Cette semaine, j'ai beaucoup réfléchi à comment la jeune génération d'Américains, dont les parents sont originaires de Palestine ou d'Israël, vivaient la situation à Gaza. Ces générations Y et Z. Les Etats-Unis recensaient une population de plus de 7,5 millions de juifs en 2020 et la seule ville de Chicago compterait plus de 85 000 personnes d'origine palestinienne.
Crise identitaire? Honte? Fierté? Quels sont leurs sentiments? Leurs idées et leur manière de voir le monde me paraissent si éloignées de celles de leurs parents et de leurs grands-parents. Ces jeunes qui n'hésitent pas à élever leurs voix sur leurs plateformes, ou à descendre dans la rue, Covid ou pas Covid, à la moindre injustice. J'ai eu ma réponse avec la citation et la photo suivante, qui, pour moi, reflètent parfaitement leur état d'esprit:
En ce moment, je rêve un peu beaucoup, voire très passionnément de pouvoir me rendre à nouveau à New York et en profiter pour revivre sans masque (non, mais vous avez vu les photos des gens qui mangent DANS des restos... le visage libre?!). Histoire d'enfoncer le couteau, CNN raconte l'histoire d'une start-up américaine du secteur aérien qui veut nous emmener pas qu'à New York, mais n'importe où dans le monde, en moins de 4 heures et pour moins de 100 francs. Tout ça, d'ici 2026 et de manière ultra écolo, avec des avions 100% neutres en carbone.
Je ne sais pas si j'y crois vraiment, mais la start-up est (bien évidemment) ultra convaincante dans sa manière de communiquer. Si ça marche, je serai une des premières sur la liste. Voilà à quoi ressemble la bête:
Un peu de fiction pour terminer cette chronique, avec une série dont le duo principal est assez rare pour être souligné: une vieille de 75 ans et une jeune de 25 ans. Leur lien? La comédie, le stand up, les vannes. Cette série aurait pu tomber dans un gros cliché avec des blagues ultras lourdes, mais là on a droit à des dialogues absolument magiques.
Le pitch? Deborah Vance est une star du stand-up qui divertit des millions de gens, depuis des décennies. Mais son manager lui fait comprendre qu’il va réduire le nombre de ses dates annuelles à Las Vegas, où elle se produit, car elle ne fait plus autant de recettes qu’avant. Cette diva du stand-up n'est pas du genre à se laisser faire et elle a une haute opinion d’elle-même. On peut écrire la même chose de la jeune Ava, auteure, humoriste et scénariste à Los Angeles, à qui tout le métier vient de tourner le dos après qu’elle a fait une blague douteuse sur Twitter. Sans boulot, elle va se retrouver obligée de travailler pour Deborah, dont le style n’est pas du tout sa tasse de thé et dont elle ne connaît absolument rien.
Ah oui, j'oubliais: Hacks en français, ça veut dire «has been», un peu médiocre, voire dépassé ou ringard. Donc, même le titre est génial et plein d'ironie. Chaque épisode dure 29 minutes et c'est un pur régal, voici d'ailleurs la bande-annonce: