La pandémie fait du mal également aux zones protégées
Les fermetures qui ont touché presque tous les secteurs n'ont pas épargné les réserves naturelles, qui ont dû limiter leurs activités, surtout en Afrique.
Le Covid-19 ne menace pas que la santé humaine: la pandémie a mis à mal les efforts de protection de la nature à travers le globe.
Les restrictions mises en place pour combattre la diffusion de la maladie en sont la cause. Comme d'autres secteurs, les aires protégées ont dû limiter ou arrêter un temps leurs activités. Concrètement, ça a eu les résultats suivants:
Plusieurs réserves naturelles ont dû stopper leurs patrouilles anti-braconnage;
Les efforts de protection et d'éducation à la nature ont aussi été limités;
Des emplois ont été supprimés;
Des ressources tirées du tourisme ont été perdues.
Ces limitations touchent surtout l'Afrique, où plus de la moitié des aires protégées ont dû réduire leur activité. Un quart des réserves asiatiques a subi le même sort. En Amérique du Nord et du Sud, en Europe et en Océanie, la plupart des sites ont pu maintenir leurs activités principales.
Ces données ont été diffusées, jeudi, par l'Union internationale de conservation de la nature (UICN), une des principales ONG mondiales œuvrant pour la préservation de la biodiversité. (ats/asi)
Comme nous voulons continuer à modérer personnellement les débats de commentaires, nous sommes obligés de fermer la fonction de commentaire 72 heures après la publication d’un article. Merci de votre compréhension!
70 000 Russes menacent Pokrovsk: l’Ukraine revoit sa stratégie
Malgré des pertes humaines et matérielles colossales, Poutine est encore loin d’avoir soumis l’Ukraine. A Pokrovsk, 70 000 soldats russes font face à des défenseurs bien décidés à s'accrocher.
Les familles ont pris la fuite ou ont été évacuées de force par les autorités. Il reste des poussettes, mais les enfants sont désormais trop grands pour y être installés. Peut-être n'y avait-il pas de place pour ces encombrants dans les bus qui transportaient les familles vers des régions moins dangereuses.