Le chef d'état-major de l'armée israélienne a démissionné mardi en reconnaissant sa responsabilité dans «l'échec» à empêcher l'attaque du Hamas le 7 octobre 2023, trois jours après le début d'un fragile cessez-le-feu dans la bande de Gaza.
Le chef de l'opposition, Yaïr Lapid, a lui réclamé la démission du premier ministre, Benjamin Netanyahu, qui avait promis après l'attaque de détruire le mouvement islamiste palestinien.
L'entrée en vigueur dimanche d'une trêve de six semaines a marqué le début d'un processus encore incertain devant mettre fin à la guerre déclenchée par cette attaque sans précédent dans l'histoire d'Israël.
Mais le général Herzi Halevi a admis dans sa lettre de démission que «les objectifs de la guerre (n'avaient) pas tous été atteints».
«Reconnaissant ma responsabilité dans l'échec de l'armée le 7 octobre» 2023, «je demande à mettre fin à mes fonctions», a-t-il écrit. «L'armée continuera de lutter pour poursuivre le démantèlement du Hamas et de ses capacités de pouvoir» ainsi que «le retour des otages», a-t-il ajouté.
«Maintenant, il est temps qu'ils assument leurs responsabilités et démissionnent - le premier ministre et tout son gouvernement catastrophique», a de son côté estimé Yaïr Lapid sur le réseau social X.