Encore vainqueur en trois sets, contre le Tchèque Jiri Lehecka, Carlos Alcaraz (ATP 2) a gagné mardi sa place en demi-finales de l'US Open. Il pourrait retrouver Novak Djokovic (7e).
Le quintuple lauréat de tournois du Grand Chelem s'est imposé 6-4 6-2 6-4 contre le 21e mondial, qui disputait à 23 ans son deuxième quart de finale dans un tournoi majeur.
En quête à New York d'un retour sur le trône de no 1 mondial, Alcaraz défiera en demi-finales le vainqueur du dernier match programmé mardi sur le Central, qui opposera le finaliste sortant de l'US Open Taylor Fritz (4e) à Novak Djokovic.
Si le Serbe de 38 ans signe une onzième victoire en autant de duels contre l'Américain, il affrontera Alcaraz pour la première fois depuis l'Open d'Australie.
En janvier à Melbourne, le vainqueur de 24 titres du Grand Chelem avait stoppé son cadet espagnol en quarts de finale, mais s'était blessé pendant le match. Victime d'une déchirure musculaire à la cuisse gauche, Djokovic avait été contraint à l'abandon au bout d'un set en demi-finales.
En battant Lehecka, Alcaraz a signé sa onzième victoire de rang, deux semaines après son titre au Masters 1000 de Cincinnati. Le no 2 mondial n'a plus perdu avant la finale d'un tournoi depuis le Masters 1000 de Miami en mars, où il avait été éliminé au deuxième tour.
Lehecka, mené désormais 3-1 dans ses duels contre Alcaraz, est pour sa part assuré d'intégrer pour la première fois le top 20 dans le prochain classement ATP grâce à son parcours new-yorkais.
L'Américaine Jessica Pegula (WTA 4) a été la première à se qualifier pour les demi-finales de l'US Open mardi. Ceci grâce à un succès probant sur la Tchèque Barbora Krejcikova (62e) 6-3 6-3.
Après deux matches accrochés, dont un marathon de trois heures en huitième face à l'Américaine Taylor Townsend, Krejcikova a montré des signes de fatigue durant ce premier quart de finale. La Tchèque n'est revenue sur le circuit que fin mai, après six mois d'arrêt pour des problèmes de dos.
Rapidement menée 3-0, l'ancienne no 2 mondiale a été trahie par son service (40% de premières balles passées au premier set). Elle a également été saisie par le rythme soutenu de Pegula, qui déclenche ses coups avec un temps de préparation court.
Krejcikova a eu quelques fulgurances, qui lui ont permis de breaker deux fois la fille du magnat du pétrole et du gaz naturel Terry Pegula, mais n'a pu tenir la distance.
Finaliste l'an dernier à New York, l'Américaine rencontrera la gagnante de l'autre quart féminin joué mardi, entre la Russie Aryna Sabalenka, numéro un mondiale, et une autre Tchèque, Marketa Vondrousova.
En cinq matches, Pegula n'a toujours pas abandonné le moindre set, même si son parcours a été relativement dégagé, car elle n'a pas affronté de têtes de série jusqu'à présent.
L'Américaine Gabby Thomas, triple championne olympique du 200 m, 4x100 m et 4x400 m à Paris, a annoncé mardi qu'elle était blessée. Elle ne participera pas aux Mondiaux à Tokyo (13-21 septembre).
La triple championne olympique a indiqué qu'elle souffrait depuis mai de douleurs au tendon d'Achille qui se sont intensifiées en juillet. "J'ai enfin réalisé que c'est ok d'être humain et de prendre soin de soi", a affirmé Gabby Thomas dans un communiqué partagé à des médias américains.
"En tant qu'athlète, on veut toujours faire le maximum mais parfois, il n'y a rien à faire et on ne peut pas dépasser la blessure. Parfois, il faut faire preuve de patience et prendre la meilleure décision pour le long terme", a-t-elle ajouté dans le communiqué.
"J'ai déjà hâte de recourir avec les meilleures du monde, à bientôt", a-t-elle ensuite écrit sur son compte Twitter/X.
L'Américaine de 28 ans, qui avait débuté tôt sa saison 2025 en participant aux meetings du Grand Slam Track, n'a plus couru depuis début août et les sélections américaines.
Elle avait alors décroché de justesse son billet pour le Japon, en terminant troisième du 200 m en 22''20, à un millième de la quatrième place.
La sprinteuse avait alors déjà évoqué sa blessure au tendon d'Achille, indiquant qu'elle n'avait pas pu s'entraîner pendant plusieurs semaines.
La 10e étape de la Vuelta entre le parc naturel de Sendaviva et El Ferrial Larra Belagua a vu Jay Vine signer son deuxième succès sur cette boucle. Jonas Vingegaard a lui récupéré le maillot rouge.
Après la journée de repos, c'est le coureur australien d'UAE qui s'est encore mis en évidence. S'il y avait quelques bosses avant, c'est bien la dernière montée pour arriver à 1595 m qui a permis à Vine de faire la différence pour s'imposer avec 35 secondes d'avance sur Pablo Castrillo et 1'04 sur Javier Romo.
Vainqueur en Andorre lors de la 6e étape, Vine offre un nouveau succès à une équipe UAE cannibale sur cette Vuelta. Et ce même si Juan Ayuso a annoncé qu'il quitterait la formation de Tadej Pogacar à la fin de la saison.Si le Slovène n'est pas présent, son dauphin du Tour de France Jonas Vingegaard est lui bien sur les routes espagnoles. Il a coupé la ligne avec le groupe des favoris à 1'05 de Vine.
Le Danois a récupéré le maillot rouge qui était depuis quelques temps sur les épaules de Torstein Traeen. Mais le Norvégien 1'03 à Vingegaard et le voici désormais 2e à 26 secondes. Joao Almeida est 3e à 38'' et Pidcock 4e à 58''.
Mercredi, la 11e étape sera un circuit autour de Bilbao dans le Pays Basque sur 157 km. Il y aura sept ascensions répertoriées entre la 2e et la 3e catégorie. De quoi faire saliver les baroudeurs.
Remco Evenepoel emmènera la sélection belge aux Championnats du monde de Kigali fin septembre sur un parcours réservé aux grimpeurs, a annoncé mardi le sélectionneur Serge Pauwels.
En plus de la course en ligne, Remco Evenepoel, "très ambitieux" selon Pauwels, participera également au Rwanda au contre-la-montre où il tentera de défendre son double titre mondial dans la discipline. Le champion du monde 2022, qui a abandonné le Tour de France "totalement épuisé" et souffrant d'une fracture d'une côte survenue lors des Championnats de Belgique fin juin, a bien récupéré, selon le sélectionneur belge.
Le double champion olympique de Paris 2024 a repris la compétition cette semaine au Tour de Grande-Bretagne, quelques jours après l'annonce de son départ de l'équipe Soudal Quick-Step pour la formation RedBull-Bora-Hansgroghe. Pour arriver en forme aux Mondiaux de Kigali, il "s'est isolé durant un mois", selon des déclarations de son père Patrick aux médias belges, tout en effectuant un stage en altitude à Livigno en Italie ces derniers jours.
L'équipe de Belgique sera en revanche privée de Wout van Aert et du champion de Belgique Tim Wellens, qui avaient annoncé il y a plusieurs semaines renoncer à ces Mondiaux en Afrique. Lotte Kopecky, championne du monde en 2023 et 2024, ne défendra quant à elle pas son titre sur l'épreuve en ligne. Elle "a besoin de se ressourcer", a expliqué le sélectionneur de l'équipe féminine belge, Ludwig Willems.
Jérôme Kym emmènera l'équipe de Suisse de Coupe Davis face à l'Inde les 12 et 13 septembre à Bienne, a annoncé Swiss Tennis.
Marc-Andrea Hüsler, Dominic Stricker et Jakub Paul ont également été sélectionnés, alors que la participation de Leandro Riedi reste encore à confirmer.
Seizième de finaliste de l'US Open, où il est parvenu à sortir des qualifications, Jérôme Kym (ATP 175) sera le leader de la formation du capitaine Severin Lüthi pour cette rencontre du groupe mondial I dont la Suisse sera la grande favorite. Les gauchers Dominic Stricker (ATP 226) et Marc-Andrea Hüsler (ATP 227) devraient se disputer la place de no 2 en simple, alors que le "revenant" Jakub Paul (première sélection depuis 2019) devrait être l'homme de base du double.
Pour rappel, le capitaine Severin Lüthi peut modifier ou compléter sa sélection jusqu’à une heure avant le tirage au sort, prévu le 11 septembre à midi. Une décision concernant la participation du huitième de finaliste de l'US Open Leandro Riedi (ATP 435) sera prise dans les prochains jours, souligne le communiqué de Swiss Tennis.
Peter Barandun devrait à l'avenir être le seul président de Swiss-Ski, a annoncé cette dernière. Le Grison occupait jusqu'à présent ce poste en collaboration avec Urs Lehmann, démissionnaire.
Le comité directeur de Swiss-Ski a pris à l'unanimité la décision de mettre fin à la période de co-présidence et de confier à Barandun seul le poste de président. Pour remplacer Lehmann, qui occupera à partir de la fin septembre le poste nouvellement créé de directeur de la Fédération internationale (FIS), une vice-présidente ou un vice-président supplémentaire doit être désigné(e). Les élections correspondantes auront lieu lors d'une assemblée extraordinaire des délégués le mercredi 22 octobre à Aarau.
Barandun fait partie du Presidium de Swiss-Ski depuis 13 ans. Jusqu'à son élection comme co-président lors de l'Assemblée des délégués de l'année dernière, il occupait le poste de vice-président. Il est CEO et président du Conseil d'administration d'Electrolux Suisse.
Manchester City a annoncé mardi la signature de Gianluigi Donnarumma.
Le gardien italien a été poussé vers la sortie au Paris Saint-Germain après quatre saisons et une victoire finale en Ligue des champions.
Le club anglais a investi 35 millions d'euros, selon la presse, pour racheter la dernière année de contrat du gardien de 26 ans, devenu indésirable à Paris après le recrutement de Lucas Chevalier. Donnarumma arrive dans le nord-ouest de l'Angleterre pour remplacer le Brésilien Ederson, parti à Fenerbahçe, et mettre sur le banc l'Anglais James Trafford (22 ans), revenu cet été dans son club formateur.
Manchester City a terminé la dernière saison sans trophée, après avoir remporté quatre titres de champion d'Angleterre consécutifs et une Ligue des champions en 2023, entre autres. Le club au maillot bleu ciel a investi massivement l'hiver dernier (Khusanov, Reis, Nico, Marmoush...) et cet été (Aït-Nouri, Reijnders, Cherki...) pour renouveler l'effectif de Pep Guardiola.
Donnarumma a été un des piliers du sacre en Ligue des champions, le premier du club parisien, avec notamment des interventions décisives en huitièmes de finale contre Liverpool et en demi-finales retour face à Arsenal. Son mandat au Parc des Princes a aussi été accompagné de critiques récurrentes sur ses sorties aériennes, jugées hasardeuses, et sur l'inconstance de son jeu au pied, un secteur clé dans le jeu prôné par l'entraîneur Luis Enrique.
Le Brésilien Yago Dora et l'Australienne Molly Picklum ont remporté mardi les finales de la World Surf League.
Ce championnat du monde rassemblait l'élite du surf mondial dans les vagues du spot de Cloudbreak aux Fidji.
Après avoir terminé premier du classement de la saison régulière, Yago Dora s'est imposé en finale des play-off face à l'Américain Griffin Colapinto, confirmant la domination brésilienne sur la discipline depuis une décennie.
A 29 ans et au sommet de sa forme, Dora est devenu le cinquième Brésilien champion du monde après Gabriel Medina (2014, 2018, 2021), Adriano de Souza (2015), Italo Ferreira (2019) et Filipe Toledo (2022, 2023).
Chez les femmes, la jeune Australienne Molly Picklum a battu en finale la championne olympique américaine Caroline Marks pour s'offrir son premier titre mondial.
Après avoir laissé filer son joyau Alvyn Sanches à Young Boys, Lausanne-Sport a perdu un deuxième attaquant lundi lors de la dernière journée du mercato international.
Konrad de la Fuente rejoint en effet l'AD Ceuta FC, néo-promu en 2e division espagnole. L'Américain de 24 ans a été prêté jusqu'au terme de la saison, a annoncé le LS.
De la Fuente était arrivé durant l'été 2024 dans la capitale vaudoise, et a disputé 31 matches avec le club lausannois (1 but inscrit seulement). Il est toujours sous contrat avec le FC Lausanne-Sport jusqu’au 30 juin 2027.
Jannik Sinner a réussi une démonstration lundi soir en 8e de finale de l'US Open. Le tenant du titre a écrasé Alexander Bublik (no 23) 6-1 6-1 6-1 en 1h21 dans le Stade Arthur Ashe.
Auteur de 23 coups gagnants pour 16 fautes directes, le no 1 mondial a pris une cinglante revanche sur sa défaite subie face au Kazakhe au 2e tour sur le gazon de Halle en juin. Il n'a laissé aucune ouverture à un joueur qui restait sur 11 victoires consécutives après avoir cueilli le titre à Gstaad puis à Kitzbühel en juillet.
"C'est dingue, je ne joue pourtant pas si mal", s'est étonné Alexander Bublik, mi-incrédule, mi-hilare lors de la poignée de main finale avec un adversaire qu'il avait qualifié d'intelligence artificielle avant leur affrontement new-yorkais.
"Par moments, j'ai senti que j'ai très bien joué", s'est pour sa part réjoui Jannik Sinner. "J'ai réussi à le breaker très tôt, ce qui m'a donné la confiance nécessaire pour servir un peu mieux et jouer un peu mieux en fond de court", a-t-il ajouté.
"J'ai essayé de le faire bouger, de jouer sur la dimension physique. Il ne faut pas oublier qu'il a disputé un match en cinq sets qui s'est terminé tard" 3e tour face à Tommy Paul, a rappelé le patron du circuit, qui n'a perdu que 12 points sur son service lundi.
"Le tennis italien se porte très bien", a commenté Sinner. "On a tellement de joueurs différents, de styles de jeu différents", s'est-il délecté dans son interview d'après-match.
Chez les dames, un "remake" de la finale de Wimbledon sera à l'affiche des quarts de finale. Humiliée 6-0 6-0 en finale à Londres par Iga Swiatek (no 2), Amanda Anisimova (no 8) a rejoint la Polonaise en dominant la Brésilienne Beatriz Haddad Maia (no 18) 6-0 6-3 lundi soir.
Manuel Akanji quitte Manchester City pour rejoindre l'Inter Milan de Yann Sommer.
Le défenseur international suisse a été prêté jusqu'au terme de la saison aux "Nerazzurri", ont confirmé les deux clubs tard lundi soir.
Trois ans après avoir débarqué en provenance de Dortmund, Manuel Akanji a dû se résoudre à changer d'air. L'international aux 71 sélections n'entrait plus dans les plans de Pep Guardiola à Manchester City, où il a contribué en tant que titulaire à deux titres de champion d'Angleterre (2023 et 2024), à deux victoires en Coupe (2023 et 2025) et, surtout, à la consécration en Ligue des champions en 2023.
Courtisé notamment par l'AC Milan, Galatasaray ou Crystal Palace, le Zurichois de 30 ans a opté pour le club qui lui offre les meilleures perspectives sur le plan sportif. L'Inter Milan, désormais entraîné par le Roumain Cristian Chivu, est l'un des favoris de la Serie A et a également de grandes ambitions européennes après avoir échoué en finale de la dernière Ligue des champions face au PSG.
L'avenir d'Akanji l'été prochain est encore incertain. Encore sous contrat avec Manchester City jusqu'en 2027, il sait parfaitement que tout peut très vite changer avec Pep Guardiola. Mais selon les médias italiens, l'Inter aurait non seulement une option d'achat de 15 millions d'euros, mais aussi une obligation d'achat si les Milanais remportent le titre de champion d'Italie.
Annoncé en mai 2024, le nouveau coach de Fribourg-Gottéron Roger Rönnberg vit sa première expérience hors de ses terres. A 54 ans, le Suédois se sait très attendu.
On ne sait pas encore si les dirigeants fribourgeois vont demander à leur nouveau pilote de célébrer la messe à la cathédrale St-Nicolas. Mais ce qui est certain, c'est que Roger Rönnberg n'a pas pu arriver sur la pointe des pieds dans son nouvel environnement.
Il faut dire que le Suédois est précédé d'une très solide réputation, comme on peut le voir au travers de cette succincte biographie. A 36 ans, il prend les commandes du club de sa ville, Lulea, associé à Roger Kyro. A côté de ça, il officie comme coach vidéo puis comme assistant avec l'équipe de Suède. En 2010, il reprend la sélection M20. Et c'est fort de cette expérience avec les jeunes qu'il est mis en poste à Frölunda en 2013. A Göteborg, il va s'imposer rapidement en cassant la spirale mise en place qui consistait à faire jouer des joueurs chers d'un certain âge.
Rönnberg fait donc confiance à des jeunes en modelant une équipe à son image. Entre 2016 et 2020, Frölunda remporte deux titres de champion (2016 et 2019) et quatre Champions League (2016, 17, 19 et 20).
En Suisse, on a davantage l'habitude d'évoquer le style d'un entraîneur. Les exemples les plus récents et connus restent Arno del Curto avec ses six titres à la tête de Davos (pendant 22 ans) et Chris McSorley pour ses 17 ans à la barre de Genève-Servette. Mais les deux hommes avaient eux aussi une méthode.
Quand on lui demande la recette de cette "potion magique", le Suédois n'a nul besoin de se lancer dans des grandes phrases. Les ingrédients se déclinent au singulier: le travail. Un travail basé sur l'exigence et la rigueur, mais aussi sur une idée moderne du hockey sur glace. Ses équipes portent logiquement en elles un ADN structuré et une propension à bien défendre, mais cela ne se fait pas au détriment du spectacle.
Avec les arrivées d'Andrea Glauser, Patrick Nemeth, Michael Kapla et Ludvig Johnson, Fribourg possède aujourd'hui une défensive de premier plan, si l'on ajoute Yannick Rathgeb, Maximilian Streule et Benoît Jecker.
Ces matches de préparation furent l'occasion d'auditionner les jeunes joueurs du club. "Nous avons envie de gagner chaque match, bien entendu, mais nous voulons aussi axer notre politique sur le développement des jeunes, expliquait alors le Suédois. Les jeunes doivent accepter les valeurs de l'équipe et son identité. Ils doivent jouer pour l'équipe. Cela signifie écouter les joueurs avec davantage d'expérience, tout en sachant ne pas se montrer trop respectueux envers eux."
Lundi matin en conférence de presse pour le lancement de la saison, Rönnberg a une fois encore souligné l'état de santé de son groupe: "Les joueurs sont fatigués, mais c'est normal." Le coach a également mis en avant une nouvelle fois le travail à accomplir sans se muer en bulldozer prêt à tout déconstruire, surtout que le club sort d'une demi-finale perdue 4-3 contre Lausanne avec à la barre Lars Leuenberger, aujourd'hui assistant de Rönnberg avec le Suédois Rikard Franzen.
L'ancien homme fort de Frölunda, fin communicateur, a donné quelques pistes sur sa façon de faire et comment gérer les immenses attentes autour du club fribourgeois: "Le hockey est un sport d'équipe, on doit prendre nos responsabilités, se faire confiance, s'écouter. C'est bien de parler de sommet, de rêver d'être au sommet, mais le plus important c'est de commencer à grimper. Nous devons développer ce club dans tous les domaines et devenir de plus en plus professionnels. Nous voulons que Gottéron soit une marque importante en Suisse. C'est pour cette raison que nous voulons battre Ambri demain red: mardi, en amical) et que nous voulons battre Lugano dans une semaine en ouverture de saison."
Liverpool a confirmé lundi le recrutement du Suédois Alexander Isak en provenance de Newcastle. Un transfert jugé record en Angleterre et estimé à 145 millions d'euros sans les bonus, selon la presse.
L'attaquant de 25 ans rejoint le champion d'Angleterre après un bras de fer de plusieurs semaines avec Newcastle, son club depuis 2022 pour qui il a marqué 23 buts en 34 matches la saison dernière en Premier League.
Newcastle s'est contenté de confirmer "la vente de l'attaquant Alexander Isak à Liverpool pour un montant record au Royaume-Uni" dans un communiqué laconique publié lundi soir.
L'international suédois (52 sélections), qui avait encore trois ans de contrat chez les "Magpies", portera le no 9 chez les Reds.
Le montant du transfert, non dévoilé, s'élève à 125 millions de livres (145 millions d'euros) mais pourrait atteindre 130 millions (150 millions) si les bonus associés sont atteints durant son séjour à Anfield, d'après la presse britannique.
Cela place Isak sur le podium des recrues les plus coûteuses de l'histoire derrière le Brésilien Neymar (222 millions de Barcelone au PSG en 2017) et le Français Kylian Mbappé (180 millions de Monaco au PSG en 2018).
Il détient désormais le record pour un transfert en Premier League devant, notamment, Moises Caicedo (de Brighton à Chelsea en 2023), Enzo Fernandez (de Benfica à Chelsea en 2023) ou encore Florian Wirtz, son nouveau coéquipier à Liverpool, arrivé cet été de Leverkusen.
Breel Embolo file en Bretagne. L'international helvétique de 28 ans quitte Monaco pour rejoindre le Stade Rennais où il a signé pour 4 ans, a annoncé son nouveau club.
Le club de la Principauté va toucher 15 millions d'euros dans l'opération. Embolo avait quitté Mönchengladbach pour Monaco il y a trois ans. En 89 matches pour les Monégasques, il a marqué 22 buts. Cette saison, le joueur, qui compte 77 sélections en équipe de Suisse, n'a plus été aligné et a été poussé vers la sortie. A Rennes, Embolo remplace Arnaud Kalimuendo, transféré à Nottingham pour 35 millions d'euros.
Embolo devra renoncer à la Coupe d'Europe cette saison. Alors que Monaco s'est qualifié pour la Ligue des Champions, Rennes couche sur une saison dernière médiocre, ponctuée d'une décevante 12e place. Le Stade Rennais, propriété de la famille Pinault, est entraîné par l'ancien international sénégalais Habib Beye.