Suisse
Conseil des Etats

Vers une inscription du «stalking» dans le code pénal suisse

Le ministre de la justice Beat Jans est favorable
Le ministre de la justice Beat Jans a mis en garde contre des attentes trop élevées.Keystone

Vers une inscription du «stalking» dans le code pénal suisse

Le «stalking», ou harcèlement, doit figurer dans le code pénal suisse en tant qu'infraction spécifique. Le Conseil des Etats est entré en matière lundi, par 32 voix contre 7, sur un projet en ce sens. Le Conseil fédéral y est aussi favorable.
16.12.2024, 19:3016.12.2024, 19:30
Plus de «Suisse»

Le «stalking» cause des dommages psychiques, physiques et économiques, a relevé pour la commission Céline Vara (Vert-e-s/NE). Le phénomène s'est amplifié ces dernières années, notamment à cause des réseaux sociaux. Des enfants, des adolescents, mais aussi des femmes voient leur vie «pourrir», selon la Neuchâteloise.

Le Conseil fédéral a aussi plaidé en faveur du projet. Toutefois, le ministre de la justice Beat Jans a mis en garde contre des attentes trop élevées.

Pirmin Schwander (UDC/SZ) était lui opposé, dénonçant une formulation trop large. Daniel Jositsch (PS/ZH) a lui estimé que le projet était inutile, invoquant les instruments de droit civil existants.

Selon le projet, le «stalking» doit être puni d'une peine privative de liberté de trois ans au plus ou d'une peine pécuniaire. (sda/ats)

La nouvelle gare CFF à Genève

1 / 9
La nouvelle gare CFF à Genève
Genève Cornavin CFF
source: cff
partager sur Facebookpartager sur X
Ceci pourrait également vous intéresser:
As-tu quelque chose à nous dire ?
As-tu une remarque pertinente ou as-tu découvert une erreur ? Tu peux volontiers nous transmettre ton message via le formulaire.
0 Commentaires
Comme nous voulons continuer à modérer personnellement les débats de commentaires, nous sommes obligés de fermer la fonction de commentaire 72 heures après la publication d’un article. Merci de votre compréhension!
Les Suisses rejettent une généralisation du 30 km/h en agglomération
Selon un sondage commandé par le TCS, près de deux tiers de la population s’opposent à une limitation uniforme de la vitesse à 30 km/h dans les localités.
La population suisse n'est pas favorable à une introduction générale d'une limitation à 30 km/h sur toutes les routes en agglomération. Une limitation de la vitesse aurait trop de désavantages, selon un sondage commandé par le TCS et relayé par Le Matin Dimanche.
L’article