Björn Borg, icône du tennis de la fin des années 70 au début des années 80, souffre d'un cancer. Le quotidien suédois Expressen l'a rapporté jeudi, se référant à la présentation d'une autobiographie.
"Björn Borg écrit être atteint d'un cancer dans son autobiographie à venir + Battements de coeur+, selon des informations italiennes", a écrit Expressen. Le journal se réfère à la présentation du livre sur amazon.it, consultée par l'AFP, qui indique un nouveau défi pour l'ancien joueur, "le plus important, et pas encore terminé, contre un cancer".
D'après Expressen, il s'agirait d'un cancer de la prostate.
Björn Borg, aujourd'hui âgé de 69 ans, a sur-dominé le tennis masculin il y a une cinquantaine d'années, remportant six fois Roland-Garros et cinq fois Wimbledon. Il avait annoncé brusquement sa retraite en janvier 1983 à 26 ans, une décision généralement attribuée à un épuisement mental.
Un an et demi plus tôt, le Suédois avait perdu contre son grand rival John McEnroe en finale de l'US Open, un tournoi majeur qu'il n'a jamais réussi à gagner. En 1991, il avait effectué un bref retour, sans lendemain, avec une vieille raquette en bois.
L'éditeur suédois de l'autobiographie, Norstedts, n'a pour le moment pas répondu aux sollicitations de l'AFP. Le livre doit sortir le 18 septembre.
L'Espagnol Juan Ayuso, qui avait déjà gagné la 7e étape, a remporté mercredi à Los Corrales de Buelna la 12e étape du Tour d'Espagne. Jonas Vingegaard reste quant à lui en tête du général.
Largué au classement général où il pointait à plus d'une heure du Danois au départ jeudi, Juan Ayuso a devancé au sprint son compatriote et compagnon d'échappée Javier Romo. La 3e place de l'étape est revenue au Français Brieuc Rolland (à 13''), alors que le Thurgovien Stefan Küng s'est classé 21e à 1'36.
Jonas Vingegaard est arrivé au sein du peloton plus de six minutes après le vainqueur du jour. Le Danois conserve ainsi le maillot rouge de leader, à la veille de l'étape reine comprenant l'ascension et l'arrivée au sommet de l'Angliru, un col hors catégorie redouté par tous les coureurs.
Deuxième du dernier Tour de France, Jonas Vingegaard abordera cette 13e étape avec une marge de 50 secondes sur son dauphin, le Portugais João Almeida. Troisième du général, le Britannique Tom Pidcock, leader de la formation helvétique Q36.5, pointe quant à lui à 56 secondes du favori de cette Vuelta.
Comme révélé par le journal Le Temps, la formation suisse Tudor Pro Cycling va créer un centre entièrement dédié au cyclisme.
L'équipe de Fabian Cancellara a annoncé vendredi le premier coup de pioche de son siège social, qui sera construit à Sursee.
Le coût de ce bâtiment de six étages et de 10'000 mètres carrés est estimé à 18 millions de francs. L'édifice comprendra également un espace ouvert au public, qui profitera d'un aperçu exclusif des coulisses ainsi que d'expériences interactives. L'ouverture est prévue pour le premier semestre 2027.
"Unique en son genre, ce projet ambitieux et visionnaire vise à redéfinir les standards du cyclisme professionnel et à promouvoir un mode de vie sain et durable", souligne dans son communiqué Tudor Pro Cycling, qui franchit un nouveau cap, deux ans et demi à peine après ses débuts dans le peloton professionnel.
"Ce qui a commencé avec seulement 20 coureurs et 40 employés est devenu une équipe de 130 personnes", explique le patron de l'équipe, le Bernois Fabian Cancellara, cité dans le communiqué. "Aujourd'hui, nous participons aux plus grandes compétitions mondiales et nous continuons à nous engager dans le développement. Pour soutenir cette croissance et concrétiser notre vision à long terme, nous devons développer nos infrastructures."
"Notre nouvelle maison sera bien plus qu'un simple entrepôt pour les vélos et les véhicules", souligne quant à lui Raphael Meyer, PDG de Tudor Pro Cycling. "Comme de nombreuses autres organisations sportives de haut niveau, nous pensons qu'une équipe cycliste a besoin d'une maison - un endroit où les coureurs, les mécaniciens, les entraîneurs et le personnel peuvent se réunir pour se préparer aux exigences des courses les plus difficiles du monde".
Murat Yakin et ses joueurs sont prêts à relever le défi du Kosovo vendredi à Bâle pour leur premier match des qualifications pour le Mondial 2026. Les choses sérieuses reprennent enfin pour la Suisse.
"Les derniers résultats ont été bons, mais demain (vendredi) ce sera du sérieux. Nous savons ce qui nous attend", a déclaré le sélectionneur de l'équipe de Suisse jeudi lors de sa traditionnelle conférence de presse de veille de match.
Dans un Parc Saint-Jacques qui devrait faire le plein, le Bâlois est bien conscient que le public ne sera pas entièrement acquis à la cause de ses joueurs. "Ce sera probablement du 50-50 en termes de soutien", a-t-il estimé.
Mais son équipe "a eu suffisamment de temps" pour se préparer pour ces périlleuses qualifications, qui se poursuivront lundi avec la réception de la Slovénie. "Nous sommes tous très heureux que cela commence enfin et que nous puissions enfin jouer pour gagner des points", a-t-il appuyé, soulignant au passage "l'excellente ambiante" qui règne depuis le début de l'année dans le camp suisse.
Interrogé sur sa composition d'équipe, Murat Yakin n'a rien révélé, mais tout porte à croire qu'il s'appuiera sur ses cadres et sur le système développé lors de la tournée américaine de juin. "Nous avons encore un dernier entraînement aujourd'hui (réd: jeudi), qui permettra de définir clairement qui aura l'occasion de jouer. Mais je pense que la structure est bonne. Tout le monde est en forme est prêt à en découdre", a-t-il conclu.
La capitaine de l'équipe nationale Lia Wälti quitte Arsenal après sept ans pour rejoindre la Juventus. C'est ce qu'annonce la Bernoise de 32 ans sur son compte Instagram.
La capitaine de l'équipe nationale Lia Wälti quitte Arsenal après sept ans pour rejoindre la Juventus. C'est ce qu'annonce la Bernoise de 32 ans sur son compte Instagram.
Issue du centre de formation d'YB, Lia Wälti a rejoint Arsenal à l'été 2018 après cinq ans passés au Turbine Potsdam en Bundesliga. Avec le club londonien, elle a remporté un titre de championne et deux fois la Coupe de la Ligue. La saison dernière, qui a été difficile pour elle en raison d'une longue blessure, elle a célébré le plus grand succès de sa carrière en remportant la Ligue des champions.
Comme prévu, Wälti poursuit sa carrière en Italie, à la Juventus. Comme l'indique le club sur son site, la milieu de terrain a signé un contrat de deux ans. Dans le Piémont, Wälti retrouvera sa coéquipière en équipe nationale Viola Calligaris.
En Arabie Saoudite depuis un an, Cameron Puertas est de retour en Europe. Le Vaudois de 27 ans a été prêté une saison au Werder Brême par son club d'Al-Qadsiah.
Le milieu offensif avait quitté la Belgique où il avait été élu meilleur joueur du championnat lors de la saison 2023/24 pour rejoindre l'Arabie Saoudite avec un lucratif contrat de quatre ans en poche. Il a inscrit 3 buts et délivré 9 passes décisives en 32 matches.
A Brême, l'ancien joueur du LS retrouvera son ex-coéquipier Isaac Schmidt (26 ans) qui a marqué pour son premier match en Bundesliga. Il pourra se mettre davantage en lumière aux yeux de Murat Yakin qui attend que le joueur reçoive le passeport suisse pour éventuellement le sélectionner.
L'équipe Israel-Premier Tech a exclu mercredi soir de se retirer de la Vuelta.
Le directeur technique de l'épreuve l'avait suggéré après les manifestations pro-palestiniennes qui ont perturbé l'arrivée de la 11e étape à Bilbao.
"Israel-Premier Tech est une équipe cycliste professionnelle et en tant que telle reste déterminée à participer à la Vuelta. Toute autre alternative créerait un précédent dangereux dans le sport cycliste non seulement pour Israel-Premier Tech mais pour toutes les équipes", a affirmé la formation dans un communiqué.
"Israel-Premier Tech a plusieurs fois exprimé son respect pour le droit de chacun à manifester, aussi longtemps que ces protestations restent pacifiques et ne compromettent pas la sécurité du peloton", poursuit l'équipe.
Le directeur technique de la Vuelta, Kiko Garcia, avait précédemment estimé que l'une des solutions pour mettre fin aux manifestations serait que l'équipe Israel-Premier Tech se retire.
"La situation n'est pas facile et ensemble nous pouvons chercher une solution. Pour moi, il n'y en a qu'une pour le moment qui serait que l'équipe Israel elle-même se rende compte que sa présence ici ne facilite pas la sécurité de toutes les autres", a estimé M. Garcia dans un entretien accordé à la chaîne Cadena Ser.
"En tant qu'organisateurs, nous ne pouvons pas non plus prendre de décisions parce que le règlement nous oblige à faire courir l'équipe", a souligné M.Garcia. "A ce stade, nous ne nous préoccupons plus seulement de la protection d'Israel, nous sommes soucieux de la protection de tous".
Il a également appelé les manifestants pro-palestiniens à ne pas recourir à des actes de violence mais estimé "qu'en ce moment, nous devons tout mettre dans la balance et nous devons évaluer si nous pouvons mettre en péril un tour comme la Vuelta, une course de trois semaines, l'une des trois grandes, ou si nous préférons continuer à protéger une équipe qui met tout le reste en danger".
L'UCI estime que le cyclisme "ne doit en aucun cas être instrumentalisé comme un outil de sanction" et exprime "toute sa solidarité et son soutien aux équipes et à leur personnel ainsi qu'aux coureurs, qui doivent pouvoir exercer leur métier et leur passion dans des conditions de sécurité et de sérénité optimales".
Jannik Sinner (no 1) n'a laissé aucune chance à Lorenzo Musetti (no 10) mercredi en quart de finale de l'US Open.
L'Italien a écrasé son compatriote 6-1 6-4 6-2. Il affrontera Félix Auger-Aliassime (no 25) vendredi pour une place en finale.
Le tenant du titre n'a jamais laissé planer le moindre doute sur l'issue de la rencontre, qu'il a dominée de bout en bout. Aucune double faute, 91% de points gagnés derrière son premier service, seulement 17 fautes directes: il a rendu une copie très propre.
Lorenzo Musetti s'est pourtant procuré plus de balles de break dans cette partie, qui a duré 2h00. Mais le demi-finaliste de Wimbledon de 2024 n'a converti aucune des sept opportunités dont il a bénéficié sur le service adverse...
Il a semblé impuissant face à un Jannik Sinner intouchable depuis qu'il a écarté une balle de double break dans le troisième set de son 3e tour face à Denis Shapovalov, seul joueur à lui avoir pris un set dans ce tournoi.
"On se connaît très bien", a rappelé Jannik Sinner après ce match. "Mais le temps du match, on met notre amitié de côté. Et quand on se sert la main à la fin, tout va bien", a-t-il poursuivi après avoir cueilli sa 26e victoire de suite sur dur en Grand Chelem.
Le no 1 mondial disputera vendredi sa cinquième demi-finale consécutive dans un tournoi Majeur, la huitième au total. Son prochaine adversaire mesure pleinement la difficulté de sa tâche: Felix Auger-Aliassime s'est incliné 6-0 6-2 face à lui le mois dernier à Cincinnati...
Ancien junior du LHC, Iñaki Baragano est de retour dans son club formateur après quatre saisons à Rapperswil.
Dans le canton de Saint-Gall, il a appris la rigueur défensive et il espère bien l'appliquer à Lausanne.
L'adage veut que l'on ne change pas une équipe qui gagne. Mais parfois, on est contraint de le faire. Le directeur lausannois John Fust a vu quatre de ses défenseurs voguer vers d'autres horizons, alors il a dû recruter de nouveaux éléments. Et parmi eux, Iñaki Baragano, pour quatre saisons.
A l'aube de ses 24 ans (il les fêtera le 4 septembre), le défenseur est parti s'aguerrir avant de revenir à la maison. Après avoir quitté Lausanne en 2019 pour les Kamloops Blazers au Canada en WHL, l'Yverdonnois est rentré en Suisse en 2021. Il avait alors signé à Rapperswil et formait un trio de jeunes défenseurs prometteurs avec Nathan Vouardoux et David Aebischer. Sous la conduite de Stefan Hedlund, Baragano n'a eu de cesse de progresser. De 5 points durant sa première saison en National League, il est passé à 16 lors du dernier exercice.
Le discours de Baragano est celui d'un garçon qui a travaillé pour arriver là où il est aujourd'hui. Et qui a écouté les conseils. "Le monde pro est très différent des juniors, explique-t-il. Il faut être bon tous les jours. J'ai pu bénéficier de conseils de très grands joueurs comme par exemple Maxim Noreau qui m'a beaucoup aidé. Au début à Rapperswil, je n'étais pas dans l'alignement et j'ai dû me battre aux entraînements pour me faire ma place en étant tous les jours au maximum."
"Je n'ai pas pensé que je venais remplacer Glauser ou Frick, avoue-t-il. Je me suis concentré sur moi en me disant que je devais faire ma place. Il y a davantage d'attentes autour de cette équipe qu'à Rapperswil. Mais je suis un nouveau joueur qui doit se faire sa place en travaillant fort."
Un nouveau joueur certes, mais qui débarque dans un contexte familier. Ce qui n'est pas sans induire une certaine pression. "C'est clair qu'en arrivant à Lausanne tu as une pression supplémentaire et l'envie de bien jouer, assène-t-il. Il y a une petite boule au ventre, mais qui est positive."
A cette époque, Baragano était un défenseur avec un véritable flair offensif. Ses années saint-galloises sous la direction d'un entraîneur suédois lui ont appris la rigueur. En préparation, il a pu goûter un peu au power-play malgré les deux gloutons offensifs que sont Sami Niku et Erik Brännström. "J'ai la chance de jouer le power-play, disait-il au Sentier. Mais je dois retrouver ce côté offensif que j'avais plus jeune. En arrivant en National League, j'ai tout dû mettre sur la défense. Je dois sentir quand me lancer et suivre les rushs."
Il peut aussi s'inspirer de son partenaire de ligne Sami Niku, défenseur finlandais qui a inscrit 30 points en 52 matches la saison passée avec Kloten. "Je dois regarder son jeu, note Baragano. L'important, c'est la première passe. Quand il se porte à l'attaque, je dois rester et l'inverse vaut aussi. C'est un équilibre que l'on doit trouver, mais ça se passe bien pour le moment."
Humiliée 6-0 6-0 par Iga Swiatek (no 2) en finale de Wimbledon, Amanda Anisimova (no 8) a pris sa revanche mercredi en quart de finale de l'US Open.
L'Américaine, qui a battu la Polonaise 6-4 6-3, affrontera Naomi Osaka (no 23) pour une place en finale.
"C'est vraiment un rêve de pouvoir revenir de cette façon après Wimbledon", a commenté Amanda Anisimova après son succès. "J'ai travaillé vraiment dur pour me remettre sur les rails. Je suis entrée dans le match sans la moindre appréhension", a-t-elle reconnu.
Dès les premiers échanges, l'Américaine a proposé un jeu très appliqué, face à une Iga Swiatek empruntée et trahie par sa mise en jeu (50% de premières balles passées). Sextuple lauréate en Grand Chelem, la Polonaise a aussi péché sur les points importants.
Amanda Anisimova se frottera jeudi soir à Naomi Osaka, laquelle s'est imposée 6-4 7-6 (7/3) devant la Tchèque Karolina Muchova (no 11), La Japonaise jouera sa première demi-finale majeure depuis son quatrième sacre en Grand Chelem, à l'Open d'Australie 2021.
Une statistique montre l'ampleur de la tâche qui attend Amanda Anisimova face à l'ex-no 1 mondial, qui n'a pas conquis de titre depuis sa maternité: Naomi Osaka a remporté à chaque fois le titre lorsqu'elle a dépassé le stade des quarts de finale en Grand Chelem.
Entre les deux manches, Karolina Muchova s'est absentée lors d'un temps mort médical, pour revenir avec un imposant bandage sur la cuisse gauche. Même si la Tchèque n'a pas semblé limitée dans ses déplacements par la suite, elle a plusieurs fois grimacé.
Une bonne partie des cadres de l'équipe de Suisse a changé d'air cet été. Manuel Akanji, Breel Embolo et Fabian Rieder ont même dû attendre les dernières heures du mercato pour connaître leur sort.
A ces trois hommes forts de Murat Yakin s'ajoutent Granit Xhaka (Sunderland), Dan Ndoye (Nottingham Forest), Ardon Jashari (Milan AC), Michel Aebischer (Pise) ou encore Vincent Sierro (Al-Shabab) et Isaac Schmidt (Werder Brême). Au total, une dizaine de joueurs ayant assumé plus ou moins récemment un statut de titulaire avec la Suisse ont changé d'employeur cet été. Les transferts d'Akanji, Rieder et Embolo, qui ont trouvé un point de chute à quelques heures du gong, sont plutôt prometteurs.
"Guardiola m'a ouvertement dit que je ne serais pas convoqué pour certains matches, car cela ne servait à rien d'accumuler les défenseurs sur le banc", explique le Zurichois, deux jours après l'officialisation de son prêt à l'Inter Milan où il retrouvera son ancien coéquipier en équipe de Suisse, Yann Sommer.
A 30 ans - il les a fêtés cet été -, Manuel Akanji voulait à tout prix poursuivre sa carrière dans un grand club européen. "Ce n'est pas facile de trouver un club du niveau de City, mais je pense que j'y suis parvenu avec l'Inter", se réjouit l'homme aux 71 sélections, qui avait déjà connu l'expérience d'un départ en toute fin de mercato en 2022, lorsqu'il avait quitté le Borussia Dortmund pour la Premier League.
Chez le finaliste de la dernière Ligue des champions, un de ses clubs de coeur - "mon premier maillot était celui de Christian Vieri", glisse-t-il -, il devrait rapidement s'imposer dans la défense à trois de Cristian Chivu. L'ex-international roumain a succédé à Simone Inzaghi sur le banc nerazzurro.
Alors que certaines rumeurs l'envoyaient, lui aussi, en Italie, notamment du côté de l'AC Milan, Embolo a finalement fait le choix de rester dans le championnat de France. Il a signé une entente portant sur les quatre prochaines saisons avec le Stade Rennais.
Ce transfert peut être vu comme un pas en arrière pour l'avant-centre numéro 1 de Murat Yakin. Le club breton, toujours ambitieux, sort de deux saisons décevantes bouclées dans le ventre mou de la Ligue 1, alors que Monaco s'apprête à jouer la nouvelle mouture de la C1 pour la deuxième année consécutive.
Mais à Rennes, Embolo fera face à moins de concurrence. Il devrait avoir l'occasion d'enchaîner les matches à la pointe de l'attaque bretonne. Une belle opportunité d'empiler les buts et la confiance au cours d'une saison capitale pour l'équipe de Suisse, laquelle entame vendredi les qualifications pour la Coupe du monde 2026 face au Kosovo (20h45 à Bâle).
Son prêt à Stuttgart la saison passée, après un premier exercice compliqué en France, l'a convaincu: c'est en Allemagne qu'il a le plus de chances de briller. "La vie, les gens, la langue et le football en général me conviennent mieux là-bas", assure-t-il, 48 heures après l'officialisation de son transfert à Augsbourg.
"Je souhaitais retrouver de la stabilité", reprend le milieu offensif de 23 ans, qui a signé pour cinq ans avec le club bavarois. "Augsbourg a vraiment montré de l'intérêt et c'était une excellente solution pour moi de rejoindre un tel club, bien établi en Bundesliga depuis 15 ans."
Fabian Rieder a toujours été remuant avec le maillot helvétique, même lorsqu'il ne bénéficiait pas de beaucoup de temps de jeu en club, comme lors de l'Euro 2024. Le fait qu'il ait trouvé l'environnement idéal pour s'épanouir ne peut donc être que réjouissant pour Murat Yakin et l'équipe de Suisse.
L'Espagne du prodige Lamine Yamal, championne d'Europe, lance jeudi en Bulgarie sa campagne de qualifications pour le Mondial 2026.
Les regards espagnols sont déjà tournés vers le continent américain, où la Roja tentera de décrocher sa deuxième étoile.
Simple formalité? Le programme des hommes de Luis de la Fuente, qui rêvent d'imiter leurs ainés, les Xavi, Andrés Iniesta ou David Villa, en réalisant le doublé Euro-Coupe du monde (en 2008 et 2010), n'a a priori rien d'un parcours du combattant.
La Bulgarie, d'abord, jeudi à Sofia, puis la Turquie du jeune phénomène madrilène Arda Güler, dimanche à Konya, doivent permettre de tester la solidité de la Roja, quittée en juin dernier sur une défaite aux tirs au but face au Portugal en finale de Ligue des nations.
Grand artisan du sacre à l'Euro 2024, Luis de la Fuente n'a en tout cas pas changé de vision à l'approche de ces rendez-vous, en rappelant ses hommes de confiance, dans leur grande majorité champions d'Europe.
"C'est une grande nouvelle qu'ils soient tous les deux de retour avec nous, à profiter du football, leur passion. Ils sont très importants pour nous, ce sont nos capitaines, on parle des meilleurs joueurs du monde à leurs postes. Ils nous apportent énormément sur et en dehors du terrain", s'est réjoui De la Fuente.
Le sélectionneur a néanmoins souligné l'importance de ne pas se "précipiter", en expliquant que l'enjeu pour Carvajal et Rodri n'était pas de "jouer en septembre" mais d'être "prêts pour le Mondial".
Il a également promis que son équipe allait "travailler dur dans les prochains mois" pour se sentir "capable de lutter pour gagner une Coupe du monde".
Sur ce plan-là, la Roja a perdu pour son début de campagne un élément fondamental de sa reconstruction post-fiasco au Qatar en 2022: le milieu barcelonais Gavi s'est de nouveau blessé au genou droit - celui dont il avait été opéré en 2023 pour une rupture du ligament croisé antérieur avant de manquer près d'un an de compétition.
L'autre problématique pour De la Fuente se situe en défense, où la nouvelle charnière centrale formée par Robin Le Normand et le néo-madrilène Dean Huijsen doit parfaire ses automatismes, après avoir encaissé neuf buts lors de ses trois premières rencontres disputées ensemble comme titulaires.
Felix Auger-Aliassime (no 25) disputera vendredi pour la deuxième fois les demi-finales de l’US Open. L’ancien double vainqueur des Swiss Indoors a une fois de plus déjoué les pronostics.
Le Canadien s’est imposé 4-6 7-6 (9/7) 7-5 7-6 (7/4) devant Alex de Minaur (no 8) dans un match long de 4h10 qui fut très loin toutefois de tenir ses promesses. Face à un Australien qui échoue pour la sixième fois à ce stade des quarts de finale dans un Grand Chelem, Felix Auger-Aliassime a témoigné d’une certaine résilience. Après la perte de la première manche, il a, en effet, dû courir derrière le score dans les deuxième et quatrième sets avant de lever les bras.
Il a notamment écarté une balle de deux sets à rien dans le premier tie-break de la rencontre, Dans le second qui lui a permis de conclure, il a su pleinement exploiter une double faute de de Minaur à 4/3 pour forcer la décision. Avec 10 autres doubles fautes et seulement 42 % de réussite en première balle, l’Australien, "tombeur" de Leandro Riedi lundi, n’a guère été aidé par son service dans ce quart de finale qu'il abordait dans la peau du favori.
Vendredi, Felix Auger-Aliassime sera opposé au vainqueur du derby italien entre le no 1 mondial et tenant du titre Jannik Sinner et Lorenzo Musetti (no 10), En 2021, c’est Daniil Medvedev, le futur vainqueur, qui lui avait barré la route.
La 11e étape du Tour d'Espagne a été écourtée mercredi à Bilbao. Elle ne connaîtra pas de vainqueur alors que des manifestants pro-palestiniens étaient massés près de la ligne d'arrivée.
"Suite à des incidents sur la ligne d'arrivée, nous avons décidé de prendre les temps à trois kilomètres de la ligne. Il n'y aura pas de vainqueur d'étape", a indiqué la direction de la Vuelta.
Ces temps à l'arrivée écourtée sont toutefois comptabilisés pour le classement général. Le leader de la course Jonas Vindegaard et le Britannique Tom Pidcock ont passé ensemble la ligne d’arrivée virtuelle avec une poignée de secondes d’avance sur leurs poursuivants.
Lors d'un premier passage du peloton sur la ligne d'arrivée, de nombreux manifestants pro-Palestine, dont certains tentaient de forcer les barrières, étaient massés le long de l'ultime ligne droite, encadrés par les forces de l'ordre.
Cette 80e édition de la Vuelta est émaillée depuis le départ par des manifestations quotidiennes de militants protestant notamment contre la présence de l'équipe israélienne Israel Premier Tech sur le troisième grand Tour de l'année.
Mercredi, avant le départ de l'étape, plusieurs coureurs ont pointé les risques pour leur sécurité au lendemain de la chute de l'un d'eux provoquée lors d'une telle manifestation. Lors du contre-la-montre par équipes de la cinquième étape, des militants portant banderoles et drapeaux palestiniens avaient déjà tenté de bloquer les coureurs de la formation israélienne à Figueras, en Catalogne.
Le directeur de la Vuelta, Javier Guillen, avait indiqué que les organisateurs porteraient plainte auprès de la police, qualifiant cette manifestation d'"acte de violence".
La ministre espagnole de la Jeunesse, Sira Rego, avait dans la foulée jugé "absolument inacceptable" de qualifier de "violente" une "protestation pacifique" contre une équipe soutenue par un État accusé de "violence systématique" dans la bande de Gaza.
Des incidents similaires avaient eu lieu en juillet lors du Tour de France, où un militant pro-palestinien avait perturbé l'arrivée de l'étape à Toulouse, et au Tour d'Italie en mai.
Le LHC a réussi un joli coup sur le marché des transferts. Le club vaudois a mis sous contrat pour 5 ans dès 2026 le défenseur tessinois de Davos, Michael Fora.
Celui qui aura 30 ans le 30 octobre va quitter les Grisons après quatre saisons. Le défenseur a disputé cinq Championnats du monde, dont les quatre derniers. Droitier, Fora a inscrit 15 points (6 buts) la saison passée avec Davos.