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Le prof de l'EPFL blessé par balle au Brésil prend la parole

Le Lausannois Christophe Moser a frôlé la mort au Brésil, dans la ville de Salvador de Bahia.
Le Lausannois Christophe Moser a frôlé la mort au Brésil, dans la ville de Salvador de Bahia.shutterstock / dr (montage)

Le prof de l'EPFL blessé par balle au Brésil prend la parole

Un couple de Romands a frôlé la mort de près, au Brésil, où on leur a tiré dessus. Lui a été touché à la tête et sa femme a cru le voir mourir. Le rescapé s'est exprimé dans la presse vaudoise.
15.08.2024, 14:5615.08.2024, 14:56
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Mercredi, on apprenait qu'un professeur de l'EPFL avait frôlé la mort au Brésil. Agressé dans une voiture avec sa femme, il s'est fait tirer dessus par un voyou. Un des tirs l'a touché à la tête, mais il a survécu.

L'homme est revenu sur les détails de son histoire dans 24 Heures. Les pages du quotidien vaudois nous font découvrir Christophe Moser, un Lausannois habitué du Brésil et de la ville où ont eu lieu les faits, Salvador de Bahia, dont sa femme est d'ailleurs originaire.

Il explique tout d'abord que rien ne laissait penser qu'une agression d'une telle violence puisse avoir lieu. Le couple se trouvait dans une voiture de location banale, dans un quartier qui n'était pas réputé pour sa dangerosité. L'agresseur n'a même pas tenté de les détrousser.

«Il n’y avait aucune raison de s’en prendre à nous»
Christophe Moser24 heures
Christophe Moser, EPFL.
Christophe Moser est professeur en microtechnique à l'EPFL. EPFL / a. herzog

Alors qu'ils circulaient dans la ville, une voiture s'est arrêtée net devant eux. L'agresseur en est sorti pour immédiatement commencer à tirer vers eux, sans sommation.

Touché par un ricochet

Christophe Moser a le réflexe de faire une marche arrière, mais dans la précipitation, il heurte un mur. Quatre tirs fusent. Il est touché à la tête.

Mais par chance, la balle a touché la tête du Lausannois par ricochet. Le professeur de l'EPFL analyse: «La balle a perdu un peu de vitesse, avant d’atteindre l’arrière de mon crâne, là où l’os est plus dur».

L'impact est toutefois tel que l'homme s'évanouit. Alors que l'agresseur prend la fuite, sa femme pense que son mari vient se faire tuer sous ses yeux:

«Ma femme m’a vu mourir. C’est elle la plus traumatisée de nous deux»
Christophe Moser24 heures

«Cela aurait pu aussi m'arriver à Los Angeles»

Des témoins qui ont assisté à la scène sortent pour venir en aide au couple. Hospitalisé à Salvadaor, le Romand doit encore y passer «une vingtaine de jours». Pour celui qui a vécu quinze ans à Los Angeles, «où cela aurait pu m'arriver aussi», l'optimisme est de mise: pas question de tourner le dos au Brésil.

«Le Brésil est un pays que j’adore. Les gens sont extraordinaires. J’aime la musique»
Christophe Moser24 heures

Quant à son agresseur, auteur d'un autre crime mortel plus tôt dans la journée, il a été tué par la police lors d'une fusillade qui a éclaté alors que celle-ci venait l'arrêter.

(acu)

Journée de chaos à Brasilia
Video: watson
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