«Le Royaume-Uni est indéniablement plus fort lorsqu'il travaille en étroite collaboration avec ses partenaires internationaux les plus proches. Cela n'a jamais été aussi important, avec la guerre, les conflits et l'insécurité qui frappent à la porte de l'Europe», souligne Keir Starmer, le premier ministre britannique, dans un communiqué. Il effectuera ce mercredi sa première visite à Bruxelles depuis son arrivée au pouvoir.
Toujours dans le communiqué, le dirigeant travailliste a déclaré vouloir établir une «relation plus pragmatique et plus mature» avec l'Union européenne, après les années de tensions liées au Brexit. Et de poursuivre: «Nous ne pourrons relever ces défis qu'en pesant collectivement, c'est pourquoi je suis déterminé à mettre les années du Brexit derrière nous et à établir une relation plus pragmatique et plus mature avec l'Union européenne.»
Arrivé à la tête du Royaume-Uni en juillet après 14 années de gouvernements conservateurs, Keir Starmer se rend mercredi à Bruxelles, où il doit rencontrer les chefs des principales institutions de l'Union européenne, dont la présidente de la Commission Ursula von der Leyen.
Le dirigeant travailliste avait voté pour le maintien de son pays dans l'UE lors du référendum de 2016 qui a abouti au Brexit, devenu une réalité en 2020. S'il a plusieurs fois exprimé sa volonté de «réinitialiser» les relations avec l'UE, il a toutefois souligné qu'il ne s'agissait en aucun cas d'annuler le Brexit, excluant de rejoindre le marché unique, l'union douanière ou de rétablir la libre circulation.
Keir Starmer souhaite négocier un nouveau pacte de sécurité avec l'UE, coopérer davantage dans la lutte contre l'immigration irrégulière et régler les frictions commerciales avec le bloc. (ag/ats)