Alors qu'un-début-de-commencement-d'amorce-de-prémices de dégel des relations s'engage entre les camps royaux britannique et américain, Harry a eu une initiative pour le moins étonnante, rapporte le Mail On Sunday. Une proposition saluée jusque dans les médias britanniques, pourtant très pro-famille royale, et qui ne manquent jamais une occasion pour tirer sur le prince exilé.
L'idée? «Déconflictualiser» les agendas, en donnant librement accès à son programme aux assistants de Buckingham Palace. Il est entendu que la proposition s'étend à Kate et William, qui gèrent leur propre emploi du temps en parallèle.
Depuis cinq ans qu'ils ont quittés la famille royale britannique, en effet, les engagements publics d'Harry et Meghan ont souvent coïncidé avec ceux de la famille royale britannique, au grand damne de Charles III et de sa bande. Le sujet s'avère extrêmement sensible, chaque faction des Windsor détestant partager la vedette médiatique.
Les redoutables «sources du palais» notent que ce geste devrait contribuer significativement à apaiser l'ire paternelle (selon le Telegraph, Charles était apparemment «vexé» que le voyage de Harry en Angola plus tôt ce mois-ci pour visiter des champs de mines ait éclipsé par inadvertance la couverture médiatique du 78e anniversaire de la reine Camilla).
Le séjour du prince en Afrique ne constitue que le dernier exemple d'une série d'apparitions personnelles qui ont éclipsé les engagements officiels, parrainages et autres œuvres caritatives de la famille royale officielle.
Ce nouveau rameau d'olivier survient alors que, le 9 juillet dernier, le chef de la communication du roi et celle des Sussex ont été photographiés en pleine conversation dans un club londonien, en compagnie de l'attaché de presse britannique du prince Harry. Le premier signe concret depuis des années que les lignes de communication restent ouvertes.
«Avant cette rencontre entre leurs conseillers à Londres, les conflits d'intérêts ou les conflits d'opinion étaient appréciés, voire encouragés, par les Sussex», note une source au Mail.
Ce qui ne signifie pas pour autant qu'Harry accepte d'être «contrôlé par l'appareil royal», précise l'initié. «Cela ne changera pas.»
Cependant, si la famille royale a une vue d'ensemble de ses déplacements, elle pourra au moins planifier en conséquence. «C'est un geste significatif», salue le proche.
Alors qu'Harry et son père ne se sont pas vus depuis le printemps 2024 et l'annonce fracassante du cancer de Charles III, le prince est attendu à Londres fin septembre pour promouvoir WellChild, une association caritative qui soutient les enfants gravement malades et dont il est le parrain.
Bien qu'il n'ait pas prévu de se rendre au château de Balmoral, où son père séjourne entre septembre et octobre comme le veut la tradition royale, ce dernier a l'intention de retourner dans la capitale chaque semaine pour son traitement hebdomadaire. Une fenêtre toute trouvée pour le monarque et son fils.
«Harry espère revoir son père plus tard cette année, ou l'année prochaine. Les choses évoluent dans la bonne direction, mais, comme toujours avec la famille royale, le rythme est lent. Se retrouver dès septembre pourrait donc être un vœu pieux à ce rythme-là», stipule toutefois un autre ami au Mail on Sunday.
En attendant, motus et bouche cousue - le palais de Buckingham et les Sussex ont tous deux refusé de commenter.