Deux acteurs connus, et une bataille qui fait rage non seulement sur le plan judiciaire, mais également dans l'arène médiatique.
Peu de temps après que l'actrice Blake Lively, 37 ans, a porté plainte contre sa co-star du film Jamais plus (It Ends With Us), c'est au tour de Justin Baldoni, 40 ans, de saisir la justice.
Pour rappel, le torchon brûle entre les deux stars depuis le tournage de ce film adapté du roman éponyme de Colleen Hoover, qui aborde le thème des violences conjugales. Malgré le gros succès du projet, qui a récolté plus de 350 millions de dollars au box-office, les rumeurs d'un désaccord ont commencé à enfler lorsque le public s'est rendu compte que Blake et Justin assumaient la campagne promotionnelle chacun de leur côté.
Blake Lively a fini par déposer plainte contre Justin Baldoni le 20 décembre, l'accusant de comportements «dérangeants» sur le plateau. Justin y est également suspecté d'avoir orchestré une campagne de dénigrement contre l'actrice dans les médias.
TMZ avait en outre rapporté des propos grossophobes supposés tenus par Baldoni, alors que l'actrice venait de donner naissance à son quatrième enfant. Une histoire d'une scène de baiser qui avait duré trop longtemps avait également pris de l'ampleur dans les médias. Sur le tournage, une séance de crise - auquel le mari de Blake, Ryan Reynolds, avait assisté - avait même été organisée.
Le New York Times avait relayé la plainte, ainsi que les propos de Blake Lively. Il avait également dévoilé des messages accablants échangés entre Baldoni et son équipe. Le titre du papier:
Dans les colonnes du célèbre quotidien, l'on pouvait notamment lire que «[Baldoni] est entré à plusieurs reprises dans sa caravane de maquillage sans y être invité, alors que Blake était déshabillée, y compris lorsqu'elle allaitait.»
Ce 1er janvier 2025, Justin Baldoni a décidé de réagir à ces accusations, en portant plainte contre le New York Times. Dans son dossier de 87 pages, le réalisateur accuse Blake Lively et son époux d'avoir fait pression auprès de son agence WME pour que celle-ci rompe son contrat.
L'avocat Bryan Freedman, représentant Baldoni, s'est exprimé au sein du média Variety. Il y dénonce des SMS trafiqués, et une campagne de dénigrement «stratégique et manipulatrice» orchestrée pour faire tomber le quadragénaire. Baldoni dénonce en outre de «fausses allégations de harcèlement sexuel pour affirmer un contrôle unilatéral sur tous les aspects de la production.»
Dans cette histoire, le réalisateur place en premier responsable le New York Times, «qui s'appuyait presque entièrement sur le récit non vérifié et égoïste de Lively, le reprenant presque mot pour mot tout en ignorant une abondance de preuves qui contredisaient ses affirmations et exposaient ses véritables motivations», peut-on lire dans la plainte.
Comme l'avocat de Baldoni, Bryan Freedman, l'assure à Variety:
Toujours selon Freedman, l'article du New York Times aurait permis de «revitaliser l'image publique défaillante de Lively.»
Le dossier comporte des SMS visant à prouver que Baldoni «a constamment exprimé son désir d'éviter de nuire à Lively.»
Pour rappel, la version de Lively a été présentée dans une lettre de 80 pages déposée le 20 décembre 2024 auprès du Département des droits civiques de Californie, que le Times a utilisée comme base de son article.
De son côté, Baldoni n'est pas seul. Il est accompagné d'«un groupe de neuf autres plaignants, dont sa société de production Wayfarer Studios, des partenaires commerciaux et une équipe de relations publiques».
Ce groupe poursuit le New York Times pour «atteinte à la vie privée sous de fausses informations, fraude à la promesse et de contrat implicite», indique le média Paris-Match. Plus que de simples excuses, les plaignants réclament une somme de 250 millions de dollars en guise de dédommagement.
En réponse, le New York Times a défendu son article, écrit le magazine People. Le média américain assure avoir rapporté les éléments de l'enquête «de manière méticuleuse et responsable».
A n'en pas douter, l'actrice Blake Lively et son mari Ryan Reynolds commencent bien mal l'année 2025.