Des dizaines de milliers d'Américains ont rendu hommage à Charlie Kirk
Au terme d'une cérémonie de plus de cinq heures dans un stade de football américain près de Phoenix, devant environ 64 000 personnes, le président américain a pris dans ses bras Erika Kirk, la veuve de Charlie Kirk, qui l'avait précédé à la tribune.
«La violence vient largement de la gauche», a-t-il lancé à la foule, vêtue aux couleurs du drapeau américain, beaucoup arborant des casquettes «Make America Great Again» (MAGA, Rendre sa grandeur à l'Amérique), des tee-shirts «Freedom» (liberté) ou «Charlie».
«Charlie a été tué pour avoir exprimé les idées dans lesquelles croit profondément pratiquement tout le monde dans cette enceinte et dans la majeure partie du pays. Mais l'assassin a échoué dans sa mission, car le message de Charlie n'a pas été étouffé, il est plus grand et plus fort que jamais», a ajouté Donald Trump.
«Je lui pardonne»
Erika Kirk, qui reprend le flambeau de son mari à la tête de son organisation de jeunesse Turning Point USA, a dit «pardonner» à son meurtrier.
«Cet homme, ce jeune homme, je lui pardonne», a-t-elle annoncé, la voix étranglée par les sanglots, soulevant l'émotion et les applaudissements de l'assistance.
«Le meurtrier maléfique qui nous a pris Charlie s'attendait à ce que nous ayons des funérailles aujourd'hui et au lieu de cela nous avons eu une renaissance dans la célébration de Charlie Kirk et de Jésus Christ», a déclaré le vice-président JD Vance, dont il était très proche.
Charlie Kirk, 31 ans, a été assassiné le 10 septembre d'une balle dans le cou, alors qu'il animait un débat sur un campus universitaire dans l'Utah, dans l'ouest du pays, un drame qui a ravivé les profondes fractures politiques américaines.
La cérémonie a aussi été l'occasion de retrouvailles publiques entre Donald Trump et Elon Musk, qui ont discuté de manière visiblement amicale et se sont serré la main, plus de trois mois après leur rupture spectaculaire.
«Nous sommes tous Charlie Kirk»
Charlie Kirk utilisait ses millions d'abonnés sur les réseaux sociaux et ses interventions dans les universités pour défendre Donald Trump et diffuser ses idées nationalistes, chrétiennes et traditionalistes auprès de la jeunesse.
Son meurtrier présumé, Tyler Robinson, 22 ans, a expliqué son acte auprès de ses proches par la «haine» véhiculée selon lui par Charlie Kirk, ont révélé les autorités de l'Utah, qui ont requis la peine de mort contre lui. (ats/afp)