Un peu plus tard vendredi, le maire de Kiev a publié un message sur Telegram pour «clarifier les choses», à la suite de cet entretien qui a soulevé des protestations sur les réseaux sociaux ukrainiens.
Vitali Klitschko s'est justifié en disant que «de nombreux responsables politiques et médias internationaux» parlent d'un échange territorial comme une des conditions pour un cessez-le-feu soutenu par les Américains, pour mettre fin à l'invasion russe de l'Ukraine qui dure depuis 2022.
Il s'est aussi défendu de vouloir «ouvrir la voie» à la solution américaine, qui prévoit selon des médias de lourdes concessions pour Kiev, dont la reconnaissance comme russe de la Crimée, annexée par Moscou en 2014.
Une éventualité inacceptable pour Kiev et un point de blocage pour les négociations entamées par le président américain Donald Trump.
Le locataire de la Maison-Blanche a d'ailleurs déclaré que «la Russie gardera la Crimée. Et Zelensky comprend ça», lors d'une interview au magazine Time diffusé vendredi.
«Nous comprenons que le scénario des concessions territoriales est contraire à nos intérêts nationaux et nous devons lutter jusqu'au bout pour empêcher sa mise en oeuvre», a encore tenu à nuancer le maire de Kiev dans son message sur Telegram.
Alors que la question des concessions territoriales devient de plus en plus présente, le président Zelensky, que le maire de la capitale ukrainienne a critiqué par le passé, avait expliqué jeudi que Kiev ne céderait pas sur la reconnaissance de l'annexion de la Crimée par la Russie.
De son côté, le président Emmanuel Macron a réaffirmé jeudi que la priorité doit être donné à un «cessez-le-feu inconditionnel» en Ukraine, estimant que le statut de la Crimée, ne se posait «en tout cas pas maintenant». (mbr/ats)