L'Eglise réformée rejette une enquête nationale sur les abus sexuels
L'Eglise évangélique réformée de Suisse ne veut pas d'une étude nationale sur les abus sexuels.Keystone
L'Eglise évangélique réformée de Suisse ne veut pas d'une étude nationale sur les abus sexuels a-t-elle annoncée mardi, préférant utiliser d'autres méthodes pour détecter et prévenir les abus sexuels.
Le Synode de l'Eglise évangélique réformée de Suisse (EERS), qui s'est réuni à Neuchâtel de dimanche à mardi, a rejeté la réalisation d'une étude nationale auprès de la population générale en lien avec les abus sexuels. Le Conseil regrette cette situation.
Le Conseil aurait souhaité mener une enquête indépendante auprès de 20 000 personnes au sein de la société suisse. L’objectif de l’exécutif était d’obtenir des informations fiables pour cerner l’ampleur des abus:
«Si l'exécutif de l'EERS s'est engagé en faveur de cette étude, il s'engage pour les personnes concernées, indépendamment du fait qu'il y ait ou non une étude auprès de la population générale»
Communiqué de l'EERS
«Nous mettons maintenant en place un service de signalement externe et élaborerons, avec le groupe de travail interne, d'autres étapes pour détecter et prévenir les abus sexuels»
Selon la radio RTN, beaucoup de députés n’ont pas été convaincus par la nécessité de sonder la population au-delà des rangs protestants. Ils ont ainsi accepté un amendement qui contraint le Conseil de l’EERS à se tourner vers la Confédération pour solliciter une telle enquête à large échelle. (jch/ats)
Comme nous voulons continuer à modérer personnellement les débats de commentaires, nous sommes obligés de fermer la fonction de commentaire 72 heures après la publication d’un article. Merci de votre compréhension!
«Le couple appauvrit les femmes et enrichit les hommes en Suisse»
Les inégalités économiques sont particulièrement importantes au sein du couple en Suisse. De nombreux mécanismes structurels et culturels expliquent cette situation, qu'on retrouve dans les chiffres.
Ce samedi 14 juin, des milliers de personnes vont descendre dans la rue dans toute la Suisse à l'occasion de la grève féministe. Tout comme les années précédentes, une attention particulière sera portée à la lutte contre la discrimination salariale. «L’égalité est encore loin d’être atteinte», rappelle le comité. En effet, selon les derniers chiffres de la Confédération, les femmes gagnent en moyenne 16,2% de moins que leurs collègues masculins.