On pensait que Dylan Thiry avait touché le fond en tentant de vendre sur Instagram des pilules miraculeuses contre les cellules «cancérigeuses» - ou encore quand il avait fait un faux voyage humanitaire après le tremblement de terre en Turquie. Il semblerait que Sky of la moralité is the limit pour le Luxembourgeois installé à Dubaï.
Ce mardi 25 avril, Booba, le justicier autoproclamé des «influvoleurs», a balancé plusieurs bombes sur Dylan Thiry. Il a partagé sur Twitter des notes vocales compromettantes dans lesquelles on entend l'ancien candidat de Koh-Lanta expliquer à une personne dont l'identité est inconnue, un nouveau business plan sordide dans lequel il aimerait se lancer.
L'influenceur explique comme n'importe quel entrepreneur lambda qu'il part du constat qu'à Dubaï, «la plupart des meufs, c'est des putes». Alors plutôt qu'être un proxénète classique, Dylan Thiry est déjà dans le turfu, dans le métaverse, il voit loin, il voit grand, il voit 2.0 et s'imagine mac sur Mym, plateforme de contenu érotique et pornographique:
Le Luxembourgeois, suivi par 1,6 million de followers sur Instagram, a répondu en story au volant de sa décapotable de luxe, cheveux gominés au vent:
Si Dieu en est témoin, alors on est sauvé. D'ailleurs, selon Dylan Thiry, les médias sont contre lui, car «il prône l'islam et ça les dérange». Selon lui, il n'y a pas d'acte, il y a des paroles qui sont choquantes. Heureusement qu'il est dans un pays où la liberté d'expression existe.
Il accuse notamment son ancienne agente d'avoir attendu «le petit faux pas». Décidément, cet homme vit dans le déni. Et si son ancienne manageuse l'a dénoncé, c'est parce qu'elle était notamment «un peu fan de lui». Contre toute attente, «l'argument elle est jalouse» n'est pas sorti.
Mais les choses ne s'arrêtent pas là. Booba a balancé d'autres notes vocales sans contexte dans lesquelles on entend Dylan Thiry dire: «Kamel, le monteur, c'est le pur Arabe de merde, tu vois, c'est genre, en mode, vas-y, j'ai dit oui…» entend-on dans une courte séquence coupée brusquement. Puis une autre: «Même si c'est un Arabe, et t'as vu, j'ai du mal avec les Arabes, parce que, bon…»
Le rappeur a également balancé des enregistrements audio qui mettent l'influenceur au tapis et dans lesquels il est question de trafic d'enfants. Dans ces extraits partagés sur Twitter toujours, Dylan Thiry explique qu'il peut aider des gens à adopter, notamment Jazz Correira, une star de la télé-réalité française installée elle aussi à Dubaï. Il explique qu'il peut être «le premier influenceur à adopter», notamment à Madagascar où il s’est rendu à plusieurs reprises avec son association humanitaire qui, au passage, est visée par une plainte pénale pour escroquerie. Décidément, le Luxembourgeois enchaîne les polémiques.
Ces propos font écho à une vidéo que l'influenceur avait postée sur Instagram dans laquelle il répondait aux questions des fans. Après avoir avoué qu'on lui avait proposé d'être proxénète sur Mym, il a également affirmé qu'on l'avait approché à Madagascar pour s'occuper d'adoptions.
Dylan Thiry a pensé faire du proxénétisme et du trafic d’enfants pour faire de l’argent. Il y a pensé… 🤮🤮 pic.twitter.com/JHtyt8bK0X
— Vosstarsenrealite (@Audreylunique) April 23, 2023
Comme dirait Dylan Thiry, il n'est pas passé à l'acte, ce ne sont que des paroles, donc... tranquille! Mais ça donne une idée des fréquentations du jeune homme. Et comme dirait Dylan Thiry toujours, ce philanthrope incompris:
Quant à Jazz, citée par l'influenceur, elle a répondu dans une vidéo en se disant très surprise par les propos de l'escroc. «Je suis entre la peine et la haine.» Elle confirme lui avoir demandé de l'aide ou un contact il y a plus d'un an parce qu'il avait un pied dans l'humanitaire. Néanmoins, pour éviter d'être mêlée à cette sale histoire, elle dit ne pas être au courant de l'entourloupe qu'il avait prévu. Pour faire simple: «Il pensait à m'enculer», dit-elle face caméra.
La suite de cette polémique risque d'être gratinée. Booba a écrit sur Twitter que Dylan Thiry marquait le début d'une longue série, insinuant que d'autres influenceurs seront prochainement dénoncés.