Certains fêtent leurs 20 ans de mariage avec un resto, d'autres avec un post Instagram brûlant, quand les plus prudents préféreront s'offrir de la vaisselle vintage. La très populaire reine Letizia et son mari Felipe, eux, dont les noces de porcelaine ont été célébrées le 22 mai, se sont vus gratifier bien malgré eux de nouvelles casseroles. Un cadeau empoisonné expédié par le journaliste Jaime Peñafiel, bientôt 92 ans et encore tout son mordant.
Pour un nonagénaire, c'est vrai que Jaime Peñafiel a de l'énergie à revendre. Manifestement peu emballé à l'idée de prendre sa retraite, le chroniqueur royal chevronné a profité de son licenciement du journal El Mundo, en janvier dernier, pour se consacrer à un énième bouquin, Les silences de Letizia. Un brûlot tout entier consacré à la reine et à son histoire avec l'actuel souverain espagnol, le roi Felipe.
Une reine que ce fan revendiqué du roi déchu et exilé Juan Carlos 1er, déteste avec un enthousiasme qui frise l'obsession. C'est bien simple: tous ses livres sont consacrés à sa meilleure ennemie.
Souvenez-vous: pas plus tard que l'an dernier, Jaime Peñafiel provoquait un tollé national en publiant Letizia et moi, un condensé d'attaques en règle de 240 pages. Son auteur en profitait pour ressortir du bois un ancien amant de la reine, Jaime Del Burgo, accessoirement ex-beau-frère, qui clame avoir entretenu une liaison avec Letizia jusqu'en 2011.
Selon l'ex-amant en déroute dans le livre, Letizia aurait mis fin à leur «relation» en août 2011, avant qu'il ne rencontre Telma, sa sœur. Le couple s'est fiancé l'année suivante, avant de divorcer en 2014.
A l'époque de ces affirmations, la maison royale espagnole avait farouchement refusé de commenter.
Loin de se contenter de ça, le meilleur ennemi de Letizia, qui clame avoir été licencié à cause de ses critiques intempestives, persiste et signe. Publié mardi en Espagne, Les silences de Letizia promet de livrer de plus amples détails croustillants sur l'intimité du couple royal et ses interprétations sur le «silence» de Letizia quant à ces récentes allégations d'infidélité.
Selon le Daily Mail, qui est parvenu à mettre la main sur un exemplaire de ce brûlot royal, Jaime Peñafiel a sorti l'artillerie lourde: il y décrit la monarque comme «froide, émotionnellement immature et passive-agressive», quand ce n'est pas «autoritaire et manipulatrice». En guise de cerise sur les churros, sa belle-famille la «déteste».
Quant à ce pauvre roi Felipe VI, déterminé malgré tout à «s'en sortir» malgré la «trahison» de sa femme, il aurait été conscient que «Letizia le trompait en temps réel» et vécu un «enfer». Sérieusement affecté par le scandale d'adultère, le couple vivrait désormais des vies séparées et «ne ferait que préserver les apparences en public». Bonne ambiance.
Ce ne sont là que quelques-unes des piques acides envoyées par le truculent nonagénaire, qui formule déjà une promesse: ce 19e livre consacré à la reine d'Espagne ne sera pas le dernier.