Il parle enfin. Justin Timberlake s'est exprimé sur les révélations faites à son sujet par son ex Britney Spears.
En effet, la princesse de la pop sort ses mémoires intitulées The Woman in me le 24 octobre sur Amazon. En attendant la date fatidique, Britney n'a pas hésité à en extraire quelques bombes, dont une part concerne Justin. L'ex-membre du groupe NSYNC et elle ont en effet entretenu une relation amoureuse entre 1999 et 2002. Cependant, celle-ci s'était terminée dans un cafouillis médiatique qui avait particulièrement affecté la jeune femme.
Dans un extrait paru dans le média People, la chanteuse a mis la lumière sur quelques moments de la relation qui l'ont marquée. Notamment en 2000, lorsque celle-ci s'est résolue à avorter dans le sillage d'une grossesse surprise. Elle a révélé que le chanteur «n’était vraiment pas content de la grossesse. Il disait que nous n’étions pas prêts à avoir un bébé dans notre vie, que nous étions bien trop jeunes», relaie Vanity Fair.
Omfg. Remember the Diane Sawyer interview....
— Blueyedcole (@blueyedcole) October 17, 2023
WHAT DID YOU DO THAT HURT HIM?
this woman had an abortion at his request and he told everyone she cheated on him.
Everyone. APOLOGIZE TO BRITNEY!!!! pic.twitter.com/viOZGqlzBD
En outre, comme nous vous le révélions pas plus tard qu'hier, la relation longue de trois années aurait été terminée par un simple SMS envoyé par Justin à sa petite amie. Une nouvelle qui l'aurait laissée «dévastée», alors qu'elle était en plein tournage d'un clip.
Ce jeudi, la chanteuse a en outre révélé plusieurs infidélités au sein du couple: elle aurait embrassé le danseur Wade Robson, «après avoir entendu des rumeurs selon lesquelles Timberlake avait été infidèle», relaie Vanity Fair. Les tourments de la séparation ont en outre été amplifiés après la diffusion du clip Cry me a river, de Justin, qui mettait en scène un sosie de Britney, et dont la trame tournait autour d'une infidélité.
Alors que le monde est braqué sur les lèvres de Timberlake, celui-ci n'a pas réagi sur ses réseaux, ni par voie de communiqué. C'est le magazine Entertainment Tonight online qui est parti à la pêche aux infos, en contactant l'équipe de communication du chanteur. Et la réponse du principal intéressé tranche avec les rumeurs de ces derniers jours, qui le disent «angoissé» à l'idée des mémoires de son ex. Ses responsables montrent au contraire un Justin serein, qui ne veut qu'une chose: aller de l'avant.
Pour l'heure, il n'existe aucune déclaration directe de la star. Celui-ci, comme le rappelle le magazine Elle, «s’était publiquement excusé sur Instagram pour s’être servi de leur rupture pour lancer sa carrière solo».
Britney Spears a profité de tenir la plume pour démentir des rumeurs d'addiction à la drogue et à l'alcool colportées depuis des années par les tabloïds. Evoquant les paparazzades faisant la une des médias people aux côtés de Paris Hilton ou Lindsay Lohan, la chanteuse assure:
Si elle n'a jamais été «intéressée par les drogues dures», elle admet avoir consommé une certaine substance qui la faisait planer: l'adderall, utilisée comme traitement pour le TDAH, indique le New York Times, (qui a reçu une copie du bouquin à l'avance). Cette consommation la plaçait «dans un état d'euphorie» tout en lui offrant «pendant quelques heures la possibilité de se sentir moins déprimée».
The Woman in me revient en outre sur son combat pour sortir de sa mise sous tutelle, qui a duré des années. Elle évoque les diverses tentatives de sa famille pour contrôler sa vie et son patrimoine considérable par le biais d'une tutelle de 13 ans.
Son père, James «Jamie» Spears, contrôlait tout, même ses histoires amoureuses, écrit-elle. Elle assure avoir été contrainte de suivre un protocole médical:
L'interprète de Toxic a de surcroît très mal vécu le fait que de nombreux documentaires lui étaient consacrés, sans jamais avoir voix au chapitre.
Même le film Framing Britney, qui a donné naissance au hashtag #freebritney, n'a pas constitué un véritable oreiller de consolation. La jeune femme évoque les séquelles qui lui restent de ces années compliquées, notamment des migraines persistantes, qui «sont juste un aspect des dommages physiques et émotionnels que j'ai depuis la fin de tutelle. Je ne crois pas que ma famille comprenne l'ampleur de ce qu'elle m'a fait subir.»
Dans son tome, Britney indique enfin que son véritable come-back n'est pas pour tout de suite.
Alors que de nouvelles révélations ne cessent de pleuvoir, l'on s'attend à d'autres extraits fracassants avant la date officielle de sortie de The Woman in me, prévue le 24 octobre prochain.