Les pluies torrentielles qui frappent le Pakistan depuis le début de la mousson d'été ont causé la mort de 266 personnes au moins, dont près de la moitié sont des enfants, a annoncé vendredi une agence gouvernementale. Le Penjab est particulièrement impacté.
126 enfants ont perdu la vie au Pakistan, car «les écoles et collèges sont fermés», a déclaré le porte-parole de la branche dans la province du Pendjab de l'autorité de gestion des catastrophes. Il a ajouté:
De nombreuses victimes ont aussi péri dans l'effondrement de leur maison ou emportées par les crues soudaines, tandis que cette saison de la mousson, qui a commencé plus tôt que les autres années, est qualifiée d'«inhabituelle» par les autorités.
Le Pendjab, la province pakistanaise la plus peuplée, a ainsi enregistré des précipitations de 73% supérieures en juillet à celles de l'année précédente, a souligné le porte-parole. Ce territoire recense plus de morts (143) en un mois que sur la totalité de la saison estivale précédente (133).
«Et cela va s'aggraver au mois d'août, puisqu'on prévoit 25% de précipitations supplémentaires par rapport à la normale dans le Pendjab», a prévenu le porte-parole. La mousson d'été se poursuit généralement jusqu'à la mi-septembre.
La mousson d'été, qui apporte 70 à 80% des précipitations annuelles en Asie du Sud entre juin et septembre, est vitale pour la subsistance de millions d'agriculteurs dans une région d'environ deux milliards d'habitants.
Le Pakistan a encore du mal à se remettre des inondations dévastatrices de 2022, qui ont affecté près d'un tiers de sa superficie et plus de 33 millions de personnes. Quelque 1700 d'entre elles avaient alors péri et une bonne partie des récoltes avait été perdue.
Ce pays est l'un des plus vulnérables aux effets du changement du climat et ses 255 millions d'habitants subissent de plus en plus fréquemment des événements climatiques extrêmes. (ats/afp)