«Nous avons pris des mesures dès la découverte de l'incident pour le contenir et protéger l'intégrité des infrastructures», a fait savoir Vidymed en soirée dans un communiqué.
Une cellule de crise réunissant notamment la direction du groupe, l'Etat-major cantonal de conduite, la force cantonale d'intervention cybersécurité et le Département vaudois de la Santé et de l'Action sociale a été mise sur pied «en raison des conséquences potentielles de cette situation sur le système de santé cantonal», poursuit le document.
En conséquence, le personnel médical doit momentanément recourir au papier-stylo plutôt qu'à l'ordinateur pour saisir les informations relatives aux patients.
Pour le reste, la prise en charge médicale continue à être assurée à l'identique, insiste le groupe. «La situation est sous contrôle car nous avons réagi assez tôt», a ajouté la porte-parole, soulignant qu'un report de toutes les urgences vers le CHUV serait problématique.
Des analyses techniques approfondies sont en cours pour déterminer l'ampleur et les conséquences de cette attaque. Le groupe Vidymed s'engage à communiquer de manière transparente si de nouvelles informations venaient à émerger, assure-t-il.
Les quatre centres Vidymed représentent quelque 100 000 consultations chaque année dans la région lausannoise. Le groupe compte des centres médicaux d'urgences à Epalinges, ainsi qu'à Lausanne sur ses sites de Vidy et de La Source. Il compte également un centre de pédiatrie à Vidy. (sda/ats)