La nuit de dimanche à lundi a été calme à la frontière entre l'Inde et le Pakistan, qui ont mis un terme samedi à leur confrontation militaire la plus grave des deux dernières décennies, a annoncé l'armée indienne.
«La nuit est restée largement calme le long (de l'Etat indien) du Jammu et Cachemire et de la frontière internationale (...) pour la première fois de ces derniers jours», a affirmé l'armée dans un communiqué. «Aucun incident n'a été rapporté», a-t-elle ajouté.
La semaine dernière, l'Inde et le Pakistan se sont retrouvés au seuil d'une nouvelle guerre, multipliant les attaques de drones, les tirs d'artillerie et les frappes de missiles.
Mercredi, des missiles indiens ont détruit sur le sol pakistanais des camps censés abriter le groupe jihadiste que New Delhi soupçonne d'avoir assassiné 26 civils le 22 avril dans la partie indienne du Cachemire, un attentat à l'origine de la flambée de tensions.
Accusé de soutenir ce mouvement, le Pakistan, qui dément toute implication dans l'attaque, a riposté, entraînant les deux puissances nucléaires dans une succession d'attaques et de contre-attaques.
Samedi, le président américain Donald Trump avait annoncé «un cessez-le-feu total et immédiat» entre les deux rivaux, aussitôt confirmé par les deux capitales.
Selon les décomptes respectifs, ces combats ont causé la mort d'une soixantaine de civils indiens et pakistanais. Les deux pays s'étaient accusés samedi soir de violations de la trêve, mais aucun nouvel incident n'a été rapporté par la suite. (jzs/ats)