Mercredi, on apprenait qu'un professeur de l'EPFL avait frôlé la mort au Brésil. Agressé dans une voiture avec sa femme, il s'est fait tirer dessus par un voyou. Un des tirs l'a touché à la tête, mais il a survécu.
L'homme est revenu sur les détails de son histoire dans 24 Heures. Les pages du quotidien vaudois nous font découvrir Christophe Moser, un Lausannois habitué du Brésil et de la ville où ont eu lieu les faits, Salvador de Bahia, dont sa femme est d'ailleurs originaire.
Il explique tout d'abord que rien ne laissait penser qu'une agression d'une telle violence puisse avoir lieu. Le couple se trouvait dans une voiture de location banale, dans un quartier qui n'était pas réputé pour sa dangerosité. L'agresseur n'a même pas tenté de les détrousser.
Alors qu'ils circulaient dans la ville, une voiture s'est arrêtée net devant eux. L'agresseur en est sorti pour immédiatement commencer à tirer vers eux, sans sommation.
Christophe Moser a le réflexe de faire une marche arrière, mais dans la précipitation, il heurte un mur. Quatre tirs fusent. Il est touché à la tête.
Mais par chance, la balle a touché la tête du Lausannois par ricochet. Le professeur de l'EPFL analyse: «La balle a perdu un peu de vitesse, avant d’atteindre l’arrière de mon crâne, là où l’os est plus dur».
L'impact est toutefois tel que l'homme s'évanouit. Alors que l'agresseur prend la fuite, sa femme pense que son mari vient se faire tuer sous ses yeux:
Des témoins qui ont assisté à la scène sortent pour venir en aide au couple. Hospitalisé à Salvadaor, le Romand doit encore y passer «une vingtaine de jours». Pour celui qui a vécu quinze ans à Los Angeles, «où cela aurait pu m'arriver aussi», l'optimisme est de mise: pas question de tourner le dos au Brésil.
Quant à son agresseur, auteur d'un autre crime mortel plus tôt dans la journée, il a été tué par la police lors d'une fusillade qui a éclaté alors que celle-ci venait l'arrêter.
(acu)