Ce politicien britannique admet avoir été corrompu par la Russie
Depuis un certain temps déjà, le politicien britannique Nathan Gill fait l’objet d’une enquête. L'élu a désormais reconnu avoir été à plusieurs reprises corrompu par des forces prorusses.
Comme plusieurs médias l'ont rapporté, entre fin 2018 et l’été 2019, il aurait reçu 8 paiements en échange de prises de position prorusses. Selon la BBC, le tribunal a indiqué qu’il était certain qu’il «sera condamné à une peine de prison» pour ces faits.
En 2021, Nathan Gill avait dirigé durant quelques mois la branche galloise du parti réformiste de Nigel Farage. De 2014 à 2020, il a également siégé au Parlement européen, d’abord pour l’UKIP, puis pour le Brexit Party. Son verdict devrait être rendu en novembre.
Comme l’écrit la BBC, Nathan Gill avait défendu au Parlement, fin 2018, des chaînes de télévision prorusses d’Ukraine. En 2019, lors d’une intervention à la télévision ukrainienne, il avait également pris la défense de l’oligarque Viktor Medvedtchuk, alors visé par une enquête.
Nathan Gill avait été interpellé en 2021 à l’aéroport de Manchester, où ses appareils électroniques avaient été saisis. Comme l’écrit la BBC, plusieurs messages WhatsApp prouveraient la corruption dans laquelle il est impliqué.
Des liens avec l'affaire Krah
La personne suspectée d'avoir eu contact avec le politicien n’est pas un inconnu. Il s'agirait d'Oleg Voloshin, un homme politique ukrainien prorusse, qui joue également un rôle central dans l’affaire de corruption impliquant le député de l’AfD et ancien eurodéputé Maximilian Krah.
Maximilian Krah avait qualifié Oleg Voloshin de «vieil ami», tout en niant avoir reçu des pots-de-vin. Voloshin était présenté par le gouvernement américain comme un «homme de main» des services secrets russes.
Traduit de l'allemand par Joel Espi