Le nombre de Palestiniens tués par des tirs israéliens ces dernières semaines a franchi la barre des 500, selon des chiffres relayés par l'ONU. Au moins 3000 ont été blessés, a affirmé mardi un porte-parole du Haut-Commissariat aux droits de l'homme à Genève.
Plus de 410 personnes ont été tuées dans les sites de distribution de la controversée Fondation humanitaire de Gaza (GHF), bras armé du plan israélien de contrôle de l'aide humanitaire. Et au moins 93 l'ont été alors qu'elles cherchaient à approcher «les très rares convois d'aide» de l'ONU et d'autres entités humanitaires, ajoute le porte-parole.
L'ONU demande à nouveau des investigations rapides sur tous ces incidents. Elle rappelle que les décès de civils liés à de possibles recours excessifs à la force constituent des crimes de guerre.
La bande de Gaza reste au bord de la famine, ajoute encore le Haut-Commissariat qui dénonce, comme l'ONU le fait très régulièrement, une militarisation de l'assistance humanitaire qui n'honore pas les règles humanitaires. Le porte-parole:
Et de demander à nouveau un accès humanitaire sans restriction pour l'ONU et les organisations humanitaires.
De son côté, Médecins Sans Frontières (MSF) accuse l'Etat hébreu d'avoir augmenter les contraintes en Cisjordanie, alors que l'attention était détournée sur les tensions entre Israël et l'Iran. Les interventions militaires dans plusieurs régions du territoire ont été plus nombreuses, davantage de soldats ont été déployés et les restrictions aux déplacements ont aussi été plus importantes, a ajouté l'ONG. (jah/ats)