
Esther Friedli (UDC) a proposé d'augmenter la franchise minimale. Keystone
Le Conseil des Etats a soutenu jeudi une augmentation périodique de la franchise minimale, proposée par l'UDC. La gauche dénonce une «demande odieuse».
A quelques heures d'une nouvelle annonce de hausse des primes d'assurance maladie, le Conseil des Etats a soutenu jeudi par 25 voix contre 11 une augmentation périodique de la franchise minimale. L'UDC propose une adaptation à l'évolution des coûts de la santé.
«Chacun de nous râle chaque année contre la hausse des primes», a rappelé Esther Friedli (UDC/SG), autrice de la motion.
«Mais nous ne pouvons pas prétendre à toujours plus de prestations et se plaindre des hausses en même temps»
Esther Friedli
Selon plusieurs recherches, des franchises plus hautes permettent des économies. Cela permet également de «piloter» le comportement des assurés vers moins de prestations.
«Si les coûts baissent, cela sera aussi le cas pour les primes. Les assurés seront donc déchargés»
Esther Friedli
Pour Baptiste Hurni (PS/NE), la demande est «odieuse». Elle s'attaque frontalement aux malades chroniques et aux personnes âgées qui prennent la franchise la plus basse. «C'est une attaque claire à la solidarité de l'assurance de base».
Plus d'articles sur les primes maladie
Le National doit encore se prononcer. (ats)
Quand Maurer dansait avec des «Teletubbies»
Video: watson
Ceci pourrait également vous intéresser:
La Suisse, engagée pour la paix en Ukraine, voit Trump et Poutine choisir l’Arabie saoudite. Ignazio Cassis réagit à cette initiative.
Un peu plus de six mois se sont écoulés depuis que la Suisse s’est retrouvée au centre des efforts de paix pour l’Ukraine. Sur le Bürgenstock, l’ex-présidente de la Confédération, Viola Amherd, avait accueilli 57 chefs d’Etat et de gouvernement ainsi que des représentants de plus de 40 organisations internationales. L’objectif de cette «Conférence de haut niveau pour la paix en Ukraine», selon le Département fédéral des affaires étrangères (DFAE), était de «développer une compréhension commune d’un chemin possible vers une paix juste et durable en Ukraine».