Une caravane de quelque 1500 migrants est partie de Tapachula, dans le sud du Mexique, près du Guatemala, pour entrer aux Etats-Unis avant l'investiture du nouveau président américain Donald Trump.
«Mon idée est d'arriver, d'obtenir un rendez-vous avant qu'il (Trump) arrive au pouvoir», a déclaré à l'AFP le Colombien Yamel Enriquez, en référence aux demandes d'asile que les étrangers déposent sur l'application «CBP One» des autorités américaines:
Le républicain a promis de recourir à l'armée pour mener «la plus grande opération d'expulsions dans l'Histoire des Etats-Unis». Le milliardaire qualifie d'«invasion» l'entrée des étrangers sans-papiers par la frontière avec le Mexique.
La Vénézuélienne Zuleika Carreño confesse avoir peur «de rester de ce côté-ci de la frontière et que tout ce chemin jusqu'ici ait été vain».
Mercredi, la présidente mexicaine, Claudia Sheinbaum, a affirmé que son gouvernement préparait un document soulignant l'apport des Mexicains à l'économie américaine et le présenter à Trump. Doit être également défendu les bienfaits du traité de libre-échange qui unit le Mexique, les Etats-Unis et le Canada, a-t-elle ajouté.
Donald Trump a menacé d'imposer des droits de douanes de 25% aux exportations mexicaines si le gouvernement fédéral n'arrêtait pas «les criminels et la drogue» qui entrent aux Etats-Unis.
Les migrants se réunissent depuis plusieurs années en cortèges de plusieurs centaines de personnes pour demander aux autorités mexicaines des documents de transit.
Ces caravanes ont connu un pic de mobilisation en 2018 pendant le premier mandat du 45e président (2017-2021). (ats/afp)