Des représentants de près de 45 pays européens ainsi que des institutions de l'Union européenne, du Conseil de l'Europe et de l'Organisation du traité de l'Atlantique Nord (OTAN) se sont réunis au Palais de Blenheim près de la ville anglaise d'Oxford. A cette occasion, Volodymyr Zelensky a remercié la Suisse pour l'organisation du sommet du Bürgenstock et a affirmé:
Des groupes de travail vont bientôt discuter de trois thèmes en se basant sur la déclaration finale de la conférence: sécurité énergétique, sécurité alimentaire et aide humanitaire. Viola Amherd, présidente de la Confédération confirme:
Toutefois, un autre pays devrait se charger de l'organisation, la Suisse étant prête à le soutenir.
Ce genre de sommet permettant aussi aux chefs d'Etat et de gouvernement d'échanger dans un cadre informel, Viola Amherd en a profité pour rencontrer, entre autres, son homologue lettone ainsi que les Premiers ministres des Pays-Bas, d'Islande et de Hongrie.
«Il est très important d'entretenir des contacts avec ses homologues», a déclaré Viola Amherd. «Il faut rencontrer les gens pour les connaître personnellement. En cas de problèmes, les contacts personnels aident à les résoudre», poursuit-elle.
Hôte du sommet, le Premier ministre britannique Keir Starmer a profité de l'occasion pour relancer les relations entre le Royaume-Uni et le continent, insistant sur le soutien à l'Ukraine et la lutte contre l'immigration illégale.
«Nous voulons travailler avec chacun de vous pour restaurer (nos) relations, redécouvrir notre intérêt commun et renouveler les liens de confiance et d'amitié qui font le tissu de la vie européenne», a déclaré Keir Starmer à l'ouverture de cette réunion au Palais de Blenheim, lieu de naissance de Winston Churchill au nord-ouest de Londres.
«C'est très important de maintenir l'unité en Europe, car l'unité permet toujours de prendre des décisions fortes», a déclaré le président ukrainien à son arrivée au palais de Blenheim. Il a de ce point de vue critiqué, sans le nommer, le premier ministre hongrois Viktor Orban qui a affirmé mener une «mission de paix» lors de voyages à Moscou et à Pékin, alors que son pays venait de prendre la présidence tournante de l'UE mais sans l'aval de Bruxelles.
Le soutien à Kiev et à la démocratie, la sécurité énergétique et l'immigration sont les principaux sujets de discussion entre ces 47 dirigeants de pays européens.
En règle générale, aucune déclaration commune n'est faite lors de ces sommets des chefs d'Etat et de gouvernement européens. Le prochain devrait avoir lieu en novembre à Budapest. (ats/cru)