Icône mondiale du foot, mannequin, homme d'affaires, créateur de parfum, ambassadeur de l'Unicef, propriétaire de l'Inter Miami, mari de Victoria, père de trois enfants, amant décrié, sex-symbol... David Beckham porte plein de casquettes. Surtout et avant tout, celle de fan absolu de la monarchie britannique.
Ce vaillant sujet a eu l'occasion de prouver sa fidélité à de maintes reprises. Pas plus tard que l'an dernier, alors que le monde pleure la disparition d'Elizabeth, David n'hésite pas un instant à se taper une queue de 12 heures, comme le reste de la plèbe, pour s'agenouiller une dernière fois devant le cercueil de Queenie. Quelle noblesse!
Son dévouement n'est pas mort avec Elizabeth, loin de là. Aujourd'hui, nous révèle le Sun, le preux David s'apprête à ployer le genou devant son fils Charles, à l'occasion d'un dîner et de «discussions». Au menu? Un possible rôle d'ambassadeur au sein d'une association caritative royale, la Prince's Foundation, qui se gage d'offrir une formation professionnelle aux jeunes.
La rencontre avec le roi pourrait avoir lieu en Ecosse, au siège de la fondation, Dumfries House, précise encore la source. Sans oublier d'ajouter:
Tout pétri de bonne volonté qu'il est, il y a de quoi se poser des questions sur les véritables intentions de notre cher David. Alors qu'il multiplie déjà les activités diverses et variées, pourquoi l'ex-footballeur s'embarrasserait-il encore d'un énième poste d'ambassadeur chronophage et un peu gnangnan? La source du Sun a son hypothèse:
«Beaucoup de gens se demandent pourquoi il n'a pas été fait Sir, après tout ce qu'il a fait», poursuit encore l'informateur.
Que l'ancien capitaine de l'équipe de football d'Angleterre n'ait encore pas été anobli est en effet l'une des grandes énigmes de la vie publique britannique.
Plusieurs motifs ont été évoqués pour expliquer cette volonté douloureuse de maintenir le chouchou du sport britannique à l'écart du gratin royal. D'aucuns avancent que sa relation extra-conjugale avec son assistante personnelle, Rebecca Loos, il y a plus de vingt ans, aurait entaché sa réputation. D'autres citent plus volontiers son implication dans un vaste stratagème d’évasion fiscale, en 2013. A cela s'ajoute, son amitié de longue date avec le prince Harry. Et ça, plus que son infidélité crasse ou ses magouilles financières, really, ce devait être impardonnable.
C'était sans compter les embrouilles et les drames dont Harry et Meghan se sont fait les spécialistes. A en croire la presse tabloïd, ces derniers mois ont été marqués par un «refroidissement notable» des relations entre les Beckham et les Sussex. Des proches des deux camps ont notamment affirmé que Meghan aurait accusé David et Victoria, autrefois suffisamment proches pour être conviés à leur mariage, d'avoir divulgué des histoires à leur sujet dans la presse. Des accusations qui auraient laissé David «absolument furieux», selon le Daily Mail.
A ces guéguerres dignes d'une cour d'école, le footballeur de 48 ans aurait donc préféré un tea-time plus serein en compagnie de Charles III. A raison: le roi d'Angleterre reste le mieux placé pour accorder ici ou là un titre nobiliaire selon sa bonne volonté.
Alors que Charles vient de s'envoler pour le Kenya et un premier voyage en tant que roi dans un pays du Commonwealth, la date de sa rencontre avec son fidèle sujet n'a pas encore été dévoilée. Après tout, le patient David n'est pas à trois jours près.