Les Nations Unies ont affirmé samedi que la guerre entre l'Iran et Israël ne doit pas déclencher une nouvelle crise de réfugiés au Moyen-Orient. Et le HCR de souligner qu'une fois que les gens fuient, il n'y a pas de retour rapide.
Le Haut Commissariat de l'ONU pour les réfugiés (HCR) a indiqué que l'intensité des attaques entre les deux parties déclenchait déjà des mouvements de population dans les deux pays.
De tels mouvements ont déjà été signalés à Téhéran et dans d'autres parties de l'Iran, a-t-il déclaré, avec des habitants traversant les frontières vers les pays voisins.
Les frappes en Israël ont poussé les gens à chercher refuge ailleurs dans le pays et, dans certains cas, à l'étranger.
«Le moment de désamorcer la situation est maintenant. Une fois que les gens sont forcés de fuir, il n'y a pas de retour rapide, et trop souvent, les conséquences perdurent pendant des générations», a ajouté le responsable.
L'Iran accueille le plus grand nombre de réfugiés au monde – environ 3,5 millions – dont la plupart viennent d'Afghanistan.
Si le conflit persiste, les populations de réfugiés déjà présentes en Iran feraient également face à une incertitude renouvelée et à encore plus de difficultés, a ajouté le HCR.
L'agence a appelé à une désescalade urgente du conflit et a exhorté les pays de la région à respecter le droit des personnes à rechercher la sécurité.
Le gouvernement israélien affirme que la vague sans précédent d'attaques qu'il a lancée contre l'Iran depuis le 13 juin vise à empêcher son rival de développer des armes nucléaires, une ambition que Téhéran nie fermement. (tib/ats)