La porte-parole du président élu Karoline Leavitt a dénoncé des attaques «anti-américaines». L'ancien parlementaire Lee Zeldin, choisie pour prendre la tête de l'Agence de protection de l'environnement, a dit avoir été visé mercredi avec sa famille par «une menace à la bombe» accompagnée d'un «message à thématique propalestinienne».
L'élue Elise Stefanik, nommée pour représenter le pays à l'ONU, a affirmé avoir également été «avertie d'une alerte à la bombe à (son) domicile».
Le FBI a confirmé avoir «connaissance de nombreuses alertes à la bombe et de faits de swatting visant des personnes amenées à rejoindre la prochaine administration». Le «swatting» est une pratique qui consiste à provoquer des descentes de police chez les victimes en prétextant qu'un crime s'y déroule.
«Nous prenons toutes les menaces potentielles au sérieux», a poursuivi le FBI. Informé de la situation, le président sortant Joe Biden a condamné «sans équivoque les menaces de violence politique», selon un communiqué de la Maison Blanche.
L'administration du démocrate est en contact avec les autorités fédérales et l'équipe du milliardaire républicain sur le sujet, a-t-elle précisé. Joe Biden s'est engagé à tout faire pour permettre une transition «pacifique et ordonnée» avec le président élu.
La campagne présidentielle a été l'une des plus tendues de l'histoire moderne des Etats-Unis, Donald Trump ayant notamment été victime de deux tentatives d'assassinat. (ats/vz)