Pendant que tout le monde essaie de se persuader péniblement que la taille ne compte jamais, notre société est pourtant criblée de domaines où plus c’est gros, mieux ça vaut. D’ailleurs, qui cracherait sur une plus grande maison, une plus grande voiture, un plus grand burger, un plus grand biceps, un plus grand dressing ou un plus grand salaire?
Il en va sans doute de même pour cet étrange Excalibur qui se planque dans les slips masculins: le pénis.
Entre les fantasmes et les complexes démesurés, il y a le monde réel. Vous et nous, qui faisons ce que l’on peut avec ce que papa et maman nous ont légué à la naissance. Et si les mensurations du sexe masculin sont encore dans toutes bouches, c’est qu’il faut bien se protéger: au moment d’acheter des préservatifs, mieux vaut ne pas se tromper de ligue, au risque d’avoir, au choix, le sang coupé ou l’excroissance qui nage dans son bonnet.
Et Galaxus l’a bien compris, puisque la plus grande boutique en ligne de Suisse vient de dévoiler deux informations qui vont de pair:
Et au niveau des options privilégiées par les clients suisses, cette étude dévoile des résultats qui se passent de discussion: au diable la fantaisie!
Fins et sans fioritures. Straight to the point, comme on dit. Pour parvenir à cette analyse, Galaxus se base sur ses chiffres de ventes, réalisées entre janvier et août 2025.
En gros, quatre préservatifs sur dix sont des modèles classiques et «mis à part pour une expérience très intense, les gadgets ne sont plus beaucoup recherchés»
Le fossé se creuse encore davantage lorsqu’il s’agit d’évoquer les saveurs (si, si). Menthe, vanille, fraise, entrecôte de bœuf? Rien de tout ça. En Suisse, on semble plus volontiers lorgner l’option Covid. Autrement dit: sans le moindre goût, rien, nada.
Et, si possible, même pas celui du caoutchouc.
L’avantage, lorsque l’on s’appelle Galaxus, c’est que les données des Suisses s’offrent sans avoir besoin de partir à la chasse. Qui dit vente de préservatifs de différentes tailles, dit mensurations du pénis des clients suisses. Et la boutique en ligne n’a eu qu’à se pencher pour ramasser les chiffres: «En partant du principe qu’une grande partie de la clientèle achète des préservatifs adaptés, la taille choisie permet d’estimer la taille moyenne du pénis».
Donc peu ou prou, la taille d’un stylo bête stylo et un poil moins que l'iPhone 15 Pro Max (pour vous donner une idée, hein). Si la longueur du sexe masculin n’a pas tant bougé au fil des ans, sa largeur semble en augmentation, toujours selon Galaxus: «Les pénis suisses ont grossi depuis. En termes de circonférence, un homme sur deux mesure désormais entre 11,6 et 12,5 centimètres».
En gros, et c’en est presque rassurant, ces nouvelles données n’ont pas de quoi faire capoter nos désirs sous les draps.
(fv)