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Après cinq semaines de soins, le souverain pontife va enfin pouvoir retrouver le Vatican.
23.03.2025, 12:3723.03.2025, 12:50
Le pape François a quitté dimanche vers 12h15 l'hôpital Gemelli de Rome où il était soigné depuis le 14 février pour une double pneumonie, a constaté un journaliste de l'AFP.
La voiture blanche le transportant a ralenti au moment de quitter l'hôpital pour que le souverain pontife argentin de 88 ans, assis sur le siège passager avant, puisse saluer les fidèles venus l'encourager.

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Le pape François avait auparavant remercié la foule des fidèles venus le saluer avant son retour au Vatican. «Merci à tous», a-t-il déclaré d'une voix faible lors de cette brève apparition en fauteuil roulant au balcon de l'hôpital Gemelli de Rome.

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Il a été accueilli par des applaudissements nourris des centaines de fidèles massés devant l'hôpital. «Je vois cette dame avec des fleurs jaunes, comme elle est gentille», a-t-il simplement ajouté avant de lever les bras et les deux pouces. (ats/afp)
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Claude - C'est La Vie - Netherlands
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L'élection du futur pape se fera dans un cadre de «confrontation identitaire en Europe». Spécialiste de l'Italie et des mouvements extrémistes, Marc Lazar décrit les enjeux géopolitiques de la succession de François.
Depuis Jean-Paul II, le pape de la «chute du communisme», on n’aura peut-être jamais autant politisé un pontificat que celui qui vient de prendre fin. A ce propos, de quelle couleur politique était le pape François?
Marc Lazare: Je pense que le pape, en général, ne fait pas de politique, même si un certain nombre de ses déclarations et de ses textes a des incidences politiques. Des responsables de gauche ont considéré que ce pape était un pape de gauche du fait de ses positions sur les migrants et le climat. La gauche ayant beaucoup de mal aujourd’hui, en Europe, à avoir une vision du monde structurée, elle a utilisé le pape pour combler un vide conceptuel. Mais cette même gauche a critiqué le pape sur des questions de fin de vie et d’avortement.