très lourdes», a déclaré M. Poutine lors de sa grande conférence annuelle retransmise à la télévision russe.
11:41
Poutine assure que les troupes russes «avancent sur tout le front»
Vladimir Poutine s'est félicité vendredi des récents gains territoriaux de son armée en Ukraine. Il a assuré que les forces russes «avancent sur tout le front», alors que d'intenses efforts diplomatiques menés par Washington sont déployés pour mettre fin à la guerre.

«Nos troupes avancent sur toute la ligne de contact (...), l'ennemi recule dans toutes les directions», a déclaré le président russe au début de sa grande conférence de presse annuelle retransmise à la télévision.

La guerre en Ukraine dans l'œil d'Alexander Chekmenev:

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La guerre en Ukraine dans l'œil d'Alexander Chekmenev
Faces of war pour le New York Times.
source: alexander chekmenev
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L'appartement des Zelensky en Crimée, vendu par la Russie
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L'appartement des Zelensky en Crimée, vendu par la Russie
source: www.imago-images.de / imago images
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L'Ukraine attaque une ville russe située à 1300 km de ses frontières
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