Les propriétaires de Miss Univers soupçonnés de fraude et de trafic
Le concours Miss Univers 2025 s'est terminé la semaine dernière en Thaïlande sur la victoire de Miss Mexique, Fatima Bosch, une revanche pour celle qui avait été critiquée publiquement par un animateur de la compétition.
L'édition 2025 a été pleine de rebondissements, entre les chutes de candidates et plusieurs polémiques, dont une accusation d'élection truquée, réfutée par l'organisation. Elle va maintenant connaître des suites judiciaires.
Un tribunal thaïlandais a émis un mandat d'arrêt mardi contre la copropriétaire du concours, la femme d'affaires Anne Jakapong Jakrajutatip, pour une fraude présumée d'une valeur de 930 000 dollars, a appris mercredi l'AFP.
Un chirurgien esthétique a accusé Mme Jakapong de fraude et de dissimulation d'informations lorsqu'elle l'a persuadé d'investir dans son groupe JKN Global, qui est copropriétaire du concours.
Armes, drogue et carburant
Le parquet fédéral du Mexique a par ailleurs annoncé mercredi que l'autre copropriétaire du concours, l'homme d'affaires mexicain Raul Rocha Cantu, faisait l'objet d'une enquête pour trafic d'armes, de drogue et de carburant.
Le parquet a précisé que des mandats d'arrêt avaient été émis contre 13 suspects, sans les identifier.
Menaces de mort
Les médias mexicains affirment que M. Rocha Cantu fait partie des personnes recherchées par la police et signalent des liens présumés entre l'homme d'affaires et le père de la nouvelle Miss Univers.
Mardi, la reine de beauté a dit avoir reçu «des insultes, des attaques et même des menaces de mort» à propos des soupçons de liens entre son père et le concours.
La compétition Miss Univers était auparavant détenue par le président américain Donald Trump. Le groupe JKN Global de Jakapong l'a achetée pour 20 millions de dollars en 2022, avant d'en céder la moitié au groupe Legacy Holding USA de M. Rocha Cantu pour 16 millions de dollars. (ats)
