L'avantage de vivre à Los Angeles et d'avoir hérité de quelques millions de vos nobles parents, c'est que vous pouvez, en l'espace d'un week-end, assister successivement aux performances de Queen B et de Lionel Messi. Faut bien s'occuper un peu entre deux séances de spa et de shopping à Beverly Hills.
Autant de sorties publiques forcément très scrutées, qui nous ont permis d'en savoir un peu plus sur les préférences culturelles du prince exilé.
Pour bien démarrer le week-end, le duc de Sussex, sa femme Meghan, sa belle-mère, Doria Ragland, et une poignée de copines ont fait le déplacement jusqu'au SoFi Stadium de Los Angeles pour faire honneur à Beyoncé et sa tournée Renaissance. Sur demande de la chanteuse, le dresscode «argenté» a été scrupuleusement respecté par ces dames: Meghan avait l'air particulièrement rayonnante dans une jupe à sequins. Une vraie princesse.
Il en était tout autre pour son mari, qui n'a que très vaguement respecté les directives vestimentaires, avec un look presque aussi gris que sa mine. Pourquoi tant de peine, Harry?
Peut-être le prince se trouvait-il aux prises avec des réflexions existentielles plus sérieuses que de comment se déhancher sur «Break my Soul». Peut-être songeait-il au lancement en demi-teinte de sa nouvelle série sur Netflix, qui a échoué à se hisser dans le top 10 des charts. En tout cas, le duc affichait une véritable tête d'enterrement. Ou alors, il n'aime juste pas le RnB.
L'ambiance était tout autre dimanche soir, au moment d'assister au match opposant l'Inter Miami au Los Angeles FC. Harry a troqué sa tête et sa chemise des mauvais jours pour un sourire radieux digne d'un «bébé à qui on aurait offert une glace» (analyse de sa biographe Angelina Levin) et une écharpe noire et dorée, aux couleurs de son club préféré.
Il faut croire que sa brouille supposée avec le propriétaire du club de Floride, un certain David Beckham, n'a pas refroidi les ardeurs sportives de Harry. Depuis des semaines, la presse people britannique et américaine clame que les relations entre le prince et le footballeur seraient «tendues», voire que leur amitié de longue date serait définitivement «révolue».
En cause? Des accusations de «fuites» de part et d'autre. David serait notamment «furieux» contre Meghan et Harry, après que le duo ait accusé les Beckham d'avoir divulgué des histoires à leur sujet à la presse. Bref, vous avez compris: ambiance de cour d'école à Montecito.
Heureusement, Harry est bon joueur: il semblait ivre de joie lorsque l'Inter Miami a remporté le match 3-1 contre le LAFC, notamment grâce à deux passes décisives de Lionel Messi.
En ce qui concerne Meghan Markle, il faut croire qu'elle est moins portée sur le foot que sur la pop. Bien qu'elle figure sur la liste des invités, pas de trace de la duchesse dans les tribunes aux côtés de son mari dimanche soir. Le duc a pu se consoler avec la présence d'autres célébrités, dont Leonardo DiCaprio et Selena Gomez.
Evidemment, Harry ne serait pas Harry sans un mini drame au milieu de la bonne humeur générale. Quelques minutes avant de pénétrer dans sa suite VIP à 9000 dollars, devinez qui le prince a croisé sur son chemin... Brooklyn Beckham, fils de, et son épouse, Nicola Peltz. On ignore si le duc n'a pas reconnu le fiston de son ancien copain ou s'il l'a tout simplement snobé. Reste que les deux parties ne se sont pas adressé la parole et ont continué leur chemin.
Prince Harry in the stadium to watch Messi Ball, 'GOAT Ball'#Arsenal Inter Miami #LAFC Ronaldo Ten Hag Salena Gomez Ekelebe Stunner Burna Boy Spyro Last Fabio Vieira Declan Rice Odegaard Arteta Havertz Trey WHAT A GAME Come to Chelsea Delilah pic.twitter.com/cDsDMGrP8R
— Football Maniac (@footbal_maniacc) September 4, 2023
Il n'en fallait pas plus pour raviver les rumeurs de troubles au sein du cercle restreint des Sussex. Bon joueur, on disait, Harry?