Le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi veut empêcher tout déplacement de Gazaouis «par la force». C'est ce qu'il a déclaré jeudi à Pékin.
L'armée israélienne a annoncé avoir pris le contrôle «ces derniers jours» du couloir de Philadelphie, une zone tampon stratégique de 14 kilomètres de long qui borde la frontière égyptienne le long du sud de la bande de Gaza, près de Rafah.
Jeudi, le président égyptien a estimé qu'il n'y avait «pas de chemin vers la paix et la stabilité dans la région» sans une «approche globale de la cause palestinienne». Il a appelé à un «engagement sérieux et immédiat envers une solution à deux Etats et la reconnaissance du droit légitime des Palestiniens à un Etat indépendant».
L'attaque du mouvement islamiste palestinien Hamas, le 7 octobre en Israël, a entraîné la mort de plus de 1189 personnes, majoritairement des civils, selon un décompte réalisé par l'AFP à partir des derniers chiffres officiels disponibles. Sur les 252 personnes emmenées comme otages pendant l'attaque, 121 sont toujours détenues à Gaza, dont 37 sont mortes selon l'armée.
En représailles, Israël a juré d'anéantir le Hamas et a lancé une offensive qui a fait jusqu'à présent 36 171 morts dans la bande de Gaza, selon le ministère de la santé de l'administration du Hamas.
La guerre a déplacé la majorité des quelque 2,4 millions d'habitants de Gaza et provoqué une catastrophe humanitaire majeure. (sda/ats/afp)