International
ukraine

Dragonfire: ce canon laser ultramoderne fait saliver l'Ukraine

L'Ukraine rêve de ce canon laser

Une arme britannique ultramoderne pourrait aider l'Ukraine à se défendre, pense-t-on à Kiev. De nouveaux détails sur ce canon sont désormais disponibles.
19.03.2024, 16:4119.03.2024, 17:04
Plus de «International»
Un article de
t-online

Cette arme semble venir du futur. Elle ne tire pas de grenades ou de missiles et n'a donc pas besoin de munitions. Et pourtant, elle atteint ses cibles «à la vitesse de la lumière». C'est, du moins, ce qu'a assuré le ministre britannique de la Défense Grant Shapps en début de semaine.

Il s'agit de «Dragonfire», qualifié par Shapps de «première arme laser» du Royaume-Uni. Elle serait un atout pour l'Ukraine, assure-t-on à Kiev.

Le «Dragonfire» est développé en Grande-Bretagne.
Le «Dragonfire» est développé en Grande-Bretagne.dr

Le canon laser peut diriger un faisceau d'énergie très concentré sur des cibles aériennes, comme des drones. Comme il ne nécessite pas de projectiles, il serait une aide pour l'Ukraine qui souffre d'un manque de munitions. C'est également l'avis du député ukrainien Oleksiy Hontcharenko.

«Nous sommes prêts à la tester en Ukraine»
Le député ukrainien Oleksiy Hontcharenko auprès du magazine américain Newsweek.

Il n'est pas le seul à le dire. «L'Ukraine est prête à tester une arme laser aussi complexe en situation de guerre», a écrit Anton Gerachtchenko, ancien conseiller du ministère de l'Intérieur.

Auparavant, le ministère britannique de la Défense avait publié des vidéos du canon laser. Celui-ci devait montrer l'état d'avancement du développement. En effet, le «DragonFire» n'est pas encore opérationnel, écrit Newsweek. Il est toujours en cours de développement.

Mais les plans de mise en service seront poursuivis, a-t-il été indiqué dans un communiqué. «Ce type d'armes de pointe a le potentiel de révolutionner le combat en réduisant la dépendance aux munitions coûteuses tout en diminuant le risque de dommages collatéraux», avait déjà annoncé le ministre britannique de la Défense Shapps en janvier.

Une démonstration a montré une mine détruite par le laser, une caméra de drone brûlée et une plaque de métal découpée. Les détails exacts, comme la portée du «DragonFire», sont strictement confidentiels, le ministère de la Défense se contentant de dire qu'il est capable d'atteindre toute cible visible. Un tir ne coûterait que 10 francs.

Projet européen «Talos» en cours de développement

L'arme laser britannique n'est pas la seule en Europe. Le projet «Talos» de l'UE doit également permettre d'abattre des drones par faisceau laser. Un test des composants a eu lieu en mai 2023, mais l'arme n'est pas encore prête. L'armée allemande travaille aussi sur des armes laser. Lors d'un test, elle avait tiré un faisceau d'énergie à partir d'une frégate.

Une représentation graphique de l'arme laser Talos: elle est destinée à abattre des drones et des missiles.
Une représentation graphique de l'arme laser Talos: elle est destinée à abattre des drones et des missiles.dr

Du côté des Etats-Unis, l'arme laser «H4» est récemment devenue opérationnelle. Ce canon doit être utilisé comme moyen de défense aérienne. Aussi connu sous le nom de «DE M-SHORAD», il est doté d'un laser de 10 kilowatts construit par l'entreprise aérospatiale de défense Raytheon Technologies selon les spécifications de l'armée américaine. (wan)

(Traduit et adapté par Chiara Lecca)

La guerre en Ukraine dans l'œil d'Alexander Chekmenev

1 / 25
La guerre en Ukraine dans l'œil d'Alexander Chekmenev
Faces of war pour le New York Times.
source: alexander chekmenev
partager sur Facebookpartager sur X
0 Commentaires
Comme nous voulons continuer à modérer personnellement les débats de commentaires, nous sommes obligés de fermer la fonction de commentaire 72 heures après la publication d’un article. Merci de votre compréhension!
L'Iran dénonce la police américaine et montre sa solidarité avec les campus
L'Iran a condamné lundi les interventions policières sur les campus américains où un mouvement étudiant a été lancé il y a une dizaine de jours en soutien aux Palestiniens et contre la guerre que mène Israël dans la bande de Gaza.

Téhéran «n'accepte pas du tout le comportement violent de la police et de l'armée visant à nuire à l'atmosphère universitaire et aux revendications des étudiants», a déclaré lundi le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Nasser Kanani, s'immisçant ainsi dans la polémique sur le mouvement pro-palestinien sur les campus américains.

L’article